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Test – NORTH, l’aiguille de la boussole est cassée…

[vc_row][vc_column][vc_column_text]NORTH est développé par Outlands, un studio indépendant composé de deux personnes se situant à Berlin en Allemagne (au cas où vous auriez perdu le Nord). Se voulant être une expérimentation, du moins je l’espère, le titre est disponible sur le marché Xbox depuis le 6 mars 2018 et est proposé à un tarif plus qu’attrayant : 4.99€. Pour autant, je ne peux m’empêcher de penser à ce bon vieux Gandalf qui agrippé à sa corniche après un coup de fouet en fourbe de la part du Balrog nous a tous prévenus : Fuyez, pauvres fous.[/vc_column_text][vc_single_image image= »10481″ img_size= »large » alignment= »center »][vc_column_text]

On ne nous dit pas tout

Que propose NORTH très exactement ? Et bien je me pose encore la question figurez-vous. Je veux bien qu’une certaine frange de joueurs soient animés par le désir de découvrir de nouveaux titres, sortir des sentiers battus et explorer de nouveaux horizons vidéoludiques, et j’en fais partie. N’ayant pas de style de jeu prédéfini, j’essaye toujours de faire preuve d’ouverture d’esprit quand je joue à un jeu vidéo mais ce que je recherche avant-tout c’est prendre du plaisir. Or, dans NORTH, nous n’en avons aucun. Mise en scène inexistante, concepts obscurs et durée de vie oscillant entre 20 et 40 minutes selon la rapidité avec laquelle vous allez comprendre ce que l’on attend de vous.

Un scénario ? Non. Une simple lettre en guise de préambule dans lequel on comprend que l’on incarne un réfugié qui cherche sa place dans une gigantesque cité sombre et sans âme. Oui le style visuel renforce ce sentiment d’être un étranger au sein d’un espace vide et froid, oui on se sent perdu tel que pourrait l’être un migrant, c’est d’ailleurs le seul et unique message que les développeurs ont souhaités transmettre avec leur titre. Un acte engagé dans une industrie qui tend visiblement à produire de plus en plus de jeux intégrant des questions sociétales. L’effort est louable mais moi l’expérience m’a laissé sur la touche.[/vc_column_text][vc_single_image image= »10480″ img_size= »large » alignment= »center »][vc_column_text]

Quid du gameplay ?

Les développeurs ont voulu faire naître en nous le sentiment d’être totalement perdu dans le jeu, et c’est réussi ! Au-delà du fait que ce sentiment soit créé pour nous immerger dans ce que peut être le monde des réfugiés aujourd’hui, il faut dire que cela ne peut pas en faire un jeu vidéo. Je n’irais pas jusqu’à dire que ce manque d’informations à l’écran ou ce melting-pot abracadabrantesque de genres est proposé pour prolonger l’expérience mais j’ai du mal à comprendre la cohérence de l’ensemble.

Entre cette phase de speedrun dans les mines, la résolution d’une énigme dans la station de police ou la simple visite à un médecin, chaque lieu propose son propre gameplay. Si dans un What Remains of Edith Finch le concept accroche le joueur, ici le résultat fait plouf.[/vc_column_text][vc_single_image image= »10479″ img_size= »large » alignment= »center »][vc_column_text]

Pas les mêmes moyens qu’Electronic Arts

On parle ici d’un jeu développé par un mini-studio de deux personnes donc il est clairement normal que la réalisation technique ne soit pas aussi flamboyante qu’un Star Wars Battlefront II, nous sommes d’accord. Mais les environnements sont incroyablement vides tandis que d’autres sont plutôt fournis en termes de décor… Comme si certaines parties du jeu avaient eu droit à un temps de développement plus conséquent. Encore une fois, cela manque de cohérence et m’a fait sortir de l’aventure tellement cet aspect m’a sauté aux yeux. Pourtant, si vous lisez régulièrement mes tests vous savez que la réalisation n’est pas quelque chose d’essentiel pour ressentir du plaisir dans un jeu.

Mention spéciale tout de même aux huit pistes audio utilisées qui sont à la fois captivantes et servent le gameplay. Lors de la fameuse séquence de speedrun, le tempo devient soudain plus rapide et on comprend facilement que l’on doit se bouger le popotin pour trouver une solution.

Pour conclure, sachez que le titre ne propose pas de sauvegarde ! Si vous quittez le jeu, vous recommencerez tout. Alors oui, l’expérience ne dure pas plus d’une heure mais quand même… Et dernier point : ce sera l’occasion pour les chasseurs de succès de faire grimper leur G-score avec 1000G qui sont vraiment très faciles. A noter tout de même que j’ai terminé le jeu et que 4 succès ne se sont pas débloqués.[/vc_column_text][vc_video link= »https://youtu.be/-hFTNjW9tIQ » align= »center »][vc_column_text]


Conclusion

NORTH aurait pu être au Sud ou à l’Est mais il est surtout à l’Ouest ! Les moyens limités d’Outlands Games ne sont pas une excuse, le jeu n’est tout simplement pas agréable à parcourir, à aucun moment le plaisir s’est fait ressentir. Les chasseurs de succès y trouveront leur compte avec 1000G pour 4.99€ en 20 minutes de jeu, les curieux iront tester la version PC qui est gratuite et les autres passeront leur chemin.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

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