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Test – Pure Farming 18 : le champ des sirènes ?

[vc_row][vc_column][vc_column_text]La simulation agricole n’est pas le genre le plus sexy qui soit. Cela étant, Farming Simulator vend des cargos de jeux et, en toute logique, la concurrence s’y intéresse. C’est ainsi que nous voyons arriver Pure Farming sur nos consoles. Alors, véritable alternative ou simple arriviste ? Réponse ci-dessous.

Cry me a river

Soyons clair, Pure Farming m’a fait passer par tous mes états. Non, je ne parle pas de mon avatar fermier dont on ne peut pas – scandale !- choisir le sexe mais bien de ma personne. Et tout a commencé avec des larmes.

Alors que grand-père vient de décéder, j’hérite de sa ferme et de ses dettes. Plus de 200.000$ à rembourser à la sueur de mon front et du travail dans les champs m’attendent désormais. Mais le challenge ne me fait pas peur et je prends, fier comme un coq, la tête de ma première ferme. Ce récit touchant aurait pu avoir raison de mes sentiments. Pourtant, c’est mon arrivée dans la ferme qui m’aura bouleversé.

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Et pour cause : de l’aliasing à perte de vue, des textures plus pauvres que mon compte en banque virtuel et un brouillard à peine moins visible que celui de la N64. Non, je vous assure que ce n’est pas lié à la météo du Montana, région où grand père a décidé de bâtir sa ferme, mais bien aux carences techniques du jeu. Je sens ma Xbox One X bafouée, les larmes montent et je craque. Une fois mes larmes séchées, le jeu m’invite à découvrir ma propriété.

Je voudrais seulement dormir

Pure Farming me propose alors des premières actions sous forme de tutoriel pour prendre en main rapidement le jeu. Quelques minutes plus tard, me voilà au volant d’une moissonneuse batteuse pour cueillir mes premières récoltes. Ô joie, me voilà l’âme d’un agriculteur ! Je cède au doux plaisir de manier de l’engin agricole et de tracer de parfaites lignes parallèles. Tandis qu’une jauge de complétion m’indique quelle surface j’ai couvert, je remplis sereinement mon réservoir. Le temps de décharger cela dans ma remorque et de le stocker, je me projette plus que jamais dans mon personnage ! Pas de doute, c’est en fermant qu’on devient fermier. Et en s’ennuyant qu’on finit par s’ennuyer. Puis par s’endormir.

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Ce tutoriel, presque bien pensé, vous permet en effet de comprendre les rouages et mécaniques qui régissent le monde de Pure Farming. Mais il aurait gagné à être plus fun ! En l’état je me suis, après avoir ratissé mon premier champ, ennuyé à parcourir quelques kilomètres en tracteur. Le décor est vide, les routes sont vides, même le tracteur est vide ! Mon personnage disparaît comme par magie dès que je passe en vue « cockpit » me laissant admirer un siège en peau de buffle probablement des plus confortables. S’ensuit une série de courtes missions plus ou moins intéressantes comme aller arroser les plantations du voisins (en pleine nuit) ou encore nettoyer son pick-up. Passionnant. A tel point que je me suis endormi au volant. Heureusement sans faire de morts mais en y allant de quelques dépenses pour réparer mon tracteur.

Si c’est bon comme ça

A noter d’ailleurs que les engins agricoles et autres voitures sont à réparer régulièrement. Pour cela une borne de contrôle est à disposition dans le garage. Celle-ci permet de scanner et de réparer en un tour de main tracteur et autres engins motorisés. Je précise également que tous sont sous licences officielles. Voilà bien les rares modélisations plutôt convaincantes bien que du chemin reste encore à faire pour s’aligner sur Farming Simulator.

Heureusement pour moi, le sommeil de la veille aura été bénéfique. Me voilà plus reposé que jamais et prêt à faire turbiner mes engins et devenir le roi du pétrole vert ! Car c’est que, malgré tout, le titre m’accroche et je me prends vite au jeu de gérer ma propriété de main de maître. A chaque dollar gagné se pose la question de savoir s’il est préférable de rembourser mes dettes ou de réaliser de nouveaux investissements. Il faudra d’ailleurs prioriser ces derniers et éviter de céder à la folie des grandeurs. A défaut, vous risquez vite de vous retrouver sur la paille et de ne plus pouvoir tirer un quelconque bénéfice de vos longues heures de labeur ; Qui veut aller loin ménage sa monture ! Le jeu se développe alors ainsi, de nouvelles machines en nouvelles exploitations, de nouvelles récoltes en nouveaux contrats.

