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Test – Infliction Extended Cut, même pas peur !

Vous aimez les jeux d’horreur ? Bon, sur console, vous devez être sevrés. Et ce n’est pas avec Layers of Fear que vous avez fait péter votre record de battements par minute, pour prendre un exemple sur lequel je me suis passablement ennuyé. Marcher dans une maison lugubre, richement décorée et servant plus de galerie de peintures macabres qu’autre chose… J’ai connu plus palpitant. Faire peur, c’est comme faire rire, cela ne s’improvise pas, ça demande du talent, du rythme et j’arrête là le cours, on se fait déjà passablement ch***. Bon, que donne cet énième jeu d’horreur en vue subjective ? C’est ce que je vous propose de découvrir dans le test d’Infliction Extended Cut.

Condition du test : Bibi dans le noir, au casque et avec mon panda à coté de moi.

Il était une fois…

L’action d’IEC se passe intégralement dans un pavillon anonyme d’une banlieue américaine comme il devait en exister des milliers à la fin des années 90. Passé ce cadre assez quelconque, ce qui sort de l’ordinaire et qui fait le sel de cette escapade horrifique est plutôt la manière dont s’articule le récit. On déroule sur plusieurs décennies le fil d’un drame familial glauquissime. Je n’en dis pas plus évidement, mais à travers les documents récupérés et autres souvenirs révélés, on découvre un huit clos glaçant d’une famille laminée par un drame fondateur qui ne peut laisser indifférent.

Ouah, je viens de pitcher le truc de manière magistrale… sans doute un peu trop car dans les faits, si le fond est assez prenant, la forme en limite la portée. On se balade pendant deux heures en vue subjective dans une maison plongée dans le noir, avec une lampe torche éclairant des décors à la qualité graphique d’un autre temps. Sur fond de musique vaguement crispante, des craquements de parquet, de portes qui grincent, des bruits de pas mettent une ambiance assez factice pendant la première partie d’IEC. Par la suite, un décorum archi-classique de film d’horreur à base d’hôpital psychiatrique ou d’abattoir s’invitera à la fête. Où la peur n’est pas invitée… C’est bien clair, j’ai dû sursauter deux fois en tout et pour tout. Pas fou.

« Tu peux te cacher mais tu ne peux pas fuir »

Ah ça c’est sûr, notre personnage étant incapable de courir, on ne craint pas allez loin. Pas grave, car dès qu’on a compris qu’IEC nous mène tout du long par le bout du nez, on se contente d’avancer, de remplir l’objectif en cours et basta. Il y a bien quelques énigmes mais elles ne sont pas d’un niveau extravagant. Là où par contre je suis impressionné, c’est sur le soin apporté aux peintures disséminées dans ce pavillon sans âme. De plus en plus glauques et inspirées, c’est une réussite et elles participent à nous montrer dans quel état se trouve non pas juste le protagoniste mais bien toute la petite famille.

Techniquement, IEC est assez moche. Bon heureusement, pendant les deux heures, je n’ai rencontré aucun bug bloquant ma progression, ni de crash. Le jeu est en anglais sous titré. Et surtout blindé de références à la pop culture. C’est bien simple entre toutes les VHS, jeux vidéo et autres CD musicaux qui traînent, capter l’original devient un mini jeu dans le jeu. Sympa.

Conclusion

Quand j’ai atteint le générique de fin, Infliction Extended Cut m’a laissé sur un bilan assez contrasté. Perso, je n’aime pas trop me faire balader par un jeu (aucune liberté, aucun choix, des scripts à foison)… même si cela sert clairement le récit et à instaurer une certaine folie. Par contre, sur le fond et à défaut de frémir, IEC nous sert un huit clos familial qui a de quoi séduire les aficionados de récits glauques.


Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
Contraste élevé (réticule de visée)  Sous-titres avec indications d’ambiance
Taille couleur de police  Identification de la personne qui parle
Marquage des ennemis  Police personnalisable
Interface personnalisable  Couleur de police personnalisable
Couleur minicarte personnalisable  Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
Option daltonisme Sons ambiants signalés (informe sur présence)
Option Text to speech  
Ralentissement du jeu  

Conditions de test

  Détails TV4K   Jeu fourni par l’éditeuroui
  ConsoleXbox One X   Temps passé sur le jeu2 heures
  Niveau de difficultén.a.   Jeu terminéoui
4 Comments

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