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Avis – Flight Simulator : On y a (trop peu) joué

Comme vous le savez probablement, avec Nico nous avons fait le voyage jusqu’à Londres lors du X019. A cette occasion, nous avons pu admirer, entre autres choses, le sublime nouveau trailer de Flight Simulator. Si jamais vous ne l’avez pas encore vu, je vous le conseille d’ailleurs fortement. Même si le jeu ne vous intéresse pas. Une fois bien mis en haleine par celui-ci, on s’est donc jetés dans la file d’attente pour aller tester le jeu avec nos propres mimines !

Il est joli votre trailer en CGI, mais on peut voir le jeu maintenant ?

Le moins que l’on puisse constater, c’est que le résultat était à la hauteur des attentes. Il faut dire que l’on était dans des conditions quasi idéales. Le jeu tournait sur des écrans 4K (et même un peu plus nous a-t-on dit). Nous pouvions le prendre en main avec un manche volant Honeycomb Aeronautical (une référence dans le domaine), le quadrant de commande des gaz qui va avec et un pédalier. Pour ceux que ça intéresse, le PC utilisé pour faire tourner le jeu était tout de même une sacrée machine. Carte graphique 2080ti, CPU i7 récent et 32 Go de RAM, du lourd.

Le constat est sans appel une fois aux commandes : P£*ù$^ que c’est beau. Si vous pensiez que les vidéos passées jusqu’à présent étaient retouchées, oubliez tout de suite cette idée. Il n’y a aucun mensonge sur la marchandise, et il est difficile de garder sa mâchoire accrochée. Pire, les petits malins de chez Asobo ont inclus la possibilité de modifier la météo en temps réel. Alors oui, on savait que ça existait car on l’a vu en vidéo récemment… mais c’est autre chose de le voir en vrai. Heureusement que ma mâchoire était déjà à terre !

Bref, vous l’aurez compris, sur le plan technique pas grand chose à redire. Bien sûr, on a vu quelques ralentissements ici ou là, mais on parle d’un jeu en plein développement. Quant au fait que le jeu tourne sur une machine de guerre, il faut aussi prendre en compte la résolution affichée. Aujourd’hui même une telle machine peut avoir du mal à tenir un framerate stable en 4K sur les jeux les plus gourmands. Et sachant que les optimisations arrivent souvent en fin de développement, je ne suis pas très inquiet sur ce sujet. Bref, si on met tous ces paramètres bout à bout, je pense qu’on peut raisonnablement espérer que le jeu tourne de manière très satisfaisante sur des machines plus modestes tant qu’on ne vise pas la 4K à tout prix. Attention toutefois, la quantité de RAM sur la machine semble (très logiquement) essentielle.

Et cela m’amène au point suivant : le jeu n’est pas prévu sur console « pour le moment ». Sans trop m’avancer, je pense que ça viendra, mais qu’il faudra attendre Scarlett. Rien de très surprenant, ne serait-ce qu’en faisant le lien entre l’aspect prépondérant de la RAM et les 8 petits Go de la Xbox One S…

[Mise à jour du 22/11/2019] Suite à vos retours sur l’annonce initiale du jeu sur Xbox One, j’ai recontacté Asobo directement à ce sujet. Leur réponse est que le jeu sortira d’abord sur PC, machine sur laquelle on retrouve le plus de simmers (joueurs de simulations). Pour autant, une version console est quasiment aquise. Reste à savoir quand, et par voie de conséquence, sur quelle(s) machine(s).

On voit ma maison !!

Mais parlons plus en détail de la démo. Au programme, 3 scènes possibles. La première, un petit atterrissage à Courchevel, sur une piste en pente donc. Petite précision pour les ignares (dont je faisais évidemment parti avant cette démo), les pistes en pente sont une nouveauté de cet épisode. Les atterrissages s’y font en montée, et les décollages en descente. La seconde scène nous propulsait à Seattle, pour un décollage suivi d’un survol de la ville, siège de Microsoft.

Enfin, la dernière scène nous permettait de survoler Naples et son port. Je ne vais pas refaire un pamphlet sur l’aspect graphique du jeu, mais je peux vous dire qu’après avoir vu un autre joueur survoler le port en rase motte, à quelques mètres au dessus de l’eau et des bateaux, c’est sacrément impressionnant. Je ne doute pas qu’en screenshot on aurait surement pu remarquer quelques textures ratées ou autre détail. Mais alors en mouvement, le wow effect est total.

