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Test – Snakeybus, c’est l’heure du contrôle !

La première création du studio indépendant Stovetop LLC, Snakeybus est présentée sur le store Microsoft comme un « jeu de conduite absurde, où le plus grand danger, est vous-même ». Et une fois n’est pas coutume, on ne peut leur donner tort ! Pour comprendre le principe de Snakeybus, il faut connaître ses inspirations. D’un côté, vous avez Snake, ce qu’on peut appeler un genre à lui tout seul. En contrôlant d’un serpent qui grandit constamment, vous devez naviguer entre les obstacles, tout en évitant de rentrer en contact avec vous-même. Initié par Blockade en 1976, ce concept a été recyclé à toutes les sauces depuis, et notamment en 3D, dans le jeu qui nous intéresse aujourd’hui. De l’autre côté, vous avez Crazy Taxi. Titre mythique de Sega, dans lequel vous devez embarquer des passagers et les déposer le plus vite possible à leur destination. Deux références réunies en un seul jeu, pour notre plus grand plaisir ? Découvrons-le ensemble…

Vérification des voyants

Tout d’abord, Snakeybus est un jeu indépendant, et dans son déroulement, cela se voit. Il n’y a aucun mode campagne disponible, et encore moins de scénario. Vous devrez vous contenter de quatre modes : classique, contre-la-montre, sans fin, et aerial. Pareillement, les lieux de l’action se choisiront indépendamment à partir du menu principal. Cela dit, la quantité proposée fait plaisir à voir ! Onze localités au total vous attendent. Certaines seront disponibles d’entrée, d’autres se débloqueront une fois un certain score atteint. Allant de villes comme Paris ou Seattle, à des lieux plus fantaisistes, comme la chambre ou une grotte, vous pourrez y naviguer avec 6 modèles de bus différents. Leur conduite ne diffère pas, mais leur look permettra d’apporter un minimum de variété à l’action.

Fiche de route

Parlons-en d’ailleurs de l’action ! Votre première approche sera sûrement celle d’un conducteur à deux doigts du licenciement… Attendez-vous à vous cogner, beaucoup, et à vous énerver, encore plus. Mais tout comme le vélo, la pratique fera toute la différence. Avec deux vues proposées, dont celle intérieure, qu’il faut oublier… Pardon, avec une vue jouable, il ne sera pas facile de négocier les virages sans péter le rétro. D’autant que vous ne vous arrêterez jamais dans Snakeybus, vu que celui-ci signifie quasi immédiatement l’échec, et le retour à la case départ. On passe sur des marquages au sol pour prendre les voyageurs à la volée (littéralement). Une fois le nombre atteint, qui se compte en dizaines, voire centaines, une flèche vous oriente dans la direction générale de votre destination. On y dépose nos gentils passagers, et rebelote. Ça, c’est pour le côté Crazy Taxi.

La difficulté principale viendra de l’aspect Snake… Votre « bus » s’agrandit en permanence, et les lieux ouverts vous obligent à faire pas mal de zigzags et allers-retours. Donc forcément vous serez amené à vous croiser plus d’une fois. Deux résultantes s’en suivent : un choc qui peut vous immobiliser, ou l’utilisation de la touche de saut ! Rechargeable, donc à manier avec précaution, elle s’avérera primordiale pour atteindre des scores élevés. Mais voilà, son utilisation vous fera sûrement vous arracher les cheveux, parce que les lieux exigus dans lesquels vous naviguerez vous inciteront à l’utiliser plus que de raison.

Allô, le régulateur ?

Et c’est là que le second niveau de gameplay du jeu se découvre. Chaque zone doit s’analyser. Connaître son architecture vous permettra d’y naviguer intelligemment. Pour y arriver, une caméra aérienne libre sera accessible. Elle permettra de visiter le niveau avant la partie, pour prévoir les difficultés, et anticiper en concordance. Les zones sont variées et présentent leurs difficultés propres. Certaines, comme les villes, jouent sur les angles multiples. D’autres s’amusent des longues lignes droites, et enfin, les dernières sur les effets de cercles.

Timing respecté

Pour un jeu indépendant, les développeurs s’en sont bien sortis sur le côté technique. D’autant plus qu’il s’agit ici d’un premier jeu. Les graphismes, bien que manquant de détails, sont parfaitement dans le ton. Je n’ai pas constaté de ralentissements ou freezes lors de mes sessions. Et la musique, composée par Leafcuts, et proposant de nombreux morceaux, est agréable à l’oreille. Elle participe grandement à cette ambiance délirante, sans pour autant être redondante à l’usage. Pour la faire courte, l’aspect technique ne devrait décevoir personne, et le rendu à l’écran s’avère suffisamment  spectaculaire pour combler les amateurs de belles images !

Terminus

Snakeybus est un jeu d’arcade agréable. Il permet de se changer les idées avec un concept hybride réunissant deux classiques du jeu vidéo. Il est dommage qu’un mode campagne manque à l’appel, mais le contenu s’avère finalement assez correct. A jouer en petites sessions entre deux gros jeux !

Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
 Contraste élevé (réticule de visée)  Sous-titres avec indications d’ambiance
  Taille couleur de police  Identification de la personne qui parle
Marquage des ennemis  Police personnalisable
Interface personnalisable  Couleur de police personnalisable
Couleur minicarte personnalisable Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
Option daltonisme  Sons ambiants signalés (informe sur présence)
Option Text to speech  
Ralentissement du jeu  


Conditions de test

  Caractéristiques TV4K HDR OLED   Jeu fourni par l’éditeurNon
  ConsoleXbox One X   Temps passé sur le jeu3h30
  Niveau de difficultéNormal   Jeu terminéPresque :-p
2 Comments

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