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Les coups de cœur de la rédac’ #12 – Mai 2022

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À peine avons-nous eu le temps de souffler la première bougie de cette chronique que nous voilà à la fin du mois de mai. Comme d’habitude, c’est l’occasion idéale pour regarder dans le rétro et de parler de nos expériences marquantes lors de ces dernières semaines. Il peut s’agir de nouveautés, de AAA, d’indés, de titres Game Pass, et j’en passe. Tous ont leur place ici.

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Trials Rising  (Niko1664)

Après Trials HD que j’ai retraversé avec plaisir le mois dernier, c’est encore une fois un épisode de la série phare de RedLynx qui a occupé le plus clair de mon temps en mai. Fantastique renaissance de la licence pour moi après l’opus Fusion que je n’ai guère apprécié, Trials Rising est tout simplement le meilleur jeu de cette discipline spectaculaire. Le contenu est gigantesque et la durée de vie du titre est juste infinie.

En plus d’un nombre de pistes très élevé, on découvre rapidement des contrats de sponsors ou encore des épreuves « Stadium » offrant de nouveaux défis pour varier les plaisirs. C’est bien simple, il vous faudra des dizaines et des dizaines d’heures avant d’en voir le bout si vous êtes un tantinet complétionniste ou souhaitez titiller les chronos comme moi. Voire l’éternité !

Si la courbe de progression est très lisse, certains néophytes pourraient malheureusement être assez vite rebutés par le niveau de difficulté une fois les pistes extrêmes déverrouillées et au-delà. Mais quel plaisir de caler un run parfait et rapide sur ces tracés exigeants et terriblement techniques ! Dur de lâcher la manette sur un jeu pareil même à des heures (très) tardives en ce qui me concerne.

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Rogue Legacy 2  (FerrousNeil)

Il existe des jeux qui ont encore aujourd’hui le don de nous étonner. Ces jeux dont on était sûr d’y jouer une, ou deux parties, pour l’effacer pour toujours de notre disque dur. Mais auquel on y revient, encore et encore, en laissant de côté tous les autres. Rogue Legacy 2 fait partie de ces jeux d’exception. Un titre 2D, faisant suite à un roguelite que je n’avais jamais essayé, mais dont les critiques m’intriguaient.

Cette suite est une version surboostée de ce premier volet. Un jeu qui nous fait visiter plusieurs mondes aléatoirement générés. De fait, aucune partie ne ressemble à la précédente, chaque pièce se révèle configurée différemment. Ne connaissant que peu le concept du roguelite, j’avais tendance à le voir comme un titre mobile, sans réelle évolution scénaristique, hormis le gain de puissance du personnage. Comment avais-je tort, mes ami(e)s ! Car non seulement le scénario se dévoile au travers des différents tableaux, mais des éléments « à la Metroidvania » nous font vraiment ressentir d’énormes changements.

Que ce soient les pouvoirs que l’on acquiert pour nous permettre d’atteindre des endroits précédemment inatteignables. Ou encore des boss que l’on ne pourra battre qu’avec un certain attribut. Tous les buts que l’on se fixe, sont atteignables. Cela grâce à la maniabilité parfaite, un bestiaire varié, et une conception des niveaux intelligente. L’ennui ne nous gagne à aucun moment, grâce à des graphismes et des musiques superbes. Mais aussi dans la variété des mondes proposés, ainsi qu’aux challenges qu’ils nous offrent. Le titre n’est pas bien difficile, car un mode « House Rules » nous permet de gérer la puissance des ennemis ou encore les dégâts qu’ils occasionnent.

De plus, il s’agit là du jeu parfait pour avancer à son rythme. Éteignez votre console au milieu d’un niveau, vous recommencerez avec tout votre argent, et tous les adversaires précédemment battus à terre ! Rogue Legacy 2 propose tant de plaisir de jeu, qu’il est très difficile d’en décrocher. Blindé de contenu, et sans la moindre micro-transaction, les gros éditeurs d’aujourd’hui devraient vraiment en prendre de la graine. Et vous y jouer !

