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Test – Torchlight III, Diablo peut dormir tranquille

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Rares sont les jeux qui peuvent s’enorgueillir d’avoir donné son nom à un genre. Diablo fait parti de cette aristocratie. Et depuis plus de 25 ans, il règne en maître incontestable et incontesté, sans pitié, sans partage. Puis en 2009 apparait Torchlight, pour le moins « sympathique » selon la formule éculée et consacrée. Je me rappelle surtout de son système de donjons infinis et son univers coloré mêlant fantasy et steampunk. Il n’arrivait tout de même pas à la cheville du mètre étalon. Après un second épisode dont je suis complètement passé à coté, me voici chargé de tester le troisième opus, accompagné de Spirco, avec qui j’ai poncé Diablo III en son temps, sur Xbox 360 puis sur One.

« Attends, on est déjà passé par ici »

Je ne vais pas vous mentir, nous n’avons absolument rien pané/suivi à l’histoire de Torchlight III. Mais alors rien. Il faut dire que pas grand chose est déployé pour faire monter la sauce. Les cinématiques sont assez quelconques, sans grandiloquence ni envolée épique. Et les dialogues se résument surtout à : « Va tuer [Nom du monstre très méchant] ». Bon, dans un Diablo-like, heureusement que ce volet est très largement secondaire. Nous voilà embarqués sur un nouveau continent, divisé en zones assez petites et générées de manière procédurale. Torchlight III devrait donc au moins briller par son univers et ambiance steampunk et fantasy ? Hélas non, loin de là. Nos avatars, le bestiaire et les décors sont d’un classicisme tel qu’on a l’impression d’y avoir déjà joué et surtout de traverser la même zone, encore et encore… de poutrer tout le temps les mêmes monstres encore et encore…

La création des personnages est assez sommaire et rapide, avec quatre classes et peu de personnalisation à disposition. Chaque archétype dispose bien sûr des compétences propres mais à aucun moment de nos aventures nous avons senti de réelle sensation de puissance, de plaisir à enchainer les coups sensés être herculéens. Frustrant. Et au final, les avatars ne disposent pas vraiment d’arbre de compétences. Au mieux, je parlerai de buisson. De petits buissons malingres. Autant vous dire que les expérimentations sont assez limitées. D’autant plus par le « système de réinitialisation des compétences » : il n’y en a pas pour le moment. Au mieux, il faut dépenser un consommable pour juste récupérer le dernier point de compétence dépensé. SUPER PRATIQUE !!!

Par contre, ce qu’il l’est, c’est le familier qui vous accompagne. Celui-ci peut porter des objets, aller les vendre en ville pour vous et participer au combat ! Des chiens, des lamas, des chats et même des chouettes, il y en a pour tous les goûts. Et chaque créature octroie un bonus pour votre personnage. Enfin un bon point dans un océan de quelconque.

« Attends, mais t’es où là? »

Avec les tests, nous avons la chance d’avoir (parfois) les jeux en avance. Cela a été le cas ici, et avec deux clés qui plus est ! Ainsi, pendant le weekend précédant la sortie officielle, avec Spirco, on a bien avancé jusqu’à rejoindre l’acte 2, en s’équipant bon an mal an, pendant une quinzaine d’heures. Mais pas sans heurt. Une cinématique de début de chapitre qui se relance inexplicablement après chaque chargement, une mini map qui ne sert à rien puisqu’on ne voit pas l’autre, des téléportations foireuses qui ne nous amènent pas du tout là où on voulait, des boss absents… Bon, à chaque petits soucis, je répétais inlassablement à Spirco : « non mais t’inquiètes, avec le patch day one, ils vont régler tout ça ». On a été gâtés.

Le jour de la sortie officielle, les serveurs ont été réinitialisés. Nous avons donc perdu nos personnages. Mais surtout, sans que les bugs précités aient été corrigés. Nous sommes donc repartis à l’aventure, avec de nouvelles classes de perso… oui mais dans quel but s’est-on demandé au bout de quelques heures toujours aussi laborieuses, peu gratifiantes et brouillonnes ? Pour quelle finalité ? Quand on ne ressent ni plaisir à l’histoire ni au gameplay, il est temps d’arrêter. Oh bien sûr, tous ces soucis peuvent être corrigés au fil du temps. Peut-être. Mais en l’état, impossible de vous conseiller Torchlight III. Autant se relancer un personnage sur Diablo.

« Attends, mais qu’est-ce qu’on fout encore là ? »

Son univers coloré et son ambiance mêlant fantasy et steampunk pourraient charmer et séduire de prime abord. Mais son gameplay limité, ses zones archi convenues et répétitives, son exploration peu gratifiante et ses nombreux bugs viennent ruiner l’aventure. Même à deux, on galère et on s’ennuie. En l’état, Torchlight III est un pétard mouillé. Il est tout sauf une vraie alternative à Diablo III.


Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
Contraste élevé (réticule de visée) Sous-titres avec indications d’ambiance
Taille couleur de police  Identification de la personne qui parle
Marquage des ennemis  Police personnalisable
Interface personnalisable  Couleur de police personnalisable
Couleur minicarte personnalisable  Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
Option daltonisme Sons ambiants signalés (informe sur présence)
Option Text to speech  
Ralentissement du jeu  

Conditions de test

  Détails TV4K   Jeu fourni par l’éditeuroui
  ConsoleXbox One X   Temps passé sur le jeu25 heures
  Niveau de difficulténormal   Jeu terminénon
4 Comments

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