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Test – I Hate Running Backwards, un génocide sans mobile

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Autant vous le dire tout de suite, quand on m’a annoncé que j’allais tester I Hate Running Backwards, j’ai pris mon courage à deux mains, fermé les yeux en lançant le download et contenu mes interrogations concernant la présence d’un jeu typé mobile sur ma console de salon. Petite musique d’intro, swipe à droite pour commencer un clic sur le bouton A et c’est parti !

Simple, Basic

Binx Interactive, Croteam incubator et Devolver Digital se sont pliés en trois et nous livrent donc I Hate Running Backwards, un Run’n Gun à scrolling vertical à tendance Rogue dont l’accroche est dans le titre, on court à l’envers en haut de l’écran et on se débarrasse des hordes d’ennemis qui envahissent l’écran depuis le bas ! Derrière cette promesse d’une soirée en mode « un jour sans fin » se cachent heureusement quelques subtilités et quantité de nouveaux pouvoirs et personnages à débloquer afin de maintenir l’intérêt du joueur sur le long terme.

Première partie, premier choix de personnages parmi les trois proposés dont les statistiques varient en puissance de frappe comme en espérance de vie ! Je me décide pour Chux, le gros bras de la bande dont la puissance de feu importante est balancée par une cadence de tir plus faible, et me voilà devant un portail entouré de 6 stèles qui m’emmène fissa dans un désert aride et tout carré ! Visiblement le style voxel à la Minecraft fait des émules et il n’y a pas que cela qui frappe ; je m’aperçois bien vite que la majorité du jeu fait des emprunts aux univers de Croteam (Serious Sam) et Devolver Digital (Shadow Warrior) et il faut dire que bien que fouillis par moment, le jeu est plutôt agréable à regarder.

SroirraW irakl

Après être passé de vie à trépas en l’espace d’une poignée de secondes, je repars à l’assaut pour un deuxième run d’une session de jeu qui aura duré bien plus longtemps que mes premières impressions ne m’auraient laissé supposer !

Attardons-nous un moment sur les subtilités de gameplay qui nous font remettre une pièce dans la machine pour un ultime run avant d’aller se coucher. Les niveaux d’I Hate Running Backwards sont entièrement procéduraux et destructibles. Une mécanique intéressante qui devient lucrative au final puisque les parties détruites viendront alimenter un compteur cis en haut de l’écran. Une fois la jauge remplie vous aurez la possibilité de débloquer une compétence qui vous accompagnera jusqu’à ce que la mort vous sépare. Cela va d’un cœur de vie supplémentaire à l’accroissement de votre vitesse de tir en passant par une apparition d’armes ou de munitions plus régulière !

Les différents environnements proposés sont variés et recèlent chacun leur lot de pièges, champs de mines et autres bidons explosifs ! La menace est partout et la pression permanente ! Notre personnage dispose heureusement de quelques atouts nous permettant de faire face, une pétoire de base, une arme spéciale à ramasser sur le terrain et une arme secondaire disponible sous réserve de récupérer les caisses de munitions disséminées sur le parcours. Rajoutez à cela une attaque spéciale chargée après avoir décimé un nombre suffisant d’ennemis et une attaque de mêlée très utile pour la destruction de bâtiment et se sortir de mauvais pas, elle aussi liée à un cool down.

This side Up

Qui dit Rogue dit loot aléatoire et éléments déblocables, I Hate Running Backwards ne déroge pas à la règle et propose une dynamique de progression intéressante, mais non dénuée de défaut. En effet, la quantité au début relativement restreinte, votre liste de pouvoir spécial et de personnages est synchronisée sur vos succès ! C’est donc pas moins de 9 personnages supplémentaires, et 24 armes spéciales qui seront à votre disposition à partir du moment où vous aurez retourné le jeu de fond en comble et éliminé les boss des six niveaux correspondants !

De quoi occuper quelques soirées pluvieuses durant l’été qui s’en vient. Sachez finalement qu’à partir du moment où vous aurez dézingué le boss d’un niveau, il vous sera possible de sélectionner une difficulté plus élevée a partie du point de spawn en frappant la statue du boss correspondant (les 6 stèles dont je vous parlais plus avant), mais également de rejoindre l’environnement désiré en bifurquant dans les portails adéquats en début de partie. Malin !

Un pied devant l’autre

Techniquement solide malgré la quantité d’effet affiché, le jeu tourne en soixante images secondes et n’est jamais pris à défaut. On regrettera juste un antialiasing un peu faiblard et un chargement un poil trop long, mais nécessaire à la génération du niveau lorsque l’on choisit de recommencer directement. Côté oreille on se réjouit de ne pas subir de lassitude face à des airs que vous écouterez souvent sans que ceux-ci soient couverts par les cris des kamikazes sans têtes vous ruant dessus !

On the road again

Surprenant et addictif n’était pas les premier qualificatifs que j’avais en tête avant de me lancer dans I Hate Running Backwards, et pourtant il faut bien avouer qu’entre la réalisation sans failles et un gameplay nerveux et accrocheur, le plaisir est vraiment au rendez-vous!  J’émets quand même une réserve quant au système de progression qui fait que son personnage ne devient pas vraiment plus fort au fil des parties, qui est contrebalancée par la possibilité de repartir depuis le niveau débloqué. À l’école du skill on y entre, mais jamais à reculons !

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