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Test – Star Wars Jedi : Fallen Order, le Dark Soulscharted de l’espace.

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Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine… sortait le Pouvoir de la Force 2. Soit en octobre 2010. Une éternité ! Et depuis ? Rien. Pas de jeu d’action solo estampillé Star Wars. Une aberration. Alors quand EA confie à Respawn le soin d’en développer un, autant dire que l’attente est colossale et la pression maximale. Fait rassurant, ce studio sait faire un jeu vidéo. Manette en main, qu’en est-il ? C’est ce que je vous propose de découvrir, dans le test de Star Wars Jedi : Fallen Order.

Ceci n’est pas un jeu Star Wars.

Ben ouais, il est où est le fucking générique iconique ? Moi je veux un blabla défilant dans le vide intersidéral, écrit en jaune et tout le folklore qui va avec ! C’est quoi ce boulot ? Surtout qu’un autre gimmick des films est lui repris dans les cinématiques. À savoir, la transition en diagonale entre deux plans, façon PowerPoint embarrassant de Tonton Jackie au mariage de ta cousine. Bon, passée la stupeur, on découvre Cal Kestis, ferrailleur le jour, Jedi la nuit, se faisant oublier sur une planète dédiée au désossage de vaisseaux. Vu que les conditions de travail sont lamentables et peu sécurisées, le taf de Cal va nous introduire quelques mécaniques de grimpette à la Uncharted. Sur des rails, donc.

Et l’hommage à la licence de Naughty Dog va même jusqu’à un semblant de plagiat avec, pendant le prologue, une très spectaculaire et trépidante scène à bord d’un train. Cela m’a évoqué Uncharted 2… Surtout que Cal se fend à un moment d’un « Nonononono » à la Nathan Drake. De quoi mal embarquer le récit. Heureusement, les musiques et autres effets sonores m’ont remis dans le bain (aaaah, rien que le vacarme des Tie-Fighters est un régal). Bon coté chronologie, sachez que le récit de Fallen Order se déroule après l’avènement de l’Empire, les Jedis qui ont survécu à l’ordre 66 se terrent et évitent tout usage de la Force pour pas se faire gauler. Oui mais voilà, Cal va se servir de ses pouvoirs pour sauver un camarade prolétaire, et se faire repérer par la toute-puissante Inquisition, mandatée par l’Empereur pour tanner les derniers représentants de l’ordre jedi.

Ce n’est pas tout à fait un Uncharted.

OK, l’histoire n’est pas franchement originale. Mais le début en fanfare décrit plus haut et la fin spectaculaire et palpitante font presque oublier que pendant tout le déroulé de Fallen Order, on est baladé entre 5 planètes à la recherche d’un truc pour récupérer un bidule pour débloquer un machin. Guère passionnant. Heureusement que quelques PNJ relèvent l’intérêt, que les panoramas font décrocher la mâchoire et que chaque planète a son identité visuelle propre et rudement bien travaillée. De quoi bien s’occuper pendant les 20 heures de mon premier run.

Outre l’agilité montrée à l’escalade, Cal sait bien sûr se battre au sabre laser. Bon, pas très bien au début. Il faudra accumuler des points de compétences en ramassant des collectibles, en tuant des ennemis, etc, pour acheter des améliorations. Sans pour autant grimper de niveaux. Il n’y a pas de système de progression de la sorte. Dans Jedi Fallen Order, les capacités les plus avancées se débloquent à des moments clés du récit. Ce qui est par ailleurs justifié par le scénario.

Question de Chebplay @CHEBPLAY   : « Côté personalisation que nous propose le jeu? Perso, sabre laser, compagnon?? »

La tenue de Cal, le sabre laser, le revêtement de BD-1 et le vaisseau sont personnalisables parmi des ensembles trouvés en cours d’exploration. A noter que Cal s’habille avec des ponchos… et que je n’ai pas trouvé de bure jedi. Déception !

Ni même complètement un Dark Souls.

A l’image de la série phare de From Software, les combats se veulent techniques. Il ne suffit pas de tambouriner sur (X) pour triompher. Il faudra apprendre les paterns des ennemis/créatures, esquiver, virevolter et utiliser à bon escient les pouvoirs de la Force pour s’en sortir. Et c’est d’autant plus vrai pour les très nombreux combats de boss. Par ailleurs, deux jauges viennent s’inviter dans cette exigence. L’une limite la faculté de Cal à bloquer les coups successifs quand la seconde, la jauge de Force, limite l’usage des pouvoirs. Ceux-ci sont d’ailleurs assez gentillets. Cal pourra exercer une poussée, une traction, ralentir une cible. Donc non, pas de pouvoir du coté obscur.

