Test – In rays of the Light, une courte balade sans intérêt

Ah se balader. Ça manque, non ? Surtout sans arrière-pensées ni suspicion dès qu’on croise un quidam. Heureusement qu’il y a le virtuel pour s’évader. Dernièrement, Bibi a pu être aperçu en Norvège puis en Angleterre. Ou sur les champs de bataille de PUBG… Alors quand un jeu promet une excursion dans un monde post apocalyptique, post soviétique, je prends directement un billet et je vous dis tout dans le test de In rays of the Light. Alerte Spoiler, sur TripAdvisor, je ne mettrai même pas une étoile. 

Oh, une quête méditative !

Sans plus de présentation ou de mise en situation, nous incarnons un homme ou une femme perdu·e dans un ancien centre soviétique à l’abandon. On ne sait pas ce qu’il ou elle fout là mais bon, admettons. Non parce que moi, comme ça, de prime abord, les ambiances post apo russe, j’adore ! Entre la trilogie de METRO, S.T.A.L.K.E.R. en son temps, j’ai déjà eu pas mal à me mettre sous la dent. Et j’avoue avoir toujours autant de plaisir à plonger dans cette vision tragiquement sombre qu’ont les Slaves pour un futur qui ne sera pas du TOUT radieux. Radioactif, oui, mais alors certainement pas radieux.  

Bon, qu’y a-t-il à faire dans cette installation ? Buter des ennemis ? Non. Le tuyau en main, qui rappelle rageusement le mythique Condemned : Criminal Origins, ne sert qu’à débloquer quelques portes. Aucun PNJ à l’horizon. Alors dès que je m’en suis rendu compte, autant vous dire que les artifices comme de la musique dissonante ou des bruits de pas m’ont semblé bien tristes et artificiels. De l’exploration ? Oui, le complexe sur de multiples niveaux dispose de son (petit) lot de secrets, de notes et de références à la pop culture. Mais même sur Series X, le manque de fluidité freine très vite les velléités. Alors résoudre des énigmes ? Oui, basées sur l’observation, la logique et la collecte d’objets, elles s’avèrent assez simples. Juste rendues pénibles par la technique défaillante du titre. 

Oh, de magnifiques graphismes !

Attention, digression mais pas tant que ça. Car s’il y a bien un truc qui m’exaspère et fait perdre toute crédibilité à un jeu, c’est bien le blabla marketeux dans le Store. Non mais faut être bien assis pour l‘encaisser sans tomber à la renverse. Sérieusement. Une “quête méditative”, ouais bref, on va marcher et c’est tout. “Magnifiques graphismes”, non là ce n’est juste pas permis d’être à ce point de mauvaise foi. In rays of the Light est affreux. L’expérience manette en main est désagréable sur de longues sessions. Heureusement, le jeu se termine en moins de trois heures, je n’ai pas eu le temps de vomir. 

“Musique mélodieuse”. Bon ok, celui-là je l’accorde (^^). Les quelques notes de piano font toujours ce petit effet intimiste et intrigant. Mais vite ruiné par la technique et les bruitages censés être un minimum angoissant alors que pas du tout. À noter que In rays of the Light dispose de deux fins. Mais mérite-t-il d’y consacrer pour autant deux runs ? Pour moi, non.

Conclusion

In rays of the Light est un… C’est quoi d’ailleurs ? J’allais dire un simulateur de marche mais même cet aspect-là est raté et peut même rendre malade. Un puzzle game ? Oui il y a des énigmes mais trop faciles. Et l’exploration est rendue franchement pénible à cause de la technique défaillante. Alors que reste-t-il ? Quelques G à gratter tout au plus.

Note : In rays of the Light n’est pas traduit en français. Seuls l’anglais, l’allemand et le russe sont proposés. 

Critères d’accessibilité

Conditions de test