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Test – Die for Valhalla, la rencontre du Roguelite et du beat’em all

[vc_row][vc_column][vc_column_text]Le Valhalla est cet endroit dans la mythologie nordique où les guerriers tombés au combat sont amenés, un lieu qui sera au cœur de l’univers de Die for Valhalla créé par Monster Couch. Point de RPG à la narration soignée, pas d’ambiance oppressante, on se retrouve aujourd’hui pour un titre bi-genre puisqu’il a la particularité de proposer une approche différente selon l’expérience que vous souhaitez vivre. Préparez vos plus belles haches de guerre, c’est l’heure de voir ce que donne ce Beat’em all et/ou Roguelite.[/vc_column_text][vc_single_image image= »21104″ img_size= »large » alignment= »center »][vc_column_text]

Un seul jeu, deux expériences différentes.

La principale caractéristique de Die for Valhalla est affichée dès la création d’une sauvegarde : vous avez le choix entre une expérience beat’em all ou Roguelite. Si vous choisissez la première option, on attend de vous que vous tranchiez et anéantissez les vagues ennemies dans un monde beaucoup plus vaste et dont la courbe de progression de la difficulté se veut douce. Au contraire, si vous décidez d’opter pour l’option mort permanente, le monde sera plus petit mais les ennemis deviendront rapidement coriaces !

Premier constat : cette double lecture du jeu fonctionne. Les amateurs de Roguelite ne seront pas dépaysés puisque votre Valkyrie sera défintivement effacée dès que cette dernière sera envoyée dans l’au-delà par les hordes de créatures en tout genre. Il faudra tout recommencer encore et encore jusqu’à ce que vous sachiez maîtriser les différents personnages sur le bout des doigts. Forcément, comme tout jeu du genre, une certaine frustration peut pointer le bout de son nez face à des échecs répétés mais cet aspect fait partie de l’essence même du genre. Die for Valhalla est tout de même plus permissif que les autres représentants du Roguelite puisqu’il ne s’agit pas d’un Roguelike au sens le plus strict du terme.

Pour celles et ceux qui ont en horreur le fait de devoir recommencer X fois un jeu pour en venir à bout, Monster Couch a donc eu la bonne idée de proposer la même aventure en mode beat’em all. Si votre valkyrie vient à mourir, vous pouvez simplement recommencer le dernier niveau sans perdre vos compétences et statistiques. Pas de prise de tête, pas de question à se poser, on fonce dans le tas en tranchant les ennemis les uns après les autres. En somme, Die for Valhalla constitue un excellent défouloir car le nombre de créatures augmente au fil des niveaux au même titre que votre puissance. Les derniers niveaux se révèlent être un joyeux bazar dans lequel il est toutefois parfois difficile de lire quelque chose à l’action frénétique qui se passe à l’écran.[/vc_column_text][vc_video link= »https://youtu.be/hztKucqg2xs » align= »center »][vc_column_text]

Une aventure avec une lecture humoristique.

Ne vous attendez pas à une quelconque narration dans Die for Valhalla. Si les communiqués avant la publication font états d’un univers Lovecraft, il faut vraiment chercher pour en trouver des inspirations dans le jeu. A la limite le bestiaire qui fait davantage penser à la mythologie nordique qu’à l’univers du célèbre écrivain. Les différents niveaux sont entrecoupés de saynètes mettant en scène des vikings autour d’une courte discussion humoristique. Faisant furieusement penser à des sketchs, elles ont le mérite de détendre l’atmosphère : quiproquo à propos d’un chapeau, d’un œuf qui va éclore, bref, difficile de retranscrire ici à l’écrit l’esprit qui émane de ces scènes.

S’il n’y a pas de réelle narration, il faut tout de même souligner que Die for Valhalla propose des situations diverses et variées : chasse aux araignées dans l’environnement de la forêt, exploration d’une sombre caverne dans le premier environnement du jeu, exploration de zones dans la région du volcan, etc. Le choix des niveaux se fait sur une carte faisant office de hub qui regroupe tous les niveaux du jeu. On progresse au fur et à mesure et le jeu peut même vous surprendre sur la fin. La présence d’objectifs annexes et facultatifs est importante car ils permettent de rompre, pour un temps, une redondance qui est le principal problème du jeu comme nous allons le voir.[/vc_column_text][vc_single_image image= »21105″ img_size= »large » add_caption= »yes » alignment= »center »][vc_column_text]

Le pouvoir d’une Valkyrie.

