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JukeXbox – Piste 10 | Dead Rising

Bibi

Published

20 août 2020

Avec JukeXbox, nous vous proposons chaque semaine de découvrir les bandes originales des jeux sortis sur Xbox qui ont marqué l’équipe de la XboxSquad. Cette semaine, Bibi revient à ses premiers pas sur Xbox 360, avec Dead Rising.

Dead Rising, c’est un retour à l’enfance, un rêve de gosse, non ? Pouvoir faire ce qu’on veut dans un magasin rien que pour soi, se gaver de cochonneries, faire tout et surtout n’importe quoi. Ah oui, il y a un petit détail : le centre commercial est envahi de zombies, de survivants, et de psychopathes. Et il est bien sûr un hommage assumé (mais pas officiel ^^) au cultissime Zombie (1978) de Georges Romero, film majeur de l’horreur et m’ayant bouleversé. Car dès lors, je le rêvais en jeu vidéo, et Capcom l’a fait en 2006 et m’a même poussé à m’équiper d’une Xbox 360. Oui, Dead Rising fût mon premier jeu sur cette vénérable console, autant dire que 15 ans après, j’en garde d’autant plus un doux souvenir.

Surtout que dès le menu principal, sous la forme d’une vue extérieure du Mall où se traînent péniblement deux ou trois zombies, une musique inquiétante et nimbée de mystère nous accueille. On s’imagine déjà aux aguets, en hyper vigilance au moindre bruit de pas, se tenant prêt à en découdre. Des sonorités qui rappellent celles reprises plus tard dans le show télé The Walking Dead par exemple, ou dans de nombreux films d’horreur. Bref, le ton est donné… Quoique…, car dans ce beat’em all/survie/horreur, la dimension parodique et humoristique est telle qu’on ne tremble jamais véritablement, même quand submergé par les très nombreux zombies affichés à l’écran. Impressionnant pour l’époque. En tout cas, moi, j’avais les yeux grands comme ça et c’était le kiff total.

Alors j’en viens véritablement à la musique in-game… Enfin me direz-vous, et je dois dire que les morceaux accompagnant les combats de psychopathes ou autres séquences d’action ou horrifiques sont assez quelconques. Non, les morceaux qui m’ont durablement marqué sont ceux accompagnant Franck West dans son exploration quasi enfantine de chaque recoin du centre commercial. Des sonorités qui entrent dans la tête sans vouloir s’en échapper, dignes des plus grands tubes diffusés en ascenseur. Ces mélodies sont de prime abord agaçantes, pénibles et redondantes mais au final, je me surprenais à me dandiner, à hocher la tête en rythme et à les aimer, tout simplement. Et 15 ans après, il m’arrive encore avec mon meilleur ami, depuis 15 ans lui aussi (tiens donc), fan de Z aussi (hasard ?), à les fredonner en groupe d’amis. Car elles sont pour toujours intimement gravées en moi, elles me rappellent sans doute ce jeune Bibi, béat devant Zombie. Puis plus tard, ce jeune homme rentrant chez lui, tout sourire, serrant précautionneusement contre lui un sac contenant sa toute nouvelle console et Dead Rising, prêt à vivre son rêve. Déambuler dans un centre commercial rempli de Z.