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Test – Subaeria

Avec Subaeria, le développeur iLLOGIKA s’essaye au mélange des genres et tente de combiner rogue like et puzzle game. Est-ce qu’action et réflexion font bon ménage dans ce jeu vue de dessus ? Quelques réponses dans ce test !

Le piratage c’est du vol ! Le vol est puni par la loi !

SI ce sous-titre a des airs de bande annonce de DVD des années 2000, il résume aussi assez bien le scénario de Subaeria. Tout commence dans une ville à l’ambiance cyberpunk, dans un futur pas si lointain que ça ! Notre héroïne Styx, aime s’adonner aux plaisirs que procure la réalité virtuelle, mais a la fâcheuse tendance de le faire en piratant le système pour jouer gratuitement. Malheureusement pour elle, la fraude est détectée et passible de la peine de mort pour elle et tout sa famille. Le temps de retrouver ses proches il est déjà trop tard, mais elle, parvient à en réchapper. Plongée dans une profonde tristesse, Styx, animée par un brûlant désir de vengeance va tenter de mettre fin à ce régime totalitaire en faisant tomber sa tête !

Seul au monde

Une fois manette en main, les choses se corsent encore. Dans Subaeria on enchaîne les salles disposées de manière aléatoire jusqu’à arriver au boss pour pouvoir changer de zone et enfin atteindre le tyran a qui on veut faire la peau !

Pour y arriver, il faudra vous débrouiller seul : un tutorial quasi inexistant et plus frustrant encore, les items que l’on achète ou que l’on trouve en enchaînant les niveaux ne sont pas décrits avant qu’on les prenne. On amasse donc des centaines de crédits pour acheter une amélioration au pif donc, pour se rendre compte au final qu’elle ne nous intéresse pas. Dans un jeu où on a qu’une seule vie, c’est vite problématique.

Une progression punitive

Si on est « seul au monde » pour comprendre les mécaniques du jeu il n’en est pas de même pour notre personnage. Nous serons accompagnés d’un petit drône a qui l’on doit l’essentiel du gameplay. Pour passer d’une salle à l’autre, il faudra impérativement venir à bout des sentinelles postées ici et là et pour cela, notre petit drône entre en jeu ! Il pourra embarquer 2 « apps » parmi une cinquantaine d’apps différentes qui serviront à pirater les machines. On pourra par exemple contrôler les robots, les repousser, les faire attaquer vers une direction pour qu’ils s’entretuent etc.

Il y aura également une notion de couleur. Les robots jaunes par exemple ne craignent que les robots ou rayons laser d’une autre couleur. Ces situations font l’essentiel du gameplay et l’aspect action prendra au final assez vite le pas sur l’aspect puzzle game tant on craint pour notre vie.

Comme je le laissais sous-entendre plus haut, dans ce rogue like, la mort est un lourd fardeau. Si votre jauge de santé atteint 0, il faudra recommencer le jeu du début. Cela nuit finalement fortement au côté puzzle / réflexion du jeu : on tente de sauver sa peau en lançant quelques actions de piratage sans pour autant vraiment prendre le temps d’y réfléchir. Je me suis même une fois retrouvé complètement bloqué, ne sachant quoi faire pour venir à bout des quelques ennemis restant dans la salle… Game over, retour à la case départ…

Un retour en arrière qui devient à chaque essai de plus en plus amer. Si les salles s’enchaînent de manière aléatoire, les situations se ressemblent et manquent cruellement de diversité. Même en mourant dans la deuxième ou troisième zone, devoir refaire les salles de la première devient vite agaçant et sans intérêt.

Une prise de hauteur difficile

Le développeur a fait le choix d’une vue des environnements et du personnage avec une camera qui se positionne au dessus de l’action, comme dans beaucoup de rogue like. Ce choix trouve par contre vite ses limites dans le cas de Subaeria. La composition des niveaux nous oblige à réaliser des sauts pour éviter ennemis et pièges, mais on se retrouve assez fréquemment avec de précieux points de vie en moins à cause d’un saut mal jaugé.

Venons en à l’enrobage du jeu ! Côté bande rien à signaler, les musiques ne sont ni inoubliables ni insupportables, c’est en revanche sur l’aspect technique que les choses se compliquent. Graphiquement le jeu est propre mais la ville étant sous l’eau, les décors sont in fine assez peu variés et on a plus souvent l’impression de parcourir les cales d’un sous-marin qu’une véritable cité engloutie. L’affichage quant à lui est un véritable point faible du jeu. Subaeria souffre d’un tearing assez conséquent dans sa version Xbox One et ce, même que la version Xbox One X. Un défaut qui en venait presque à me donner un sentiment de nausée lors de l’effet zoom / dezoom lors des changements de salle et qu’on a du mal à s’expliquer étant donné la relative simplicité graphique du titre.


Conclusion

En me lançant dans l’aventure Subaeria, je m’attendais à un subtil mélange de puzzle game et d’action avec une progression rogue like. Si les ingrédients sont tous bien là, la sauce a du mal à prendre. Déplacements et lisibilité hasardeux à cause de la caméra, achat des items obscurs, permadeath qui nous oblige à refaire inlassablement les premiers niveaux, si Subaeria partait initialement d’une bonne idée, il ne propose dans son exécution qu’une succession d’éléments assez frustrants. Un jeu à réserver aux plus téméraires donc !

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