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Test – Monster Slayers : Du Rififi chez les Rogue-like

[vc_row][vc_column][vc_column_text]Monster Slayers est un jeu étonnant et aux idées intéressantes. Déjà sorti sur Steam l’année dernière, il débarque désormais sur Xbox One dans un portage des plus simples. Sur le papier, le mélange du rogue-like, des jeux de Deck et de RPG intrigue autant qu’il peut séduire. Sur le papier seulement ?

On a pas de pétrole mais on a des idées 

Le premier contact avec Monster Slayers n’est pas des plus enthousiasmant. Le jeu ressemble en effet à un titre en flash comme on en voit depuis des années sur le web et ne brille pas par son originalité visuelle. D’ailleurs, avec pas moins de 14 jeux dédiés aux navigateurs Internet, Nerdook Productions est passé maître dans l’art du flash ! Nous sommes donc face à un clone d’environ 1 863 495 037 autres jeux sans personnalité particulière. C’est cheap et après avoir dépensé 14,99€, ce n’est que très peu engageant. Pire, on pourrait vite se dire que ça pue le traquenard !

Néanmoins, je soulève quand même mon chapeau aux équipes de développement pour leur travail car, avec seulement 10 doigts, le résultat me semble colossal. Et oui, en réalité, une seule personne compose les équipes de Nerdook Productions. Concepteur, codeur, auteur, et probablement plein d’autres mots finissant par « eur » (hardeur ?) : notre homme du jour est un véritable touche à tout. Nous excuserons dès lors que les assets graphiques ne soient pas plus évolués et que la féerie d’un Ori soit si loin de nous au moment de commencer le jeu.

Monster Slayers Tutoriel

Le jeu démarre avec un tutoriel pour vous apprendre les bases du jeu

Je crois en l’âme des cartes

Les félicitations sont terminées, revenons-en au jeu ! Dans Monster Slayers, vous incarnez un personnage qui rêve d’intégrer une guilde de chasseurs de monstres. Pour ce faire, vous décidez donc d’aller occire certains des monstres en question, histoire de prouver votre valeur. Et comment mieux s’y prendre qu’en les exterminant à coups de cartes ?! Oui, de cartes. Car le cœur du jeu repose en réalité sur du Deck building. A l’image de Hearthstone, vous devez composer le meilleur deck possible afin de battre vos adversaires.

Ici, vous commencez par choisir votre personnage – mage, soldat, guerrier, marchand, dragon, et j’en passe – et le personnaliser ou le générer aléatoirement. D’ailleurs, je vous conseille d’user de cette option et de ne pas vous attacher à votre personnage : vos futures nombreuses morts justifient de ne pas s’attarder sur cet écran. Optez donc pour celui qui vous inspire le plus et dont le deck vous correspond le mieux. Celui du mage sera évidemment plus fourni en sorts alors que celui du guerrier favorisera les épées et haches. Logique. Au fur et à mesure de votre progression et des morts que vous laisserez sur votre passage, vous empocherez des cartes et accessoires. Si les cartes permettent d’améliorer votre deck et d’être encore plus impitoyable avec vos adversaires, les accessoires servent eux à densifier la partie RPG du titre.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_video link= »https://www.youtube.com/watch?v=1-k0uWslpNE » el_width= »70″ align= »center »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]

Des cartes dans des cartes

Car oui, résumer Monster Slayers à un simple deckbuilding est réducteur. Entre chaque « donjon », vous aurez la possibilité d’équiper votre personnage. De manière très classique, vous pourrez choisir 4 accessoires à lui attribuer : épée, baguette de sorcier, casque, armure, cape, etc. Chaque objet de votre inventaire possède évidemment ses particularités et il sera indispensable de bien faire évoluer ses choix en fonction de ses récents loots. A défaut, c’est la mort qui vous attend !

Côté progression le jeu vous propose d’évoluer dans des donjons bien lugubres. A chaque entrée, une carte composée de différentes cases est affichée. Chaque case représente une pièce et est occupée par un ennemi, un allié (marchand, guérisseur) ou un feu de camp. Si vous ne connaissez pas le contenu des cases dès votre arrivée, celles-ci se dévoileront au fur et à mesure de votre progression. Chaque case franchit « libère » les cases adjacentes et vous dévoile leur contenu en affichant qui l’occupe et, dans le cas de vos ennemis, de quel niveau ils sont. Ainsi progressez-vous jusqu’à trouver le maître des lieux ! Bien plus puissant que les autres ennemis, ce dernier est capable de vous mettre au tapis en quelques tours seulement. Du moins lors de vos premiers essais !

Monster Slayers phase de combat

Vous pourrez être accompagné d’un soutien qui activera un pouvoir spécial à votre demande

Et ça continue encore et encore

Et c’est à mon sens le plus gros problème de Monster Slayers. Si le principe est plutôt simple, certains ennemis et boss sont dès le départ beaucoup trop forts. Pratiquement intouchables, vous leur ôterez à peine quelques points de vie quand ils vous mettront à mort en 1 ou 2 tours. Le déséquilibre est tel qu’il est impensable d’espérer franchir les premiers donjons sans plusieurs échecs à votre actif. Ce n’est pas une question de skill ou de deck, non, c’est la logique du jeu. C’est frustrant car même en battant tous les ennemis sur la carte, le niveau de notre personnage ne sera pas suffisant avant plusieurs essais. Usant. D’autant qu’à chaque mort, devrez à nouveau créer votre deck et équiper votre personnage. Relativement chronophage et mal pensé, surtout lorsque les cartes commencent à se multiplier dans votre réserve.

D’ailleurs, l’exercice n’est pas non plus facilité par le portage console. Comprenez ici que le passage d’une interface contrôlée à la souris à une interface manette pose quelques problèmes. Plus d’une fois je n’ai pas réussi à sélectionner le donjon que je souhaitais commencer et plus d’une fois j’ai fait le tour de 15 icônes avant de tomber sur la bonne. Un problème de mise en place qui s’avère vite pénible lorsqu’on y perd quelques minutes.

Autre petit soucis, des textes se superposent à l’écran. Des juxtapositions malheureuses de commentaires sous des icônes ou des fenêtres rendent certains textes tout simplement illisibles. Information importante ou non, vous passerez à côté, la faute à une barre de vie, une animation ou une icône mal positionnée.

« Bon alors, je l’achète ou pas ce Monster Slayers ? »

Alors au final que reste-t-il de ce Monster Slayers ? Un bon jeu avec de belles idées entachées par des soucis de réalisation. Si on pardonne sans problème les quelques errements du jeu pour saluer la performance de son seul développeur, il m’est difficile de vous le conseiller et de vous certifier que vous passerez un moment inoubliable. Pour 14,99€ on a déjà eu des titres indés plus aboutis et marquants. Reste que si vous n’avez jamais touché à un RPG ou un Deck builder et que vous comprenez l’anglais, ce Monster Slayers peut être une bonne découverte. Un bon jeu petit jeu mais à la note salée.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/3″][vc_single_image image= »20575″ img_size= »medium » alignment= »center »][/vc_column][vc_column width= »1/3″][vc_single_image image= »20572″ img_size= »medium » alignment= »center » onclick= »link_image »][/vc_column][vc_column width= »1/3″][vc_single_image image= »20574″ img_size= »medium » onclick= »link_image »][/vc_column][/vc_row]

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