De manière incompréhensible, j’ai donc constaté que le survol de mon village natal auvergnat et ses 700 âmes ne faisait pas parti des 3 scènes sélectionnées. Je me demande ce qui a pu faire préférer les Alpes à Asobo, alors que beaucoup de personnes connaissent déjà et y vont tous les ans ! Passé la déception, en bon français, j’ai tout de même choisi Courchevel.

On se retrouvait donc directement en vol au dessus des Alpes, et après un petit survol de village et un virage, il ne nous restait qu’à atterrir du mieux possible. Aidé d’un copilote en provenance directe des studios Asobo, j’ai pu réussir sans trop de mal ce premier atterrissage. Enfin jusqu’à ce que je me rende compte que je n’utilisais pas les freins correctement… et que mon avion termine sa course dans les sapins. Vexé à nouveau, on m’a laissé retenter et j’ai pu me poser avec, m’a t’on dit, un très beau score. Que voulez-vous, le talent, ça ne s’invente pas !

Sans les mains !

Côté gameplay, je ne pourrais malheureusement pas trop m’épancher, n’ayant absolument jamais piloté mieux qu’un drone, et encore. Toutefois, l’avion (un petit modèle français dont j’ai oublié le petit nom [MAJ 22/11 : Les personnes d’Asobo ont visibilement lu la preview, puisqu’elles m’ont reprécisé que c’était un DR400]) répond très bien, et a des réactions tout à fait cohérentes. L’inverse serait inquiétant dans le cadre d’une simulation me direz-vous ! Ne pouvant pas en dire plus, je peux toutefois vous parler du ressenti. Et franchement, dans les conditions de jeu dans lesquelles j’étais, c’était quand même le pied. J’aurais presque eu une petite goutte de sueur au front au moment où les roues ont enfin touché le sol. Et, malgré le talent dont je vous faisais part plus haut (et dont je ne doutais pas), j’ai également ressenti une petite pointe de satisfaction personnelle quand j’ai réussi à poser mon avion sur la piste. Plutôt bon signe !

Après avoir discuté avec plusieurs personnes de chez Asobo, j’ai tout de même quelques informations supplémentaires à vous communiquer. Tout d’abord, que les puristes se rassurent. Si vous aimez mettre 2h à démarrer votre avion avec une checklist en 42 pages, c’est normalement possible. A l’inverse, si votre truc c’est le vol et uniquement le vol, il est possible d’avoir un avion « prêt à décoller ». Il ne vous restera plus qu’à mettre les gaz pour partir au 7ème ciel.

On retrouve la même volonté d’accessibilité au niveau des conditions en vol. Le moteur physique du jeu, simulant de très nombreuses variables donc, sera toujours actif à 100%. Toutefois, afin de faciliter la vie aux néophytes, un certain nombre d’assistances pourront être activées au niveau des commandes. Ne vous attendez pas à jouer à Ace Combat néanmoins, l’idée est surtout d’empêcher les manœuvres trop brusques. Tout cela devrait empêcher les décrochages ou autres joyeusetés pouvant vous amener dans le décor, tout en maintenant un niveau de simulation satisfaisant.

Atterrissage en douceur

Enfin, nos échanges avec les personnes (adorables, vraiment) d’Asobo présentes sur place nous ont permis de récupérer ou confirmer quelques informations supplémentaires. On sait par exemple qu’il y aura un mode multijoueurs au lancement. Même si on ne sait pas encore exactement sous quelle forme. Il ne devrait en tout cas pas être possible de survoler le grand canyon à plusieurs tout de suite. On suppose alors que seule une gestion du traffic aérien sera disponible dans un premier temps. Si personne n’a voulu nous le confirmer, on a donc cru comprendre entre les lignes que le jeu se présenterait comme un « jeu service ». Il devrait donc être suivi sur la durée. Et avec un tel terrain de jeu, on ne peut pas dire que l’on soit surpris. Voilà que je me mets donc à rêver à un mode « scénario » avec des situations, extrêmes ou non, à gérer…

Vous l’aurez compris, je suis ressorti conquis par cette première présentation. Je ne sais pas si le jeu saura me tenir en haleine, la simulation n’étant pas vraiment mon truc. Mais rien que l’aspect « visite virtuelle » devrait déjà m’occuper un bon paquet d’heures… Mesdames messieurs de chez Asobo, si jamais vous avez besoin de quelqu’un pour un avis sur le rendu de l’Auvergne, je me porte volontaire !

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