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Test – Wreckfest, la fête est gâchée.

Destruction Derby 1 et 2. Ces jeux de caisses emblématiques de la PlayStation 1 ont enchanté mes années 90. Un peu comme les Need For Speed Underground du début 2000, mais ça, c’est une autre histoire, et un autre genre. Car niveau Stock car, autant dire qu’il n’y a rien à se mettre sous le volant depuis belle lurette. Rien pour froisser de la taule. Rien jusqu’à ce que Wreckfest nous parvienne. Est-il un digne héritier ? C’est ce que je vous propose de découvrir, dans le test de Wreckfest.

La vie est une fête… mais t’es pas invité.

Pas de fioriture dans Wreckfest. Pas de semblant de scénario à la noix. Pas de jeune premier prometteur à hisser au sommet de la discipline quasi olympique de froissage de carrosserie. Et c’est bien. Et c’est reposant. Pas de cinématique embarrassante pour tout le monde, pas de personnage principal ou secondaire insipide. De l’action, de l’action et de l’action !

Dans le mode carrière, cinq grands championnats sont à débloquer au fil de votre progression. Pour les compléter, il faudra remporter dans chacun une douzaine d’épreuves, faites à partir des 27 circuits et arènes mis à disposition par Wreckfest. Autant dire que le contenu solo est assez conséquent. Parmi des épreuves où tous les coups sont permis, les classiques circuits et arènes sont évidement au rendez vous. Mais ce n’est pas tout puisque des défis bien plus exotiques et/ou loufoques vous attendent : courses de canapés (de canapés, bordel !) ou du destruction derby de tondeuses à gazon. Bref, jusqu’ici, tout va bien.

Le redneck plus ultra.

Bienvenue en Amérique profonde. Très profonde. En tout cas, les circuits champêtres fleurent bon les Etats Unis qui ont voté Trump. L’ambiance bouseuse est bien retranscrite. Les circuits sont crades comme il faut, et quand ce ne sont pas de vos adversaires, sont jonchés de trucs à défoncer. Mais il fait toujours beau dans cette Amérique-là ! Où sont les pluies torrentielles ? Où est la boue ? Non, décidément, seul le soleil est le bienvenu.

Par contre, l’aliasing, lui, est bien là. Cet effet d’escalier gâche l’aspect graphique quand on s’y attarde. Surtout que Wreckfest n’est pas non plus une démonstration technique. Loin s’en faut. Comme en attestent les abominables temps de chargement. Ils sont tellement longs qu’on se voit vieillir avant de faire une course de 3 minutes. Insupportable. Il vaut mieux avoir un bouquin pour passer le temps, un puzzle de 300 000 pièces ou un test à écrire. Par exemple sur un jeu avec des qualités certaines mais plombé par sa technique…

Pas non plus la fête de la musique.

Les temps de chargement sont tellement invraisemblablement longs que j’en ai mis pour illustrer le test. Je sais, ça fait un peu sale gosse, mais je vous assure qu’ils sont vraiment abusés. Dommage car les sensations manette en main sont  bonnes. La difficulté est au rendez vous et chaque faux pas sera puni par une I.A. agressive. La déformation des véhicules est bien retranscrite et c’est un réel bonheur de foncer sur un adversaire. Coté véhicules, une vingtaine de bolides sont disponibles, classés de catégories D à A. Les muscle cars, quelques titines européennes et japonaises sont à acheter avec les deniers gagnés en courses, et à améliorer dans le garage. Par contre, n’attendez pas de voitures officielles. Elles sont toutefois assez ressemblantes et crédibles pour par exemple reconnaître une DS du siècle dernier !

Comme mentionné plus haut, l’aspect graphique global n’est pas le nouveau mètre étalon du JV mais n’est pas honteux non plus. La physique des véhicules et des objets sur les circuits est très crédible… mais mène parfois à des situations cocasses. Un simple exemple qui m’a halluciné, ce sont les corps des adversaires dont le véhicules ont été détruits. Les cadavres restent sur la piste, et on peut joyeusement leur rouler dessus encore et encore. Bon, ça tranche avec l’ambiance un peu bon enfant du titre, mais j’avoue que cela m’a surpris et fait marrer sur le coup. Par contre, coté musique, j’ai vite coupé car le rock braillard servi ici est loin d’être ma tasse de thé.

