Chasing Static ou l’art de maîtriser les graphismes de la PS1 sur next gen

Sur internet il est courant que les jeux connaissent une version « demake ». À l’inverse d’un remake, ici nous parlons bien d’un downgrade graphique. C’est le cas par exemple pour Cyberpunk 2077 qui a connu un demake de qualité créée par des fans. Dans Chasing Static, le titre reprend l’idée et pousse le concept jusqu’au bout. En effet, ici le jeu entier est un hommage à l’ère de la PlayStation 1 et plus précisément aux jeux d’horreur comme Silent Hill. C’est l’œuvre des développeurs de Headware Games.

L’ère PlayStation a connu tellement de grands jeux d’horreur qui ont eu un impact sur moi et m’ont donné des cauchemars pendant des années… Chasing Static est ma tentative de rendre hommage à ces classiques et à ce style visuel tout en effrayant une toute nouvelle génération avec des idées que je fais percoler depuis un moment.

Nathan Hamley, fondateur du studio Headware Games.

Chasing Static, c’était mieux avant ?

Le jeu édité par Ratalaika Games vous fera-t-il peur ? Tout commence en pleine nuit, lorsqu’une violente tempête frappe le nord du Pays de Galles. Chris Selwood trouve donc refuge dans un petit café isolé en bord de route. Malheureusement, Chris fût témoin d’un spectacle horrible ! En effet, la serveuse du café est retrouvé clouée au plafond ! Notre protagoniste perd donc connaissance avant de se réveiller dans un cauchemar.

Vous devrez explorer les alentours et essayer de survivre dans ce village énigmatique. Comme précisé dans l’introduction, les développeurs puisent leurs inspirations dans l’ère de la PlayStation 1 mais aussi dans les films d’horreur des années 80. Si vous n’avez pas peur des expériences atypiques, alors Chasing Static devrait vous plaire. Car si le jeu propose des graphismes old-gen, les mécaniques, elles, sont bien au goût du jour.

Cette nouvelle expérience est prévue sur Xbox One et Series pour le troisième trimestre de l’année. Cependant, ne vous attendez pas à un jeu long car les développeurs ont précisé qu’il suffira d’environ deux heures pour en voir le bout.

Bande-annonce