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Test – MotoGP 22, le plein de Super ?

Mon nom est Gérard Lambert. Peut-être que vous ne me connaissez pas et, à vrai dire, je ne vous connais pas non plus. Tout ce que je sais, c’est qu’on m’a demandé d’enfiler mes bottes et mes gants pour vous donner mon avis sur MotoGP 22. C’est donc ce que je vais faire…

Je tiens à vous prévenir, ça n’a pas été simple. Tout ce que je connaissais des bécanes, c’était ma mobylette, tout ce que je connaissais de l’asphalte, c’est la chaleur quand ça frotte. Et croyez-moi que cette dernière expérience s’est avérée utile lors des premières prises en main. Heureusement que les tutoriels étaient là pour permettre d’assimiler les bases et me transformer en véritable aigle de la route ! Plutôt en moineau, mais comme il existe des moineaux rapaces, ça passe. En tout cas j’allais suffisamment vite pour ne pas avoir à regarder les paysages qui sont à des kilomètres de ce que j’aurais pu espérer pour ce qu’on appelle la nouvelle génération. Quoi qu’il en soit, dans le paddock, ils ont été très sympas avec moi et les joutes en ligne ou local sont convaincantes. Ils m’ont aussi mis dans le bain de la saison de 2009. Une belle manière de se motiver, ce mode NINE, qui permet de couper le ronron de la carrière. Ah, c’était chouette quand même…

Et si toi, derrière ton écran, tu penses que c’est fait uniquement pour les vieux briscards qui roulent des mécaniques, que tu seras seulement bon à explorer les bacs à gravier, qu’il vaut mieux passer son chemin. Ce cliché, tu le laisses béton, je démystifie !

Le freinage est parfois violent

C’est pas l’homme qui prend la piste, c’est la piste qui prend l’homme

Ah, je n’étais pas fier quand j’ai lancé le jeu pour la première fois ! Et ça, il l’a bien compris et m’a directement proposé le tutoriel. Très complet, il faut dire, mais dès le départ on sait qu’il va falloir s’accrocher à son guidon. Les bases sont loin d’être évidentes et la moindre erreur d’anticipation fera danser à votre moto le tango de Massy-Palaiseau ! Accélération, freinage, direction, le plus simple est une épreuve à part entière.

Les développeurs avaient pensé à moi et les options regorgent de possibilités pour simplifier le pilotage. Après un petit excès d’optimisme et le mode normal activé, je suis vite revenu en facile, parce qu’avoir les cheveux au vent est plus rafraichissant que cogner le bitume. Question de goût sûrement. Mais la progressivité du degré de difficulté se faisant pourcent par pourcent, les assistances étant suffisamment nombreuses, ça permet de progresser à son rythme et d’éviter la frustration.

Et sans rire, les catégories ne sont pas là pour faire de la décoration ! Les débuts sur la Moto3, ça va, ça me rappelle ma meule. Un pneu arrière épais comme un sandwich SNCF, ça peine à impressionner, et pourtant, les chutes restent omniprésentes si la trajectoire n’est pas respectée. Moto2, c’est déjà plus nerveux et l’accélération doit se montrer aussi délicate que possible pour éviter le coup de raquette. MotoGP, l’expérience ultime, celle qui demande le freinage au millimètre afin de repartir comme une balle dans un boucan d’enfer. Une progression nécessaire mais bienvenue afin de se faire un nom au milieu de la meute.

Et une victoire pour Gérard

Qu’est-ce qu’il est blême mon motorhome

Une fois que j’ai senti que mes os se brisaient un peu moins, j’ai décidé de tenter la grande aventure et me mesurer aux autres caïds de la cour de récré. Et tout m’a été très bien expliqué, à commencer par le fait qu’il soit nécessaire d’avoir un agent pour se mettre le pied à l’étrier. C’était mon frangin, mon poto, mon copain qui me permettait d’entrer dans le show. Trouver les écuries, les convaincre et négocier les contrats, c’est son dada.

