Ubisoft n’est pas au mieux. La société française traverse en effet une période difficile, entre des ventes de jeux en deçà des attentes et les remous que produisent encore les affaires de harcèlements au sein de l’entreprise. Une situation qui conduit aujourd’hui Yves Guillemot, PDG d’Ubisoft, à renoncer à environ un tiers de sa rémunération.
L’historique leader d’Ubisoft ne percevra pas ses primes annuelles. La décision a été prise par Yves Guillemot lui même et annoncée dans le cadre des résultats de la société publiés à la mi-juin.
Repérée par Axios cette rémunération non perçue correspond aux primes de performances de la société. Celles-ci étant en net recul cette année, avec notamment une chute de 14% du résultat d’exploitation, le PDG a refusé de percevoir les quelques 310 607€ qui était prévus. Soit l’équivalent d’un tiers de sa rémunération annuelle.
Au micro d’Axios, un représentant du groupe assure qu’il « s’agit d’une décision personnelle d’Yves Guillemot ». Celle-ci a été « prise en considérant que la société n’avait pas atteint les objectifs financiers qu’elle avait publiquement communiqués aux marchés » et qu’il n’était donc pas logique que cette prime soit versée.
En dehors d’Assassin’s Creed Valhalla, Ubisoft à bien du mal à conquérir les marchés. Les ventes de ses dernières productions ne sont pas à la hauteur des attentes et les scandales de harcèlements de 2020 continuent d’avoir un effet négatif sur les résultats de la société. Le public attend non seulement des annonces concernant le calendrier des prochaines sorties mais aussi des résultats concrets attestant de l’amélioration des conditions de travail des salariés.
À l’automne 2022, Ubisoft devrait animer un Ubisoft Connect. Celui-ci permettra de connaître les prochains jeux à venir pour l’éditeur, et notamment l’avenir de ses licences phares. Assassin’s Creed, The Division ou encore Splinter Cell pourraient y faire une apparition.
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