Autre similitude avec Dark Souls, les points de contrôles serviront à sauvegarder, à régénérer la barre de vie et fioles d’Estus, pardon les soins de Cal. Ce faisant, tous les ennemis de la zone réapparaissent. De nombreux raccourcis seront également à débloquer, achevant Jedi Fallen Order de s’inscrire dans la lignée des titres de From Software. Jusqu’à reprendre le gimmick de la mort. Si Cal tombe au combat, son Xp est gardée par l’ennemi qui l’a tué. Il faudra non pas le terrasser mais seulement le blesser pour récupérer votre dû. Pas du tout original, j’en conviens, mais cela renforce s’il le fallait l’ambiance de danger qui règne dans les premières heures de l’aventure. Bon, une fois bien upgradé, Cal Kestis ne fera qu’une bouchée de la plupart des ennemis.

Question de Vitzhendell‏ @Vitzhendell : « Bonsoir combien d’heures de jeu environ? Beaucoup de mondes à découvrir? Quand sera-t-il intégré au Xbox game pass? Merci d’avance pour vos réponses »

Il faudra une vingtaine d’heures pour compléter l’histoire. Tu peux ajouter une dizaine pour explorer de fond en comble les 5 planètes. Pour son entrée dans le Game Pass, patiente jusqu’au rachat d’EA par MS, c’est-à-dire jusqu’à Mardi en huit^^.

Bah alors, c’est quoi au final ?

Avec ses nouvelles zones ou raccourcis à débloquer avec de nouvelles compétences, Fallen Order tire également vers le Metroïdvania. Mais ce n’est pas tout, des énigmes, basées sur la physique, rapprochent le soft de la récente trilogie Tomb Raider. Le tout fait tout de même un sacré pot pourri d’influences et de références. Sans pour autant être indigeste. Au contraire, la formule fonctionne. Surtout que Cal peut compter sur un compagnon fort pratique, BD-1. Ce mini droïde aussi petit que mignon pourra afficher la carte du niveau avec un talent sans égal. ENFIN une carte digne de ce nom dans un jeu vidéo. Merci BD-1.

Néanmoins, Fallen Order n’est pas exempt de (petits) reproches, comme des textures qui tardent à apparaître ou un framerate hoquetant par moment. Le plus gênant reste l’impossibilité de passer les cinématiques. Le plus frustrant restera pour moi 2 scènes de dialogues juste avant un boss. Obligé de revenir en arrière et sauvegarder pour éviter de se les retaper. La plupart des collectibles n’offrent aucun bonus à Cal. On finit donc par les ramasser machinalement et se focaliser sur les rares qui boostent la vie ou la jauge de Force de notre Jedi. Ensuite, le côté Uncharted prend une tournure caricaturale avec la surabondance de toboggans. Sensationnels, certes, mais qui sonnent comme du remplissage, comme du spectacle à moindre frais. Un dernier point sur l’aspect affligeant, grotesque des Wookies. Et pourtant, la DA est très bonne ! Mais pas pour ces fières guerriers.

Question de FarFa‏ @FarFaLus : « Est ce qu’il est jouable à la manette »

Réponse premier degré : oui

Sinon, la sensation de puissance arrive au bout de quelques heures et est très plaisante. Les contrôles sont ergonomiques et instinctifs. La possibilité de remapper toutes les touches est à saluer.

Conclusion.

À la croisée des chemins entre des genres a priori peu conciliables, Jedi Fallen Order s’en tire extrêmement bien, avec des directions artistiques visuelle et sonore de très haute volée. Et ce pour une vingtaine d’heures de plaisir comme aucun jeu Star Wars n’en n’avait fourni depuis une éternité… Au prix d’une histoire quelque peu malmenée entre un prologue en fanfare et une fin saisissante. Et les quelques errements hallucinants (les Wookies, les 547 684 toboggans) n’entachent que peu le spectacle offert par Respawn. Vivement la suite !

Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
Contraste élevé (réticule de visée) Sous-titres avec indications d’ambiance
Taille couleur de police  Identification de la personne qui parle
Marquage des ennemis  Police personnalisable
Interface personnalisable  Couleur de police personnalisable
Couleur minicarte personnalisable  Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
Option daltonisme Sons ambiants signalés (informe sur présence)
Option Text to speech  
Ralentissement du jeu  

Conditions de test

  Détails TV4K   Jeu fourni par l’éditeuroui
  ConsoleXbox One X   Temps passé sur le jeu20 heures
  Niveau de difficulténormal   Jeu terminéoui
11 Comments

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