[vc_row][vc_column][vc_column_text]Si on devait chercher la définition de jeu vidéo dans le dictionnaire du petit gamer, nul doute que shoot’em up en serait la parfaite illustration. Fun immédiat avec un gameplay simple à première vue mais qui cache souvent quelque chose de plus profond et un aspect scoring poussant a toujours plus d’exploits. De mon humble avis il n’y a rien de mieux que les shmup pour définir ce qu’est le plaisir vidéoludique.
Malheureusement, trouver un shoot’em up potable de nos jours n’est pas chose aisée, relégué au statut de jeu de niche le genre est bien loin de son âge d’or, époque bénie où chaque console avait son shoot mythique.
Sortie le 9 février dernier sur notre console adorée, Overdriven Reloaded est clairement un hommage a cet âge d’or, un mixte entre les shoots du milieu des 80’s jusqu’aux danmaku des années 2000, des inspirations que le créateur du jeu, Thomas Casamento, a bien voulu détailler pour Xbox Squad (merci à lui) :[/vc_column_text][vc_column_text]
Mon premier ordinateur était un Amstrad CPC 6128.
J’ai joué à Space Invaders, Arkanoid, Boulder Dash, Gryzor (Contra), Strider, …Mais c’est surtout lorsque j’ai eu un Amiga 500 que j’ai commencé à avoir un goût prononcé pour les shoot’em up.
J’ai eu la chance de jouer à Silkworm, R-Type, St-Dragon, Battle Squadron, Hybris, SWIV, X-out, Z-out, UN-Squadron, Forgotten Worlds, et de très nombreux autres jeux sur cette machine.
Je trouvais la phase “shmup horizontal” de Turrican 2 vraiment superbe.J’ai ensuite beaucoup joué à Super R-type sur Snes et R-type Delta sur PlayStation,
à Andro Dunos et Alpha Mission 2 sur Neo Geo, à Dodonpachi sur PlayStation, et à Ikaruga sur Gamecube.J’ai une affection particulière pour la période Amiga,
et j’aime aussi le côté spectaculaire des “manic shooters” plus récents.On retrouve probablement un petit peu de ça dans Overdriven Reloaded.
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Dès les premières secondes, l’écran titre accompagné d’une musique entraînante nous donne envie d’appuyer sur Start et de partir sauver le monde. Pour cela plusieurs choix s’offrent à vous :[/vc_column_text][vc_toggle title=”Histoire”]Le mode scénarisé, 10 niveaux (les 7 d’origine + les 3 du DLC PC disponible automatiquement sur la version One dans cette Special Edition) dans lesquels il faudra trouver des artefacts pour espérer voir chaque stage.[/vc_toggle][vc_toggle title=”Arcade”]Le mode sans prise de tête, on enchaîne les 10 niveaux, on survit, on score et on s’enfout du reste (enfin faut sauver le monde à la fin quand même).[/vc_toggle][vc_toggle title=”Maniaque”]Le mode pour les hardcore-gamers : 3 vies, accompagnées de 14 crédits qui ne seront pas de trop pour venir à bout de l’enfer en shmup.[/vc_toggle][vc_column_text]
Après avoir sauvé le monde (ou avant, c’est vous qui voyez) je vous invite fortement a visiter la section Mini Jeux, la partie qui m’a captivé, où comment The One Man Army Game Studio réussi a rendre le mode bonus beaucoup plus intéressant que les modes principaux (j’expliquerais après pourquoi je pense ça). Ces mini jeux donc, se divise en 4 catégories :
- Défis : 6 objectifs à remplir, allant du Time Attack au No Damage, finir un de ces défis vous débloquera le 3eme vaisseaux.
- La Ligne : MAJ 2018 du concept de Space Invaders, des nuées d’ennemis descendent, à vous de les éliminer avant qu’ils n’atteignent le bas de l’écran.
- Reflexe-Couleur 1, 2, 3 et 4 : 56 puzzles basés sur les couleurs bleu, rouge, jaune et vert. Aligner 3 blocs de couleurs identiques pour les effacer et libérer le chemin. Vous pensez que c’est facile? Bonne chance ^^’ !
- Ruée sur le boss : comme son nom l’indique, c’est un boss rush, vous êtes invitez a enchaîner tous les boss du jeu, tout simplement.
Comme vous pouvez le constater, énormément de contenu dans ce jeu vendu seulement 7.99€. Alors pourquoi est-ce que je disais que le contenu le plus intéressant vient des mini jeux? Tout simplement car les modes principaux (enfin les 2 premiers, je ne suis pas encore venu à bout du mode maniaque #Noob) sont trop longs et trop faciles, le jeu est très généreux et merci à TOMA pour tout ce contenu mais j’avoue avoir été lassé des 10 niveaux, trop longs pour un shmup, surtout quand certains boss de mi-parcours sont recyclés (comme l’espèce d’oursin bleu vers la fin du jeu).
Egalement au rayon des points négatifs, certains choix sont assez discutables, comme certaines explosions sur la fin engendrant un black out d’une seconde, une seconde de trop quand il s’agit d’éviter une pluie de tirs ennemis. Dernier point noir concernant le level-design assez simpliste, il devient pénalisant dans un des derniers niveaux quand le scrolling s’accélère réduisant le joueur a n’être qu’une simple boule de flipper, trop lent pour faire autre chose que se manger les murs. C’est d’autant plus dommage que jusqu’à ce passage le jeu frôlait la perfection au niveau de son gamelay, les 2 vaisseaux de bases répondant parfaitement au doigt et à l’œil et ce sans le moindre ralentissement notable.
Le système de jeu n’est pas en reste et même si jouer avec les couleurs n’apporte pas grand-chose dans les modes principaux cela ne gâche rien au plaisir de jeu. In-game, vous vous retrouvez aux commandes d’un vaisseau devenant vite surpuissant en ramassant les bonnes options, pour vous faciliter la vie vous pouvez ramasser des pastilles rouge permettant de regagner quelques points de vie et des pastilles verte offrant carrément une vie supplémentaire. Rester appuyer sur A vous fera tirer en rafale, tandis qu’appuyer longuement sur X libérera la puissance d’un gros laser, façon Dodonpachi, mais en contre-partie ralentira votre vaisseau et baissera la barre de vie de 80%. longuement
De nombreuses bonnes idées de level-design sont a noter, à l’exemple des portes a ouvrir comme dans Blast Wind, les différents passages permettant de trouver les artefacts Aliens et les vaches planquées (oui des vaches, et pourtant j’ai rien fumé avant d’y jouer).
Le tour de force d’Overdriven Reloaded est de s’adresser à tous les types de joueurs, du débutant aux shmupeurs acharnés. Les modes arcades ou histoire ne vous vous ont pas résisté longtemps? Alors attaquez vous au mode Maniaque. Lassez des shoot trop dur ou vous pensez que ça ne s’adresse pas à vous? Alors amusez vous sur les modes histoires et arcade et puis si vous voulez un peu casser la routine il vous reste les mini jeux.
Overdriven Reloaded mérite votre achat si comme moi vous avez été élevez aux boulettes, qu’elles soient “classic” ou plus “manic”, vous allez vous amuser sur ce jeu made in France. Alors certes, on n’est pas devant le dernier né d’un des cadors du genre (au hasard Cave) mais il faut garder en tête qu’Overdriven Reloaded est une grosse mise à niveau d’un jeu sorti initialement sur 360 dans les XNA. Un jeu indépendant montrant le potentiel de son créateur qui a coup sûr accouchera prochainement d’un jeu grandiose.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]