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Test – Last Stop, terminus, tout le monde descend !

Quand Variable State, les développeurs de Virginia, font confiance à Annapurna Interactive pour éditer leur nouvelle œuvre, on peut se dire que ça part sur une bonne voie. Mais est-ce que l’histoire amène le joueur à bon port ? Ou le wagon a-t-il déraillé avant l’arrivée ?

X : Regarder un nouvel épisode de Twilight Zone

Last Stop, qu’est-ce que c’est ? C’est un jeu narratif dont l’intrigue se déroule à Londres. Ou devrais-je dire, “les intrigues”. En effet, le titre propose trois histoires en une : “Poupées en papier”, “Affaires intérieures” et “Étranger = Danger”. Chacune se divise en plusieurs chapitres, et met un personnage différent en scène. John Smith, un père célibataire dont la santé décline. Meena Hughes, qui travaille dans un complexe militaire et qui a du mal à jongler entre sa vie professionnelle et personnelle. Et enfin Donna Adeleke, une ado un peu rebelle.

Chacun de ces trois héros va être confronté à une situation qui sort plus ou moins de l’ordinaire. On s’amusera au passage à constater que tout ce petit monde est au final assez connecté, puisque des personnages secondaires apparaissent dans plusieurs intrigues.

Si certaines scènes ont un goût de déjà-vu, que ce soit dans des films ou dans la littérature, le tout reste quand même efficace et incite à continuer les histoires. Le fait d’être obligé d’alterner entre chaque personnage avant de passer au chapitre suivant apporte un petit peu de variété, et permet également de rythmer le récit.

Y : Reprendre sa partie de Life is Strange

Last Stop propose une mise en scène cinématographique de qualité. Les plans sont bien choisis et l’emplacement de la caméra indique de façon subtile la direction à prendre pour avancer dans l’intrigue. Malin. Malheureusement, les changements de zone nous font souvent perdre de vue notre personnage. De plus, les animations sont parfois étranges. Lors des phases de déplacements, si un PNJ vous suit, ses trajectoires seront souvent chaotiques, ce qui peut facilement faire sortir du récit.

Le titre bénéficie de jolis graphismes rappelant les films d’animation. Les développeurs ont cependant voulu mettre l’accent sur les personnages principaux et l’action, quitte à en délaisser le reste. En effet, les PNJ avec lesquels il n’y a aucune interaction n’ont, par exemple, pas de visage. Si l’effet est peut-être voulu, il n’en reste pas moins désagréable à observer, je trouve.

Du côté du son, j’ai vraiment apprécié les musiques de Last Stop. Ces dernières s’adaptent au personnage avec lequel on joue, et elles sont variées. Si les voix sont en anglais, les dialogues ont été traduits en français. Malgré la présence de quelques erreurs de traduction, ces dernières n’empêchent heureusement pas la bonne compréhension du récit.

B : Lire un bouquin de SF

Le gros point faible de Last Stop réside dans les choix de dialogues. Tout d’abord, certains souffrent d’une traduction un peu bancale (on y revient). Il m’est arrivé de sélectionner une option qui s’est révélée être assez lointaine de ce que je voulais répondre, c’est frustrant. Mais le principal reproche est qu’ils n’ont aucune influence sur le déroulement de l’histoire, nada !

Appuyer sur X, Y ou B fera sortir une réplique spécifique à votre personnage, mais la réponse de votre interlocuteur sera toujours la même. Ce qui donne parfois l’impression de ne même pas être écouté. Et comme ça arrive suffisamment souvent dans la vraie vie, c’est dommage d’être confronté à cela aussi dans un jeu !

L’aventure est assez conséquente. Six chapitres, trois héros, un prologue et un long épilogue. Vous aurez donc 20 scènes à parcourir. Comptez donc entre six et huit heures pour terminer le jeu. Mais aucun intérêt de refaire un run vu l’absence de conséquences suite aux choix de dialogues. Si une bonne moitié des succès est liée à l’histoire, l’autre partie vous demandera d’effectuer certains choix ou de réussir des mini-jeux précis.

Conclusion :

La liste des défauts de Last Stop est loin d’être négligeable, mais son intrigue et sa mise en scène ont réussi l’incroyable : me faire grandement apprécier l’histoire. Son petit air de X-Files ou Twilight Zone est un plus. Si le début me laissait un peu de marbre, la sauce a commencé à prendre à la fin du premier chapitre. J’ai réussi à pardonner au titre ses personnages parfois insupportables, son gameplay peu passionnant et ses quelques soucis techniques. Sa présence dans le Xbox Game Pass est l’occasion rêvée pour tenter l’aventure sans risquer de regretter un éventuel achat.

 

Critères d’accessibilité

Déficience Visuelle Déficience Auditive
Contraste élevé (réticule de visée) Sous-titres avec indications d’ambiance
Taille couleur de police Identification de la personne qui parle
Marquage des ennemis Police personnalisable
Interface personnalisable Couleur de police personnalisable
Couleur minicarte personnalisable Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
Option daltonisme Sons ambiants signalés (informe sur présence)
Option Text to speech
Ralentissement du jeu

 

Conditions de test

Détails TV 4K Jeu fourni par l’éditeur Oui
Console Xbox Series X Temps passé sur le jeu 10 heures
Niveau de difficulté N/A Jeu terminé Oui

 

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