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Test – Unravel Two

C’est un peu à la surprise générale qu’Electronic Arts a annoncé ce week-end lors de sa conférence E3 la disponibilité immédiate de Unravel two. Suite indirecte et « plus fun » d’après les termes du studio : Coldwood Interactive. Du coup, je me suis attaqué au test prestement et vous délivre mes impressions après une demi-douzaine d’heures de jeu en compagnie de Yarny et de son acolyte.

Le fil de l’histoire

Unravel premier du nom avait su me charmer immédiatement lors de son annonce il y a de cela 3 ans. Doté d’un univers réaliste magnifique et d’un personnage tout mignon rappelant fortement le Sack Boy de Little Big Planet, ce jeu indépendant édité sous la bannière EA Originals avait tout pour flatter la rétine et s’est avéré être une excellente surprise lors de sa sortie en 2016. Deux années plus tard donc, voilà que Unravel two débarque avec comme principale nouveauté la possibilité de parcourir l’intégralité du titre en coopération à deux joueurs en local le long d’une aventure découpée en 7 chapitres et autant de décors différents.

L’histoire du jeu qui se déroule en filigrane de nos pérégrinations sous forme d’images éthérées d’événements passés ou futurs, raconte grosso modo des moments de la vie de deux adolescents se laissant aller dans leur jeunesse, partant à l’aventure dans le monde qui les entourent, pour le fuir comme pour le découvrir. Ces images ponctueront nos déplacements au travers de tableaux plutôt longs et nettement mieux rythmés que ce que proposait le premier opus. Les mouvements de Yarny se sont étoffés et fluidifiés au point d’obtenir une progression globalement plus rapide.

Il faut arrêter de tricoter

En plus d’utiliser votre fil de laine comme lasso pour vous agripper aux éléments du décor, Yarny pourra également bondir de mur en mur, grimper des fougères et éventuellement faire des doubles sauts dans un final rythmé et superbement mis en valeur. Notre petit bonhomme répond au doigt et à l’œil à chaque instant et vous ne pourrez en vouloir qu’à vous-même quand vous échouerez lors d’une séquence de plateforme.

Dans le registre des nouveautés, vous noterez également la présence d’ennemis, symbolisés par une traînée scintillante qu’il vous faudra éviter sous peine de recommencer au checkpoint le plus proche. Unravel two pose les bases de son gameplay sur des puzzles sans grandes difficultés, mais vous serez également contraint de devoir échapper à une nuée de ces lucioles maléfiques durant des séquences de poursuites pas toujours lisibles qui vous forceront à recommencer plusieurs fois le même passage. Unravel two n’est jamais vraiment frustrant, mais les chasseurs de succès devront néanmoins mémoriser ces passages-là de manière à finir le jeu dans un temps donné et si possible sans mourir, sous peine de voir stagner leurs gamerscore à un dixième des 1000 points disponibles.

Chérie, tu me passes l’aiguille

Unravel 2 peut se pratiquer aussi bien à deux qu’en solo. L’intégralité du titre se joue en contrôlant nos deux petits personnages et ne subit pas de modifications de design en fonction du nombre de joueurs. Seul, les Yarnys devront être utilisés l’un après l’autre, mais seront toujours reliés entre eux par un fil, le fait de changer de perso bloquera celui qui n’est plus contrôlé dans la position assignée. Il vous est possible de porter votre compagnon sur le dos afin de passer les phases de plateforme, mais la collaboration des deux sera souvent nécessaire à la réalisation des énigmes. Que ce soit le fait de bloquer un mécanisme avec le premier bonhomme pendant que le second enclenche un engrenage, ou le fait de retenir un élément du décor de manière à pouvoir atteindre un objectif en hauteur. À deux c’est mieux et rien ne change si ce n’est que la difficulté augmentera en fonction de vos capacités, ou non, à communiquer entre vous.

En guise de cerise sur le gâteau, des petits défis ont également été intégrés à chaque étage du hub central reliant les mondes entre eux. Ceux-ci sont particulièrement retors et offrent un challenge non négligeable même dans leur premier niveau de difficulté. Réussir un de ces défis vous permet alors de récupérer des éléments de personnalisation pour votre petit bonhomme cousu de fils de laine dont vous pourrez changer la couleur à loisir, en plus de lui choisir un corps, une petite tête et des petits yeux.

Non, c’est du coton !

Toujours aussi plaisants à regarder, les univers nordiques représentés dans Unravel two regorgent de petits détails et de magnifiques textures, seul le passage de l’usine laissait à mon goût un peu à désirer par rapport au reste du jeu. Fluide à chaque instant, plus rapide et agréable à prendre en main que le premier épisode, les Suédois de Coldwood interactive ont définitivement bon goût pour la création d’univers bucolique teintée de froideur typiquement scandinave. Le tout est subtilement accompagné de musiques lancinantes et toutes en douceur en dehors des moments les plus mouvementés. Une certaine répétitivité dans les airs entendus est à relever.

Touche-moi la pelote

Sous ce paraphe qui fera sans doute sourire nos amis québécois, et passé la surprise de la disponibilité immédiate, je suis resté accroché sur l’aventure d’Unravel two depuis le début de l’histoire jusqu’à son dénouement teinté de douce mélancolie. Moins paresseuse qu’il n’y paraît, cette suite est sans aucun doute le « Unravel parfait » qui aurait dû sortir il y a deux ans. Bon point à Electronic Arts qui montre à quel point les petits studios ont parfois besoin d’un peu de liberté et de sécurité afin d’accoucher de belles histoires.

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