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Test – Mortal Shell Enhanced Edition, un court mais bon “Souls”

Mortal-Shell-Cover-MS

Sorti au mois d’août 2020, avant donc l’avènement de la nouvelle génération, voici qu’une version “Enhanced” nous parvient, avec la petite mention X|S qui va bien. Bon, je n’ai pas fait Mortal Shell pendant l’été. Alors comment comparer ? Ah ah !? J’ai la parade. Et celle-ci s’appelle Spirco. Ce brillant jeune homme a fait les deux versions et va être d’une aide précieuse lors de ce test.  

Un univers sombre et surtout incompréhensible

Je ne vais pas revenir sur la saga des Dark Souls. Tout le monde connait son excellence, la portée qu’elle a eue et a toujours, et pour longtemps, au sein de cette industrie. Mais oui, il suffit de papoter cinq minutes avec un ou une pote à propos d’un jeu et BIM ! Dans 60% des cas, il y a 100% de chance qu’un “ouais il y a ci ou on peut faire ça, comme dans un Souls”.  C’est assez incroyable. Et ce qui l’est, et courageux pour l’occasion, ce sont les développeurs s’attaquant à cet Everest. Alors, que donne la tentative (améliorée pour le coup) de Cold Symmetry ? D’abord il faut observer plusieurs règles. Qui a dit « clichés » ? La première, proposer un lore archi-sombre et surtout abscons. C’est indispensable car ça fait genre, c’est super cool. Alors que non. On pane que dalle et c’est dommage car le protagoniste est très intrigant. 

Imaginez donc ! Celui-ci émerge de ce qu’on pourrait qualifier de bain primordial ou d’une vieille mare moisie, c’est selon. Son aspect rappelle un peu les androïdes nacrés de Westworld… Car tout le propos de Mortal Shell est de trouver une nouvelle enveloppe/armure à posséder, littéralement, viscéralement, et en libérer les pouvoirs. Chacune possède évidement ses propres atouts, contraintes et serviront en quelque sorte de “classe” pour votre perso.  

Note du testeur : l’expression rigolote « Dans 60% des cas, il y a 100% de chance que… » provient d’un film dont je ne me souviens plus du nom. Emoticône triste. Il me semble que c’est « Anchorman: The Legend of Ron Burgundy » mais pas sûr.

 

T’es dans un « Souls » quand tu ne comprends rien au descriptif d’un objet

Au-delà des combats, de l’exploration, Mortal Shell singe Dark Souls jusqu’au hub, avec son lot de PNJ habituels. Ça en devient même un peu triste et routinier. Comme d’habitude, une femme mystérieuse “guide” le protagoniste avec des propos ésotériques. Et surtout, lui permet d’améliorer les enveloppes grâce à des ressources chopées sur les monstres et boss. On retrouve également un marchand ventripotent aux articles hors de prix, en tout cas, au début de l’aventure. Enfin, un atelier est là aussi pour améliorer les quelques armes. Bref, rien de bien original, on est d’accord. Ah, par contre, on rencontre un énorme golgolth enchainé, le pauvre. Et le libérer sera le fil conducteur de l’aventure à coup de boss monstrueux à poutrer, ce qui prend environ 15 heures. 

N’est pas From Software qui veut. Les décors sont macabrement et magnifiquement réussis, avec quelques panoramas à s’en décrocher la mâchoire. Mais le level design ne promet pas des dingueries baroques et grandiloquentes à la hauteur de Dark Souls. Attention, l’exploration reste tout de même plaisante et gratifiante ! De son côté, le bestiaire est lui aussi de qualité, avec des créatures en pleine décomposition. Par contre, on a assez vite la vilaine sensation de tout le temps défoncer le même skin de zombies par exemple.  

Les fioles d’Estus ? C’est pour les noobs

Les combats sortent quelque peu de l’ordinaire avec la notion d’endurcissement. Cette technique permet de se renforcer considérablement et instantanément pendant quelques secondes pour contrer des attaques colossales ou asséner des coups monstrueux. Ajoutez à cela un système de parade qui soigne au passage et vous obtenez des combats tactiques qui demanderont patience et rigueur. Car en l’absence de fiole d’Estus, se soigner devient vite un enjeu crucial et la parade, indispensable. Bon, il y a bien quelques champignons pour récupérer des HP mais ils atteignent vite leur limite. 

La véritable plus-value de cette édition est évidement le combo 4K/60 FPS qui régale. Le rendu à l’écran et manette en main est soyeux. C’est un confort absolu de contrôler cet avatar et d’en baver sans aucune baisse de framerate. Du velours. La partie sonore n’est pas en reste avec des compositions musicales riches et en symbiose avec la direction artistique. Classique donc, mais cela reste très au-dessus de la moyenne, sombre et grandiose à souhait. 

Conclusion

Mortal Shell reprend la formule de Dark Souls avec un classicisme à la limite du plagiat pour les mauvaises langues, ou un hommage appuyé pour les plus indulgents. Heureusement que quelques nouveautés apportent un vent de fraicheur bienvenu, avec l’endurcissement et le système de soin. Moins inspiré au niveau du level design que le maître du genre, Mortal Shell se pare tout de même d’une direction artistique de grande qualité pour une aventure exigeante. Et le combo 4K/60 FPS rend l’aventure encore plus agréable, même si celle-ci ne dure qu’une quinzaine d’heures. 

Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
Contraste élevé (réticule de visée) Sous-titres avec indications d’ambiance
Taille couleur de police  Identification de la personne qui parle
Marquage des ennemis  Police personnalisable
Interface personnalisable  Couleur de police personnalisable
Couleur minicarte personnalisable  Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
Option daltonisme Sons ambiants signalés (informe sur présence)
Option Text to speech  
Ralentissement du jeu  

Conditions de test

  Détails TV4K   Jeu fourni par l’éditeuroui
  ConsoleXbox Series X   Temps passé sur le jeu20 heures (pour Spirco)
  Niveau de difficultéNA   Jeu terminéoui (pour Spirco, mon héros)

  

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