Connect with us

Hi, what are you looking for?

Actualité

Test – Mundaun, plongée dans le folklore suisse

mundaun-fusil-chalet

Le folklore européen, à coup de loups-garous, de sorcières, de vampires, on connait. En gros. Mais celui nous venant de Suisse. Ah ! Voilà qui est original !? Et oui, la république fédérale helvétique, c’est bien plus que les montres, le chocolat et Roger Federer. C’est ce que Mundaun nous propose de découvrir sous la forme d’un conte horrifique. Et il le fait bien en plus ! Je vous en dis plus dans ce test. 

 

Retour du fils prodigue

Tout commence par un retour aux sources. À la suite de la mort de son grand père, Curdin rentre chez lui, à Mundaun. Cette très petite bourgade suisse est nichée au sommet de quelconque montagne de carte postale. Encerclée de nuages infinis, elle semble comme flotter hors du temps et de l’espace. Et c’est ici que va se jouer le destin non seulement du jeune homme mais également de la ville et de ses quelques habitants. En effet, une malédiction a frappé et a emporté le grand père. Pourquoi ? Comment la lever ? À quel prix ? Ce sera à Curdin de le découvrir à travers une aventure de six heures mais disposant de trois fins différentes. 

Mais quelle idée aussi de vouloir duper et se croire plus malin qu’une entité millénaire et aux pouvoirs inconcevables ? Papy a bien merdé sur ce coup-là mais Curdin va découvrir l’envers du décor dans cette plongée dépaysante dans la culture suisse. Et pas non plus n’importe laquelle ! Les personnages parlent le Romanche, une langue à la musicalité certaine et qui participe à rendre les dialogues à la fois exotiques et séduisants à l’oreille. Heureusement, le tout est sous-titré en français et correctement en plus, pour ne rien gâcher. 

Taillé comme un Curdin

Mundaun se présente sous la forme d’un jeu d’aventure et réflexion en vue à la première personne. Mais évidemment ce qui frappe dès les premiers instants, ce sont les graphismes dessinés à la main, tout en noir et blanc. Bon, le résultat n’est pas non plus d’une beauté renversante mais j’avoue que ça a du cachet, de la patine. Surtout que le jeu tourne en 60 ips, de quoi se plonger sereinement dans cet enfer sans tourner de l’œil. 

Recherches d’indices et de documents, résolution d’énigmes et même combats contre des créatures aux animations hyper raides, Curdin ne va pas trop en baver pour arriver à ses fins. Surtout qu’il sera aidé par un journal de quêtes qui limitera fortement l’errance de type “bon, je dois faire quoi maintenant”. Ouf, nous voilà sauvés. Bon par contre, l’exploration est limitée par la “prescience” du héros qui force à faire demi-tour car il n’est qu’il n’est pas encore temps d’aller par là. Super, merci. Tu ne peux pas me prédire le numéro du Loto ? Ça m’éviterait un tour en DeLorean et d’aller faucher un almanach à Pierre Cardin. 

 

Même pas peur

Mais ce n’est pas tout ! Curdin peut même améliorer ses stats de résistance à la peur, sa force ou même son habileté au tir. Il y a même un véhicule qui, cela m’a surpris, est très facile à conduire. Je m’attendais bien sûr à une purge à quatre roues mais ravi d’avoir été contredit. Bref, quelques fonctionnalités originales pour le genre de titre horrifique à la vue en première personne. 

Mundaun ne fait pas peur. Ah si, une fois, j’ai vaguement sursauté à l’occasion d’un jump scare mais c’est bien tout. Par contre, quelques moments avec le “croque-mitaine” local instaurent tout de même une ambiance malsaine. Mais ces rencontres sont rares, tout comme les phases d’action, dans une région où il ne se passera pas grand-chose au final de bien trépidant. Ainsi, la grande majorité de l’aventure est au final assez zen, souvent sans musique. Calme. Tranquille. Suisse.  

 

Conclusion

Le principal intérêt de Mundaun réside surtout et principalement dans le plaisir de découvrir une “mythologie” suisse totalement ignorée. Ainsi qu’une langue en voix de disparition (la faute est intentionnelle, chère relectrice^^), le romanche qui donne toute sa saveur à l’aventure et aux dialogues. Sans parler de la direction artistique qui avec son rendu “à la main” et noir et blanc nous propose une patine en adéquation avec l’histoire de malédiction. Car au final, ce n’est ni avec ses énigmes très faciles ni avec sa linéarité que le titre se démarquerait. Reste un honnête jeu d’aventures qui occupera une dizaine d’heures pour voir les trois fins.

Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
Contraste élevé (réticule de visée) Sous-titres avec indications d’ambiance
Taille couleur de police  Identification de la personne qui parle
Marquage des ennemis  Police personnalisable
Interface personnalisable  Couleur de police personnalisable
Couleur minicarte personnalisable  Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
Option daltonisme Sons ambiants signalés (informe sur présence)
Option Text to speech  
Ralentissement du jeu  

Conditions de test

  Détails TV4K   Jeu fourni par l’éditeuroui
  ConsoleXbox Series X   Temps passé sur le jeu6 heures
  Niveau de difficulténormal   Jeu terminéoui

 

Click to comment

You must be logged in to post a comment Login

Leave a Reply

Copyright ©2023 XboxSquad.fr