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FAR: Lone Sails / FAR: Changing Tides  (Koryah Siha)

Lone (seul). Une boîte aux lettres rouge à la main. Il est temps de prendre la route. De tenter de retrouver ce foyer égaré à bord de ce véhicule aux allures de locomotive à vapeur. Chose frappante, seule la couleur rouge se détache réellement dans cet environnement désertique, gris, et brumeux. Comme si toute civilisation s’était évanouie, telle la vapeur qui une fois exploitée s’évapore à jamais.

FAR: Lone Sails est un jeu qui m’a fait du bien et énormément touchée par sa simplicité d’exprimer beaucoup avec peu. Ses mécaniques sont simples et son gameplay répétitif mais en aucun cas lassant. Non pas une seule fois. C’est même très reposant d’avancer et de contempler le monde autour de Lone. Un monde mort alors que lui est bien vivant. Une réelle affection s’est propagée pour ce personnage solitaire. Au point de m’accrocher – tout au long du voyage – à cet espoir d’un “endroit meilleur” pour lui. Mais surtout de “quelqu’un d’autre”. Je refusais d’accepter l’idée que Lone soit le dernier survivant.

Dans FAR: Changing Tides, j’ai retrouvé cette même impression du personnage seul au monde, qui à la différence du précédent, est davantage coloré – avec un soin encore plus joli apporté à ses décors et son OST – et offre une dimension à l’exploration bien plus grande. Plus technique, avec une mécanique du véhicule plus poussée elle aussi, ce deuxième opus m’a laissée admirative devant son avancée tout en éveillant une vieille phobie. La sensation d’être toute petite face à l’obscurité et immensité de l’océan. Omniprésente et accentuée par le mouvement du navire venant percuter la houle pour plonger dans les abysses. Angoissant. Je n’arrêtais pas de me demander ce qu’il pouvait bien se cacher sous l’eau, les rochers, les cascades… ? Tout un monde aussi bien mystérieux qu’oppressant.

J’ai adoré la manière dont les vagues m’ont fait chavirer, mais je dois avouer que mon cœur s’est davantage épris pour FAR: Lone Sails. Attristée par sa fin… Ces véhicules sont autant un foyer (temporaire ?) qu’un compagnon. Et que sans eux, que reste-t-il ? Une boîte aux lettres ? Une plante ? Peut-être là les prémices d’un chez soi.

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Lethis – Path of Progress  (Jess Bond)

Ah, les jeux de gestion ! Un genre dans lequel je me sens bien et qui m’accompagne depuis des années, qui se renouvelle et qui à la fois me rend nostalgique. C’est ce que m’a procuré Lethis – Path of Progress. En effet, dans les années 2000, je jouais pendant des heures à Zeus – Le Maître de l’Olympe sur PC et quand j’ai vu les images de Lethis – Path of Progress, je me suis dit qu’il fallait absolument que je le lance ! Eh bien, je n’ai pas été déçue une seule seconde. Le jeu emprunte quasi les mêmes mécaniques, tout en proposant un petit vent de fraicheur bienvenu.

Que dire de sa direction artistique particulièrement jolie, son ambiance steampunk et ses musiques qui m’ont plongée dans un univers reposant et tout en détente. Le gameplay fonctionne très bien à la manette même si le titre manque de précision par moment. Et pour mon plus grand plaisir, sa durée de vie est quand même bien conséquente, avec ses 26 missions que je n’ai, pour l’heure, pas encore terminées et son bac à sable qui propose une infinité de possibilités. Au final, le jeu remplit son cahier des charges à merveille et je ne peux que vous le recommander, surtout si vous êtes un amoureux des jeux de gestion.

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The Stanley Parable : Ultra Deluxe  (Danxter)

Si le secret du destin est d’être au bon endroit au bon moment, quel avenir existe-t-il lorsque lieu et temps ne sont qu’abstractions ? C’est ce qu’arrive à aborder de manière magistrale The Stanley Parable.