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L’Amérique, je veux la voir.

Vraie bonne idée, « ma première ferme » n’est quand même pas le seul mode de jeu de Pure farming. Si on peut se lancer dans la création d’une nouvelle ferme, le jeu propose aussi une partie « defis ». Celle ci vous positionnera alors dans un contexte précis et avec un ou plusieurs objectifs à atteindre dans une limite de temps donnée. Cela va de la récolte de X champs en moins d’une journée au sauvetage de récoltes menacées par un feu de foret . Vous pourrez aussi livrer des olives à vos clients plus rapidement que La Poste ou encore vendre 264 Gallons de lait (oui, c’est précis) . De quoi voir du pays et diversifier un contenu qui peut vite être redondant.

En parlant de voir du pays, sachez d’ailleurs que si le Montana est le cœur du jeu, ce n’est pas la seule région proposée. On pourra ainsi faire un saut au Japon, en Italie et en Colombie. Les cultures seront différentes et vous pourrez cultiver du café ou entretenir des vignobles. Les changements ne sont pas alors que esthétiques puisque le matériel sera également propre à chaque pays. On ne cueille pas du riz au Japon comme on récolte le blé aux USA.

Pure Farming VS Farming Simulator.

Cette différence de culture et de matériel selon les régions est un vrai plus. Cela permet de renouveler les habitudes et de découvrir d’autres manières de travailler. A ranger du côté des points positifs également, le titre propose de faire filer le temps plus ou moins vite. Même si votre fermier ne se déplacera pas plus rapidement, le temps autour de lui s’accélérera. Vos semences pousseront plus vite et vous ne serez pas contraint d’attendre de longues heures qu’un événement se produise.

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Le jeu propose également quelques options bien senties comme la téléportation ( pratique pour éviter l’ennui sur les routes ) et se montre relativement ergonomique. Même s’il y a beaucoup d’entrées sur notre tablette, qui sert de terminal central, le tout est relativement bien pondu et efficace. De quoi éviter de fouiller les options comme c’est le cas chez Farming Simulator.

Côte déception, je ne vous ai guère parlé des animations. Pour vous illustrer rapidement la chose, imaginez un fermier brillant. Ce dernier décide, afin de parer toute éventualité, de ne jamais jamais quitter son râteau. Mauvaise nouvelle, il n’a que peu de place sur lui et décide donc de le garder « au chaud ». Dans son séant. Voilà, vous avez l’image.

Côte contenu, le jeu se montre quelque peu chiche. Face au catalogue virtuel qu’est Farming Simulator, difficile de rivaliser et de proposer autant de produits. Ce que propose Pure Farming est correct mais clairement en retrait par rapport à la concurrence.

Enfin, et je l’ai abordé plus haut, je regrette qu’il n’y ait pas plus de fun dans ce jeu. La simulation est omniprésente mais quelques blagues, exercices ludiques ou même des missions complètement WTF auraient amené un peu de légèreté et de fraîcheur à un titre qui en manque.


Prouve que tu existes !

En définitive, ce Pure Farming est un bon jeu pour celui qui souhaite s’essayer à la simulation agricole. Grâce à des modes de jeu variés et notamment son mode « Ma première Ferme », Pure Farming donne toutes les cartes en main aux novices pour se lancer au niveau supérieur. Pour les agriculteurs chevronnés par contre, le jeu risque d’être un peu léger. Les machines et engins agricoles sont nettement en retrait par rapport à la concurrence et la partie technique est vraiment très en retard. Reste qu’en proposant plusieurs destinations aux contenus et cultures propres, le jeu propose un véritable argument de choix. Une bonne alternative donc… en attendant Farming Simulator 2019 ou un éventuel portage de Cattle and Crops ![/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

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