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Test – Deep Ones, à réserver aux rétrogamers…

[vc_row][vc_column][vc_column_text]Deep Ones débarque le 11 avril sur Xbox One, un titre tout en pixel art et qui arrive d’un peu nulle part, enfin surtout des profondeurs du catalogue de Sometimes You. L’éditeur est spécialisé dans le jeu indépendant et on se retrouve donc après NORTH avec Deep Ones.

In ZX Spectrum We trust

De l’aveu des développeurs, Deep Ones est un hommage à l’un des premiers ordinateurs : le ZX Spectrum. « Chan-mé », vont dire les plus jeunes mais « c’est quoi papi Tinou ? » Alors premièrement tu vas te calmer jeune snapchateur car je n’étais pas né lorsque le bidule qui tournait à 3.5MHz est sorti et donc deuxièmement je ne suis pas si vieux ! Pour résumer : je ne suis pas certain qu’un Assassin’s Creed Origins peut tourné sur la machine… Avec Deep Ones nous faisons donc un saut dans le passé de plusieurs dizaines d’années pour se retrouver avec un bon jeu de plateforme coloré (oui quand même…) et qui fleure bon l’océan.

Avant de rentrer dans le vif du sujet, je me permets une digression concernant l’intérêt d’un tel hommage. A l’heure de la 4K Ultra HD et des jeux, même aux budgets serrés, alliant direction artistique et visuels bluffants, je me demande vraiment pourquoi des studios continuent de nous proposer de tels titres. Si vous appréciez lire mes ressentis, vous savez que je suis curieux de nature et ouvert à tout mais j’ai quand même un énorme doute à propos de Deep Ones. Clairement la cible visée sont les rétro-gamers. Clairement le jeu va être limité. Clairement le rétro-gaming 8 bits, au bout d’un moment…[/vc_column_text][vc_video link= »https://youtu.be/NTlYA3wZEMU » align= »center »][vc_column_text]

Frustration extrême…

Bon public malgré ma réticence au genre, je m’engage dans Deep Ones tel un explorateur d’un passé qui devrait rester vivace dans nos livres d’histoire dédiés au jeu vidéo. Narration lapidaire, mise en scène inexistante, graphismes 8 bits, plateforme à gogo, OK calme toi c’est le genre, la référence au ZX Spectrum, tout ça tout ça. Oui mais… non les mecs. Je n’éprouve aucun plaisir à recommencer x fois ce passage où une étoile de mer bouge dans tous les sens avec un timing serré comme ma ceinture pour m’empêcher de passer avec mon scaphandrier. Puis pourquoi il est là lui ? Oui j’ai vu que son sous-marin s’est fait attaquer par un gigantesque poulpe rouge au début du jeu. Oui j’ai compris de suite que ce serait le boss de fin. Et après ? On veut oublier.

Clairement je vais paraître extrêmement dur mais je ne vois pas qui, hormis des sadomasochistes, pourraient aimer aller jusqu’à la conclusion de Deep Ones. C’est une torture. Alors bien entendu je suis désolé pour l’éditeur et le studio pour qui le titre représente du temps, de l’investissement et du travail mais le résultat n’est tout simplement pas digérable. Deep Ones c’est la surenchère de la difficulté et pourtant j’aime aussi doser mes sessions de jeu par un titre exigeant. E-XI-GEANT si le principe s’y prête… Au sommet d’une colline dans un FPS entouré par 267 ennemis avec 3 chargeurs, oui. Quand il s’agit de sauter au-dessus d’un trou dans l’océan, non. C’est un jeu de plateforme, pas un Dark Souls les mecs, CALMEZ-VOUS !

L’aventure se boucle en 3 heures. Enfin. C’est une estimation qui sera soumise à deux variables : votre degré de tolérance et votre skill. J’ai demandé son avis à Tntnico, il n’a pas tenu 5 minutes. Non pas uniquement à cause de la difficulté mais parce qu’on ne s’amuse tout simplement pas. Triste constat et je veux bien faire l’effort de trouver quelques intérêts à Deep Ones.

Simple. Basique.

Ne m’en voulez pas pour cette référence musicale mais la formule est pour le coup limpide comme de l’eau de roche. Deep Ones est un hommage à une machine et à une époque où les productions vidéoludiques ne brillaient pas par leur diversité en termes de mécaniques de jeu. Ce qui n’est pas nécessairement un défaut ici. On comprend immédiatement ce que le jeu attend de nous : saut, évoluer entre des tirs ennemis, éviter des pièges, speedrun, etc. Le jeu introduit même quelques mécaniques au fur et à mesure de la progression, notamment la possibilité de tirer sur les ennemis. Du coup, Deep Ones est d’autant plus frustrant car il aurait pu offrir une expérience beaucoup plus gratifiante pour le joueur si la difficulté n’était pas aussi hardcore. À moins que justement vous ne soyez de ceux qui ne jurent que par la difficulté extrême d’un titre et que vous éprouvez un sentiment de pure extase lorsque vous finissez un tel titre.

Simple dans sa réalisation, que ce soit visuellement ou au niveau de nos tympans. Difficile d’émettre un avis puisque bien entendu certains en voyant ma séquence de gameplay vont se dire « bon dieu de merde qu’est-ce que c’est que ce truc ? » et vous avez totalement raison ! Mais je ne peux rien reprocher au titre puisqu’il a été pensé comme cela, je ne peux donc pas en attendre des graphismes époustouflants car on parle d’un titre censé tourner sur une bécane qui tournait à 16ko de mémoire vive. Donc oui c’est moche et vos oreilles saigneront au bout de 5 minutes mais c’est cohérent… Je vous ai réservé le meilleur pour la fin, le titre est optimisé Xbox One X, voilà.


Conclusion

Deep Ones se revendique de la ZX Spectrum donc nous avons affaire à un titre moche, à l’ambiance insipide et à des mécaniques simplistes. Le côté sado-maso d’une difficulté poussée dans ses travers fait que je n’ai pris aucun plaisir dans cette aventure. Je ne peux lui reprocher son manque de prise de risque à la vue de la volonté des développeurs de proposer un titre qui fait presque office de pièce de musée, je serais donc indulgent avec la note car pour les amateurs de retrogaming, Deep Ones peut avoir un intérêt.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

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