Pas d’effets spéciaux à outrance ni de mise en scène cherchant à nous donner la larme à l’œil. Non, juste le poids d’une narration aussi cynique que caustique qui a réussi à me captiver grâce à un paradoxe qui relève du coup de génie. Alors que tout est fait pour nous faire oublier la notion de libre arbitre, le jeu laisse la possibilité d’expérimenter toutes sortes de choses, même les plus farfelues. Les situations fantasques s’enchaînent avec un naturel saisissant alors que les conséquences pleuvent à la moindre incartade.

Même maîtrise avec cette version « Ultra Deluxe », le contenu additionnel par rapport à la version de 2013 étant suffisamment malin pour pousser encore plus loin le vice et s’attaquer au domaine de l’autodérision.

Car c’est là toute la réussite du titre : arriver à être toujours juste dans le propos, la réaction et la surprise. J’ai passé mon temps à tenter de prendre les développeurs à défaut, mais ai pourtant toujours été vaincu… Au point de me demander si, le jeu réel, ce n’était pas moi-même…

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Eiyuden Chronicles: Rising  (Ashaika)

Ah, Eiyuden Chronicles. Dès que j’ai apercu Hundred Heroes, l’idée m’a séduit. Je me suis donc empressé de sauter sur sa préquelle, sortant un an plus tôt, Eiyuden Chronicles: Rising, dès son entrée dans le Game Pass. Cependant, grosse déception sur les deux premières heures, avec un gameplay un peu mou. Une sensation de ne faire que quelques corvées pour les villageois. Au point de me le faire désinstaller… Et pourtant…

Quelques jours après, je lui ai donné une nouvelle chance via le Cloud Gaming. Et c’est à ce moment-là que j’ai découvert de nouveaux personnages. Tout d’abord la rencontre avec Garoo, puis les différents habitants de la ville. L’histoire s’est approfondie de plus en plus alors que je découvrais les liens entre chacun. Même histoire pour le gameplay, qui se densifie au fur et à mesure jusqu’à proposer parfois un réel défi. Je l’ai finalement réinstallé sur ma console avant d’y passer presque quinze heures, avec une seule obsession, voir la fin de cette histoire, en découvrir plus sur ce monde et ses personnages. Et je n’ai qu’une chose à dire : vivement Eiyuden Chronicles : Hundred Heroes

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Yes, Your Grace  (JiTeuBey)

Une fois de plus, j’ai découvert une pépite indé grâce au Game Pass. Ou plutôt, grâce à l’annonce de son retrait du service. En effet, le titre faisait partie de mon backlog et quand j’ai appris qu’il allait bientôt tirer sa révérence, je me suis dit que c’était l’occasion ou jamais. Et après les premiers instants qui ne m’ont pas réellement transportés, la sauce a finalement pris. Surtout grâce au scénario dont les rebondissements m’ont rappelé les meilleurs moments de la série Game of Thrones. Et oui, rien que ça.

Mais sinon, quel est le principe du jeu ? C’est tout simple, vous incarnez un roi. À chaque journée, vous allez devoir écouter les doléances de votre peuple et faire des choix en fonction de votre morale, mais aussi des ressources à votre disposition. Et croyez-moi, ce ne sera vraiment pas facile, parfois. L’histoire est vraiment prenante et on s’attache rapidement aux personnages. Le parti pris esthétique en pixel-art confère au jeu un charme certain.

Après un premier run qui aura duré entre six et huit heures, en prenant mon temps, j’ai eu envie de démarrer une nouvelle partie en effectuant d’autres choix. J’ai ainsi pu avoir la satisfaction de débloquer les 1000G en une douzaine d’heures.

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Ainsi s’achève notre sélection de mai. N’hésitez pas à nous dire, vous aussi, quels ont été vos coups de cœur ce mois-ci. On se retrouve fin juin pour le prochain numéro de notre chronique.

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