Connect with us

Hi, what are you looking for?

Actualité

Test – Roundguard, être mignon ne fait pas tout.

Y a un truc marrant à faire quand tu as à tester un jeu sorti de nulle part et que tu galères surtout à trouver une idée d’intro… C’est une astuce que je vous livre, là, attention ! (masterclass en vue). C’est de taper son nom sur votre navigateur web favori et de trouver une occurrence improbable. Ici, pour Roundguard, on tombe sur un hameçon révolutionnaire (je pense, hein, suis pas spécialiste) qui, tenez-vous bien, oui sérieux, redressez-vous, grâce à sa tête plombée et somme toute classique mais munie d’un dispositif anti-herbe constitué d’un brin de monofilament rigide vous offrira un sérieux atout au milieu des postes encombrés. C’est dingue, non ?! Et en plus ça fait mon intro. #Escroc.

La garde meurt mais ne se rend pas ! (enfin, en théorie, après on peut négocier…)

BREAKING NEWS ! Le château de Basrebondi subit une attaque et le bon roi a été capturé. Ce sera à vous, membre de la garde royale, de le sauver… enfin, ça c’est l’objectif secondaire car la priorité des priorités, c’est de récupérer l’Or. Comme illustré sur l’image du dessus et à l’instar vite fait de Peggle, le principe est de balancer votre petit personnage tout mignon sur des ennemis tout choupinets pour les poutrer, ou sur des jarres pour récupérer el dinero. Simple, basique. Ce qui l’est moins, c’est que Roundguard prend des allures de dungeon-crawler avec une progression dans le château de salle en salle, avec possibilité de choisir (ou de subir) un chemin…

Au début d’un run, trois classes de personnages sont disponibles avec chacune leurs techniques. On retrouve les poncifs de la fantasy avec le guerrier, la voleuse elfe et la magicienne. Ce qui est plus original, c’est que le gameplay des trois diffère de manière significative. Si le bourrin de service ne déroge pas à la règle en ayant des compétences de corps à corps, les deux autres classes donnent plus l’impression d’avoir quelque chose à faire, plus de latitude après avoir balancé le personnage. Avec ses techniques d’agilité, l’elfe peut modifier sa trajectoire avec un double saut ou balancer une flèche quand la magicienne, avec ses sorts, peut radicalement faire le ménage… Chaque tour d’un niveau consiste à se propulser, casser/tuer tout ce que l’on peut puis, soit perdre un peu de vie sur les pics en bas de salle, soit rebondir sur un coussin. Ces deux derniers événements concluent de toute manière le tour et rebelote, rebalançage jusqu’à ce que tous les méchants soient passés ad patres. Ou vous…

Euh, moi je préfère me rendre, sivouplé ?!

Je parlais plus haut de dungeon-crawler dans la progression sur la carte du château. En termes d’éléments de RPG, ce n’est pas tout. Vous partez avec un perso de niveau 1, un peu de points de vie et mana (que consomment les techniques). À mesure de votre progression, vous monterez de lvl, avec augmentation de HP, de points de mana. Ajoutez à cela la possibilité de trouver des armes, armures, techniques de plus en plus puissantes et avec des perks aléatoires, vous aurez un jeu bien plus profond et plus riche qu’il n’y parait de prime abord. Mais n’allez pas croire que Roundguard est facile pour autant. Pour aller au bout d’un run, vous ne disposez que d’une vie. Et le trépas signifie perdre TOUT. L’or amassé ne sert en définitive qu’au scoring. Assez frustrant vu le rythme assez lent.

L’aspect cartoon/ bon enfant du titre fait mouche. Les monstres n’en ont pas l’air avec leur p’tite trombine trop mignonne. Même les nombreux boss ont quelque chose de rigolo et d’attachant. Par contre, les musiques sont assez vite lassantes. À souligner que Roundguard est intégralement traduit en français. Bon, ok, il n’y a que du texte mais l’effort est hautement appréciable… et apprécié. En 5 heures de jeu, je n’ai relevé aucun bug. Oui, je n’y ai passé que peu de temps. Car comme dit plus haut, on a parfois l’impression de ne pas vraiment jouer, associé à cela le fait de perdre tout à la fin d’un run et le rythme d’une lenteur pachydermique… typiquement un jeu de fin de soirée, en cours de papotage de groupe d’ami.

Conclusion

Roundguard, avec ses graphismes cartoonesques mignons et sa profondeur de gameplay insoupçonnée a de quoi séduire, et que dire de son aspect RPG… mais peut surtout s’avérer frustrant, eu égard au rythme lent inhérent à ce genre de « jeu » où la vilaine sensation de n’être qu’un spectateur se fait sentir. Frustrant également quand cela est couplé au fait que le héros n’a qu’une seule vie et qu’à sa mort, toute sa progression se perd dans le néant. Néanmoins, Roundguard reste un charmant et joli petit divertissement de fin de soirée, à refaire le monde en parallèle avec ses amis au coin du feu. Perso, je n’ai pas de cheminée, alors ce sera en groupe d’amis.

Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
Contraste élevé (réticule de visée) Sous-titres avec indications d’ambiance
Taille couleur de police  Identification de la personne qui parle
Marquage des ennemis  Police personnalisable
Interface personnalisable  Couleur de police personnalisable
Couleur minicarte personnalisable  Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
Option daltonisme Sons ambiants signalés (informe sur présence)
Option Text to speech  
Ralentissement du jeu  

Conditions de test

  Détails TV4K   Jeu fourni par l’éditeuroui
  ConsoleXbox One X   Temps passé sur le jeu5 heures
  Niveau de difficultén.a.   Jeu terminénon
4 Comments

You must be logged in to post a comment Login

Leave a Reply

Copyright ©2023 XboxSquad.fr