Die for Valhalla vous place en fait à la tête d’une Valkyrie, une entité divine dans la mythologie nordique, qui vous permet de prendre possession d’à peu près tout et n’importe quoi : de réveiller les guerriers vikings tombés au combat (sous forme de tombes) aux créatures ennemies en passant par un buisson ou un piège à loup. C’est pourtant bien aux commandes d’un viking que vous disposerez de toute la puissance nécessaire pour éradiquer les ennemis. En faisant cela, vous accumulerez de la gloire avec votre enveloppe actuelle qui permettra au guerrier en question de devenir plus puissant tant qu’il ne meurt pas ou que vous le renvoyiez pour prendre le contrôle d’un autre. Cette gloire s’accumule également pour votre Valkyrie et un système de progression par montée de niveaux est présent pour vous permettre à chaque étape de choisir une compétence tout en distribuant des points dans quatre statistiques pour devenir plus fort.

Car oui, avec plus d’une dizaine de clans différents (un clan = un avantage et trois guerriers prédéfinis parmi 7), Die for Valhalla encourage le joueur à changer fréquemment de guerrier entre l’archer, le guerrier, le mage, le tank, etc… Encourage oui, oblige non. C’est même l’effet inverse qui va se produire : l’un des types de guerriers est tellement cheaté (vitesse d’attaque, dégâts moyens, résistance de dingue) que vous n’utiliserez pratiquement que lui. Les autres disposent tous d’un défaut quelconque qui fera en sorte que vous ne les garderez pas longtemps sous contrôle. Un manque cruel d’équilibrage entre les différentes classes (puisqu’il faut appeler un chat, un chat) qui plombe un tantinet la cohérence de la proposition initiale. Ce dernier point concerne uniquement les joueurs solitaires puisque cerise sur le gateau, Die for Valhalla propose une expérience coopérative ![/vc_column_text][vc_video link= »https://youtu.be/6n4_CDmzS4Y » align= »center »][vc_column_text]

Sympathique en solo, un excellent défouloir en coop.

Si l’aventure est sympathique en tant que viking solitaire, le principal intérêt de Die for Valhalla est d’être joué en coopération. Et ce ne sont pas moins de quatre joueurs qui peuvent massacrer comme il se doit les hordes de créatures du jeu. Je passe sur les modes versus qui sont anecdotiques pour appuyer mon propos. Je dirais qu’à partir du troisième environnement du jeu, il est presque nécessaire de jouer en coopération tant le bestiaire devient monstrueux : dégâts de type élémentaires, nombreux pièges au sol, l’expérience devient vraiment corsée, ce qui est un mal pour un bien car c’est justement à ce moment-là que la redondance de la structure des niveaux pointe le bout de son nez.

Le principe reste toujours le même : aller sur la droite de votre écran en massacrant tout sur votre passage. Même ces pauvres buissons qui abritent un cœur capable de vous redonner un peu de vie dans ce monde de brutes. Avec une génération procédurale, les niveaux proposent à intervalles réguliers de varier les plaisirs en défendant un sanctuaire qui, en cas de victoire, vous fera accompagner par une créature vous faisant bénéficier d’avantages. Certaines fins de niveaux peuvent être ponctuées par un ersatz de mode Horde où les ennemis continuent d’apparaître jusqu’à la fin d’un timer. Plein de bonnes idées qui viennent casser un rythme qui reste pourtant difficilement entraînant. Sauf en coopération justement. Die for Valhalla fera de vos soirées entre potes un moment de grand n’importe quoi où tout le monde tape sur tout le monde. Monster Couch n’atteint pas le génie de The Behemoth mais il est évident que les productions des papas de Castle Crashers ont inspirées les développeurs.[/vc_column_text][vc_single_image image= »21106″ img_size= »large » add_caption= »yes » alignment= »center »][vc_column_text]

Une direction artistique au top !

Même visuellement, Die for Valhalla fait penser aux productions de The Behemoth avec son esprit cartoonesque ainsi que ses explosions et effets dans tous les sens. Si les environnements ne sont pas variés, c’est avant tout le bestiaire qui profite d’une direction artistique top moumoute. Toujours dans cet esprit décalé, chaque nouvelle créature est par ailleurs introduite avec un effet cinématique à la Borderlands avec la petite description qui fait rire histoire de décrédibiliser d’entrée de jeu cette menace inédite.[/vc_column_text][vc_column_text]


Conclusion

Die for Valhalla offre toute la dose de challenge que les amateurs de Roguelite sont en droit d’attendre d’un titre du genre, tout en étant un excellent défouloir coopératif pour ceux qui pencheront du côté du beat’em all. Les mécaniques classiques du jeu de Monster Couch s’adaptent avec brio aux deux aspects pour permettre à tous de découvrir un titre à l’intérêt limité en solo par le manque d’équilibrage entre les personnages et par une difficulté qui monte crescendo à partir de la zone du volcan. La petite dose d’humour qui saupoudre Die for Valhalla accroit considérablement le capital sympathie pour ce jeu indépendant qui vous promet tout de même une dizaine d’heures de jeu dans une aventure sympathique mais pas inoubliable. Si vous avez une poignée d’euros à votre disposition ainsi que trois potes, je ne peux que vous recommander Die for Valhalla.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

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