Le multijoueur, victime collatérale.

Sans surprise, des modes arènes et courses sont disponibles pour défoncer des taules de manière internationale. Prometteur… Bon je vais être direct. Les temps de chargement sont aussi imbuvables en multi qu’en solo. Et je vais vous raconter mon expérience multi sur Wreckfest. Ça va être court, je vous rassure.  Je lance une partie « rapide » (quelle douce ironie) et j’attend d’interminables minutes pour accéder à un serveur.. où les autres joueurs doivent se mettre « Prêt » pour lancer. Double dose de temps d’attente ! Youpi ! Bon.. j’ai courageusement attendu… attendu… attendu… et tout le monde s’est barré. Je quitte pour en relancer une… temps de chargement pour retourner au menu principal. Là, pour être tout à fait transparent, je pestais légèrement contre le jeu en terme non professionnels. Néanmoins, ma conscience me dictait d’en relancer une partie. Ce que je fis. Mais l’énième temps de chargement a eu raison de moi. J’ai « rage quitté », désinstallé le jeu. Trop, c’est trop.

Conclusion

Sans ces satanés temps de chargement de mille ans, je conseillerais Wreckfest aux amateurs de taule froissée. Mais il faut être vraiment doté d’une grande patience (ou être soutenu par Gandhi, mais je ne crois pas qu’il soit dispo) pour les supporter. Dommage car les sensations de conduite, la difficulté, la diversité, le what the fuck de certaines épreuves sont réjouissantes. Dommage. Sauvé par son multi ? Non, il souffre des même symptômes rédhibitoires.


Test de la version Xbox Series X par Franck1707 le 16 juin 2021 :

Fun, complètement déjanté et bourré d’action, Wreckfest est pour moi un excellent défouloir. Vous en avez marre de jouer à des jeux de course classiques et voulez froisser de la tôle ? Alors le jeu de Bugbear Entertainment est fait pour vous !

Déjà sur Xbox One X, le titre se montrait pleinement divertissant. Toutefois, comme le soulignait Bibi, les temps de chargement étaient affreusement longs. Mais j’ai trouvé que Wreckfest a franchi un palier lorsqu’il a reçu son upgrade pour exploiter les performances de la Xbox Series X. Les graphismes sont plus beaux et plus lisses, le framerate reste stable à 60 images par seconde et les temps de chargement sont enfin réduits même si toujours un poil longs parfois. Le jeu a clairement su tirer profit du gain de puissance liées aux specs de la machine.

Quand j’ai pu tester une version vraiment développée pour Xbox Series X, je m’attendais à une mouture pleinement optimisée pour la génération actuelle… Et bien pas du tout ! Oui, il y a des effets de lumière plus beaux, un meilleur rendu du sol et des nuages de poussière. Cependant, à part cela, je n’ai pas du tout trouvé que cette nouvelle version tranchait avec celle dont je parlais précédemment. C’est un petit peu dur à avaler quand on sait que celle-ci est payante et qu’en plus elle pèse plus lourd que le jeu de base. Le plus drôle, c’est que son poids se rajoute à celui du titre d’origine…

Bref je vais vous résumer mon ressenti en une seule phrase : contentez-vous de la version de base de Wreckfest, qui est en plus disponible dans le Game Pass, et ce sera très bien !


Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
✘ Contraste élevé (réticule de visée) ✘ Sous-titres avec indications d’ambiance
✘ Taille couleur de police ✘ Identification de la personne qui parle
✘ Marquage des ennemis ✘ Police personnalisable
✘ Interface personnalisable ✘ Couleur de police personnalisable
✘ Couleur minicarte personnalisable ✘ Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
✘ Option daltonisme ✘ Sons ambiants signalés (informe sur présence)
✘ Option Text to speech
✘ Ralentissement du jeu

 

Conditions de test

  Caractéristiques TV Full HD   Jeu fourni par l’éditeur oui
  Console Xbox One X   Temps passé sur le jeu 3 heures
  Niveau de difficulté Normal   Jeu terminé non

 

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