Je ne savais pas que pour rouler il fallait avant tout gérer, et cet aspect donne l’impression d’avoir les mains dans le cambouis. Sans rien y connaître, j’ai réussi à comprendre les concepts à première vue barbares et lancer les différents développements de parties mécaniques. Cerise sur le gâteau, je suis le chef et le sous-chef, il n’y a plus de problème de hiérarchie car c’est toujours moi qui commande. Même la durée des saisons est paramétrable.

Oui, je décide, mais mollo… C’est vrai que quand on est bleu, on ne touche pas trop aux outils. Le chef mécanicien est toujours à l’écoute, prêt à dégainer les bons réglages. Mais plus j’ai avancé dans les catégories, plus il a fallu aller aux cours du soir. Et pour mes premiers essais hivernaux en catégorie reine, les ingénieurs m’ont même demandé quelle moto je voulais parmi les trois qu’ils avaient préparées. Je pense que si je n’avais rien suivi, j’aurais simplement répondu « celle qui va le plus vite ». Mais on a beau être concentré, cette histoire finit par manquer cruellement de piquant…

On peut même améliorer sa moto

Je suis une bande de riders à moi tout seul

Non, pour vibrer, il faut se tourner vers le passé. En 2009 pour être précis. Quand la lutte faisait rage entre Valentino Rossi, Casey Stoner et Dani Pedrosa, entre autres. Une belle narration haletante, images d’archives à l’appui, signée Mark Neal. J’ai eu la chair de poule. 39 défis sur tous les circuits de l’époque, 90 objectifs à remplir, un véritable jeu dans le jeu. C’est aussi le niveau supérieur en termes de complexité, entraînement obligatoire.

Et c’est ce que j’ai fait, en mode libre, autorisé à choisir des gladiateurs de toutes les époques, des tracés des deux saisons abordées. Puis, comme j’avais envie d’un peu de baston sur les serveurs, j’ai décidé d’aller voir ce qu’il y avait du côté du multijoueur. A vrai dire pas grand monde… Quelques courageux sur très peu de salons mais une fluidité exemplaire malgré des tests effectués en WiFi avec une ADSL suffocante atteignant difficilement les 8Mbps de débit. Espérons que davantage de fous se joindront à la fête dans les jours qui viennent.

Technique moins solide pour la partie graphique. Ce n’est pas que je sois porté sur le physique mais on va dire qu’il faut parfois être doué aux devinettes devant la tête de certains champions. En même temps, vous me direz qu’on les voit le plus souvent avec un casque… Effectivement, c’est mieux, et j’avoue que le carénage luisant des monstres mécaniques fait son petit effet. Avant de me rendre compte que les décors n’avaient globalement pas oublié d’être moches. Pour de la next-gen, ça s’entend.

Pas beaucoup de monde en ligne

Conclusion

Alors finalement, j’ai ramé, je suis tombé mais j’ai malgré tout réussi à gagner. Du calme, je ne vais pas fanfaronner et vous dire que maintenant je vais tous vous griller. Sauf qu’aujourd’hui, ma bécane c’est comme un cheval, avec elle je suis un cow-boy, je suis le shérif des modes de difficulté, et j’arrive malgré tout à m’éclater. Donc, toi derrière ton écran, oui toujours toi, pas besoin d’être effrayé, il suffit juste d’essayer.

Critères d’accessibilité

Déficience Visuelle Déficience Auditive
Contraste élevé (réticule de visée) Sous-titres avec indications d’ambiance
Taille de police Identification de la personne qui parle
Marquage des ennemis Police personnalisable
Interface personnalisable Couleur de police personnalisable
Couleur minicarte personnalisable Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
Option daltonisme Sons ambiants signalés (informe sur présence)
Option Text to speech
Ralentissement du jeu

 

Conditions de test

Détails TV OLED 4K / LED Full HD  Jeu fourni par l’éditeur Oui
Console Xbox Series X / Xbox Series S Temps passé sur le jeu Environ 15 heures
Niveau de difficulté Parfaitement modulable, mais exigeant Jeu terminé Non

 

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