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Test – Maid of Sker, de l’épouvante à couper le souffle ?

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Moi j’ai un contentieux avec les jeux d’horreur. Attention, hein, j’aime bien sursauter à l’occasion, ce n’est pas ça le souci. Non le gros problème, c’est l’absence d’adversité, de PNJ flippants. L’exemple le plus frappant qui me vient en tête est Layers of Fear. Atmosphère oppressante, certes, direction artistique inspirée, j’en conviens, mais dès que j’ai capté que je ne rencontrerai aucun monstre/ennemi, pas le moindre stress à l’horizon. Ballot. Alors quand vient Maid of Sker, personne à XboxSquad est particulièrement chaud ou dispo pour le tester, donc je me lance avec assez peu d’espoir de frissonner. Cette production de Wales Interactive va-t-elle me faire sursauter ? Je vous propose de le découvrir, dans le test de Maid of Sker.

L’antre de la folie

En cette belle année 1897, soyez les bienvenu.e.s sur Sker Island ! Ce petit morceau du Pays de Galles vaut surtout pour son hôtel luxueux, détenu par une famille assez cachottière pour ne pas en dire plus. Et vous, Thomas Evans, eh bien pas de bol, vous recevez un message de votre fiancée, Elisabeth, la fille des proprios vous demandant de la libérer ! Elle est en effet retenue prisonnière depuis qu’elle a essayé de fuir l’hôtel, lassée sans doute d’en être l’attraction principale, étant une chanteuse de grand talent, donc la voix semble même détenir un bien étrange pouvoir… Anyway, c’est une super occasion de faire la rencontre avec la belle-famille, non ?

La rencontre tourne court. À votre arrivée, l’hôtel est vide, plongé dans une obscurité surnaturelle et à l’atmosphère suffocante. Le téléphone du hall sonne. C’est Elisabeth. Elle est bien détenue ici et vous demande de rassembler quatre enregistrements de sa voix pour pouvoir la libérer. Sans plus d’explication, Thomas se lance dans l’exploration de cet édifice magnifiquement lugubre, macabrement immense. Les cartes façon Resident Evil ne seront pas de trop pour s’y retrouver ! Et autre « emprunt » à la licence de Capcom, votre progression est rythmée par la découverte de clés aux formes pas du tout flippantes (en fait si) permettant de s’enfoncer de plus en plus profond dans la folie. Thomas se fige. N’aurait-il pas entendu un pas ?

Jump Sker

Maid of Sker nous dépeint un conte folklorique gallois, un huit clos familial macabre et malsain, dans un hôtel envahi par endroit d’hommes sans visage, aveugles et à la démarche lourde, comme si toutes les souffrances du monde leur faisaient ployer l’échine. Dans ce jeu d’épouvante à la première personne, votre meilleure chance reste la furtivité. Surtout qu’un membre de la famille vous donnera du fil à retordre ! Un dérageant mélange de Mr X et Nemesis de Resident Evil et de l’Epouvantail, autant vous dire qu’il m’a fait suer le bougre. L’occasion de soulever que le design des ennemis est très réussi, entre Silent Hill et un coté victorien participant à faire de Maid of Sker une chouette expérience stressante.

Stressante seulement ? Pendant les quatre heures que m’ont demandé l’histoire, à part quelques bons jump scares et la petite angoisse quand un ennemi vous frôle, pas de grande peur. Néanmoins, l’ambiance vaut clairement le coup. L’hôtel est baigné dans une atmosphère lourde et pesante et a un petit je-ne-sais-quoi du Rapture de Bioshock, comme figé, vitrifié et momifié. Et le fait de devoir retenir son souffle pour ne pas être trahi par celui-ci nous embarque instantanément dans ce récit qui demandera aux plus acharnés d’être parcouru plusieurs fois. En effet, Maid Of Sker dispose de deux fins, trois modes de difficulté et de nombreux éléments à collecter.

La mélodie du bonheur

Avec ces fiancés maudits que sont Elisabeth et Thomas, tous deux mélomanes, on comprend vite que la musique sera au centre de Maid of Sker. La musique et le son en général. Dans ce vaste jeu de chat et de la souris, on est d’accord que le silence sera d’or pour ne pas se faire remarquer mais aussi, on croisera des gramophones (servant de point de sauvegarde) diffusant des enregistrements familiaux parfois touchants, souvent malsains. Mais ce n’est pas tout, au fil de votre exploration, entre deux énigmes résolues et des ennemis évités, vous récupérerez un dispositif sonore bien étrange mais pratique, permettant d’étourdir les épouvantails et se sortit de bien fâcheuses situations.

Les compositions musicales sont le plus souvent jouées au piano, mélancoliques et minimalistes et concourent à ce que Maid of Sker soit un bon jeu d’épouvante. Pour couronner le tout, je souligne que tous les dialogues sont traduits en français.

Conclusion

Maid of Sker est une réussite. 13. Au détour d’un couloir, on s’attendrait presque à croiser Cthulhu. L’exploration de l’hôtel rappellera de bons souvenirs aux fans de Resident Evil et réserve quelques bonnes énigmes pas trop corsées. Avec ses deux fins, ses documents à récupérer et ses succès requérant pas exemple de ne pas prendre de coups ou de sauvegarder, Maid of Sker dispose même d’une excellente rejouabilité. Un luxe dans ce genre. Aussi luxueux que l’Hôtel Sker. Il reste de la place. Je vous réserve une chambre ?


Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
Contraste élevé (réticule de visée) Sous-titres avec indications d’ambiance
Taille couleur de police  Identification de la personne qui parle
Marquage des ennemis  Police personnalisable
Interface personnalisable  Couleur de police personnalisable
Couleur minicarte personnalisable  Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
Option daltonisme Sons ambiants signalés (informe sur présence)
Option Text to speech  
Ralentissement du jeu  

Conditions de test

  Détails TV4K   Jeu fourni par l’éditeuroui
  ConsoleXbox One X   Temps passé sur le jeu4 heures
  Niveau de difficulténormal   Jeu terminéoui
2 Comments

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