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Test – Omega Strike, les trois mercenaires et le savant fou!

Nous ne sommes pas près de voir la fin de cette mode du Neo-Retro ! Les jeux en Pixel art sont légions et il en sort pratiquement un par semaine sur la console de Microsoft. Omega Strike, la dernière production en date du studio Woblyware, ne déroge pas à la règle en remplissant notre écran de jolis pixels tout carrés et nous propose, 8 mois après sa parution sur Steam, un jeu d’action aventure définitivement très typé fin des années 90.

C’était pas ma guerre

Comme dans tout nanar qui se respecte, l’histoire tient sur un coin de nappe et contient des mots tels que mutations, savant fou, super soldats et armes de destruction pas si massives que ça. Nous allons donc assister à la tentative de prise de contrôle globale par le docteur Omega, inventeur de son état et découvreur de la formule du même nom, capable de transformer n’importe quel soldat de base en machine de guerre ! Seulement voilà, l’expérience tourne mal pour les soldats en question puisqu’un effet secondaire indésirable verra les malheureux se zombifier ! Le docteur Omega n’étant pas le genre de personne à se laisser facilement impressionner, il décide ni une ni deux de créer une armée zombie histoire de rendre la planète un tant soit peu plus sûr pour lui !

Chacun sa route, chacun son chemin

Fidèle à une tradition inébranlable au genre des Metroidvania qu’il représente, Omega Strike va nous placer directement au cœur de l’action, armé jusqu’aux dents et prêt à bondir. C’est par l’intermédiaire de trois personnages aux caractéristiques bien différentes que vous serez amené à traverser un tutoriel vous expliquant les actions de bases de vos soldats et qui vous emmènera jusqu’à votre première rencontre avec le docteur, l’issue du combat devenant alors le prétexte de votre dépouillement moral et physique nécessaire à tout bon début d’histoire ! Voilà donc que Sarj, seul rescapé de sa bande, se met en route pour aller délivrer ses copains de dortoirs et accessoirement sauver le monde s’il lui reste encore un peu de temps.

L’équipe de mercenaire qui va donc délivrer le monde du mal qui le ronge se compose de Sarj, qui est un bon soldat, le meilleur même, son aptitude est de s’accroupir afin de passer par les passages étroits. Sans doute un reliquat de ses années passées chez les cadets, à nettoyer les latrines. Sarj a également une grosse mitrailleuse qui tire tout droit ! Ce qui n’est pas le cas de Bear, le premier des camarades qui vous rejoindra après quelques heures de jeu. Bear n’est pas très souple mais en contrepartie il est fort comme un roc… qu’il pourra d’ailleurs pousser afin de dégager son chemin. Armé de l’équivalent d’un lance grenade, il vous permettra de vous débarrasser des ennemis en contrebas. Finalement le petit dernier de la bande est aussi le plus flexible ! Il répond au doux nom de Dex, c’est un spécialiste du shotgun qui  est capable de faire des doubles sauts, ce qui est quand même rudement pratique pour atteindre des objectifs en hauteur ! Une pression de bouton et vous changer de personnage ! C’est aussi simple que cela et la mécanique fonctionne plutôt bien malgré un équilibrage qui fait qu’on passera la majeure partie de son temps à contrôler Sarj pour son côté polyvalent et la portée de son arme.

C’est comme Minecraft mais tout plat

Découpé en sept environnements, Omega Strike se parcoure de manière relativement linéaire a l’exception d’un chemin secret ou d’un détour à faire histoire de récupérer un conteneur de vie ou un medkit. La progression est plaisante mais demande des efforts de mémorisation étant donné que la carte des lieux, qui se dessine à mesure de notre progression, ne dispose d’aucune indication sur les éléments à récupérer si ce n’est leur nombre et ne met pas en surbrillance les éventuels point bloquants (en rampant – sautant – poussant etc.) qui se trouveront sur votre chemin. Ceci ne sera pas vraiment un problème si vous êtes du genre à faire un jeu en ligne droite mais les collectionneurs compulsifs dont je fait partie devront parfois refaire plusieurs fois le même chemin pour cause d’indications peu claires. C’est là que les téléporteurs que vous pourrez acheter dans la ville de départ se rendront utiles puisque vous pourrez retourner au départ du tableau grâce à eux.

Ces objets ne seront d’ailleurs pas les seuls à pouvoir être achetés auprès des marchand que recèle Tumbleweed. Vous y trouverez également des améliorations pour vos armes, au nombre de 4 par personnages, ainsi que du poulet ! Histoire de pouvoir se soigner à même le champ de bataille. C’est également là que vous pourrez prendre l’hélicoptère qui vous emmènera sur les différentes maps ou encore convertir quatre conteneurs de vie contre un carré de vie supplémentaire.

D’autres compétences se débloqueront au cours de l’histoire, en général après avoir combattu un des 12 Boss du jeu, et vous donneront la possibilité de briser certains blocs ou de se suspendre à des tuyaux de manière à explorer des territoires qui vous était alors interdit. Hormis quelques passages un peu retords, le jeu manque cruellement de challenge dans son niveau de base. les ennemis subissent des variations de comportement et d’autres seront introduits en fonction du monde traversé. On retiendra particulièrement le Ultraman vénère parce que c’est exactement ce à quoi il ressemble: un Ultraman énervé !

Des pixels et des mines

Dôté d’un design accrocheur et soigné, on se laisse vite prendre au jeu des références voulue ou non à nos jeux 16Bits préférés, c’est ainsi que Megaman vous viendra en tête pour le côté coloré et pour certains passages qui lorgnent du côté du plateformer, que certains noms de lieux servent d’hommage évidents tel que Emerald Wood (magnifique cet environnement, en passant) – mais également Le Konami de la grande époque tant les banques de sons ont l’air tout droit sortir de la Super Famicom et de ce que l’on a pu entendre dans des jeux comme TMNT : turtles in time ou encore Sunset Riders. Le jeu et bien entendu fluide à chaque instant et les temps de chargement sont quasiment absents. Seul les musiques pourront lasser au bout d’un moment si l’on se hasarde à traîner un peu trop dans le même environnement.

C’était pas ma guerre

Omega Strike a tout pour plaire au premier abord, une histoire convenue mais sympa, une direction artistique agréable sans être tape à l’œil et une bande son qui tape pile sur la partie nostalgie de notre cerveau, malgré cela, le jeu n’est pas exempt de petits détails qui gâchent un peu le tableau à commencer par un rythme un peu traînant et un level design pas vraiment inspiré. On traverse le jeu en retenant son soupir car on s’y amuse même si on on peste un peu contre le manque général de direction à suivre pour notre prochain objectif, alors, comme il y a 20 ans, on refait une deuxième puis une troisième fois les niveaux pour être sûr de n’avoir rien louper jusqu’à retrouver le fil de l’histoire. Omega Strike ne surprendra donc personne, mais au vu du prix auquel il est proposé, les aficionados du genre aurait quand même tort de se priver, de quoi patienter un temps en attendant l’arrivée d’Ori and the Will of Wisp qui devrait mettre tout le monde d’accord.

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