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Test – Zombie Army 4 : Dead War, qui a encore laissé la porte des Enfers ouverte ?

Transcription confidentielle du brainstorming d’un lundi matin comme tous les autres chez Rebellion.
– Hey Coco, j’ai eu une putain d’idée hier au cours de ma méditation à base de fumigation de bambou fermenté ! Pour les gamers, c’est quoi leur aristocratie des trucs qu’ils aiment buter ?
– Mais Coco, tout le monde le sait ! C’est les zombies, les pirates, les vampires et les nazis.
– EXACT ! Alors je propose de reprendre le gameplay de Sniper Elite, hein, on va pas se faire ch*er et on affronte des Zombies-suceur de sang-Nazis-Pirates ! C’EST PAS GÉNIAL ça !?  Ça s’appellerait Nazombirates des Caraibes, le Chapitre FINAL ! AHAHAHAHHAHAH (rire sardonique)
– Ah ouais, mais on n’a pas le budget, Coco. Ni pour les vampires, ni pour les pirates, rapport aux plumes sur les chapeaux… On se contente de Zombies nazis ?
-Tope là, Coco.

Note du rédacteur : au cours du test, Franck et Spirco m’ont accompagné et vous livreront dans un paragraphe chacun leurs impressions, remarques et commentaires sur leur expérience sur ZA 4.

« Une balle peut changer l’histoire ? J’ai tout un chargeur… » John Rimbaud

Devinez qui est de retour ? Allez, mais si vous le savez ! Ne soyez pas timides. Rhooo…. Mais oui ! C’est Hitler, alias le boss final des croque-mitaines ! Le mec est encore plus tenace que John Wick sans déconner. Et encore, heureusement que personne ne s’est risqué à buter ses chiens. Encore plus increvable que Freddy Kruger et pot-de-colle que Jason Voorhees. Sans rire, vous pensiez vraiment qu’on allait y échapper dans le 4ème opus baptisé Dead Army ? Bon, ok, on passe notre temps à le buter dans Sniper Elite 1, 2, 3 et 4 puis dans Zombie Army Trilogy … mais tout de même, naïfs que vous êtes^^. Hitler, Rebellion en a fait un méchant de film d’horreur des années 80. C’est un peu le gars qui revient tout le temps pour refaire le même film et terroriser/massacrer des abruteenagers… Bon, l’analogie avec le cinéma ne tient pas (quoi que, j’y reviens plus loin). Déjà, on n’incarne pas de jeunes adultes insouciants (j’essaie un adjectif pas trop méchant pour changer) et surtout, ça devrait sous entendre que le rendu final est de plus en plus mauvais. Est-ce le cas ? Pas du tout.

Dans ZA4, l’Europe est (encore) au bord du gouffre. Et là, pas de tas de foin pour une réception inespérée, non là on s’écraserait comme le Coyote. C’est-à-dire très mal. En effet, les hordes de zombies nazis ont pratiquement investi tous les pays. Tous ? Non, car un village en Gaulle… Attends non. Non car en Italie, pardon, la résistance, ben, résiste toujours et encore à l’envahisseur en décomposition. C’est son boulot. Et si on en est arrivé là, on se dit qu’elle ne doit pas être composée que de champions. C’est pourtant l’un d’eux que l’on va incarner pour endiguer une bonne fois pour toutes le flot de Z et empêcher Hitler de… D’ailleurs, il veut quoi, lui, à la fin ? On n’en sait rien et après tout, on s’en contre tamponne les amygdales en Fosbury car l’histoire de ZA4 est un joyeux prétexte à visiter l’Italie et surtout massacrer entre amis des tétrachiées de morts-vivants !

« Un Zombie, c’est pratique, ça se tue à la tâche sans demander de salaire » Jena-Marcel Médaiffe

Zombie Army 4 prend  la forme d’un TPS en coopération jusqu’à 4, reprenant ici largement le gameplay de Sniper Elite 4. Cela permet de donner un bon coup de jeune comparé à l’aspect sclérosé de la ZA Trilogy, sortie en 2015. Outre le bond en avant technique, quelques features font (enfin) leur apparition. Le chasseur de Zombies peut désormais améliorer son arsenal entre deux niveaux, récupérer de la vie en effectuant une exécution (oui, comme dans DOOM) et s’équiper d’atouts pour améliorer sensiblement son perso. Néanmoins, en parcourant les niveaux certes bien plus vastes et variés de cet opus, j’ai regretté à maintes reprises l’absence de roulade ou de dash pour dynamiser encore plus les affrontements. Non pas que ceux-ci soient plats comme un encéphalogramme de Z, je vous rassure. Ils arrivent souvent en masse comme si du Nutella était à -90% au Shopi rue Pierre Nemours. Non, concrètement, l’ajout majeur est la Kill Cam enfin disponible en coop ! Quel plaisir de voir son comparse de toujours, Spirco, réussir un Testicule Shoot sur un zombie à 300 mètres. Quelle fierté dans mon regard attendri par cette prouesse.

ZA 4 est avant tout pensé et conçu pour y être joué en coopération. Alors certes, le matchmaking permet de jouer avec le monde entier mais rien ne remplace le massacre entre amis avec micro branché et mode défouloir/blabla/conneries activé. RIEN. Le paramétrage des parties permet d’adapter le nombre de zombies en fonction des joueurs. Bon, en ayant fait la majorité du jeu à 2 ou 3, je mettais systématiquement le réglage sur 4 joueurs. J’aurais bien aimé que ZA 4 aille plus loin et permettent de pouvoir générer des hordes pour virtuellement 5, 6… 10 joueurs pour pousser encore plus loin la boucherie. Dommage. Trois modes de difficultés sont disponibles (facile, normal et difficile. Non pas de mode cauchemars, étrange, non ?)

Note de Franck :

– Moi, jouer à un jeu de zombies ? Désolé, mais ça n’est pas du tout le genre de jeu que j’aime…
– Franchement ça ne fait pas peur, au contraire tu vas prendre du plaisir à te défouler dessus. En plus, à plusieurs c’est un joyeux bordel et on rigole bien.

Voilà ce que mes compères Bibi et Spirco m’ont dit au début pour me motiver à les accompagner et vous savez quoi, ils avaient complètement raison. Aimant jouer de temps en temps à des FPS et TPS (j’ai notamment pas mal joué à Sniper Elite 4 récemment), je me suis dit que je n’avais rien à perdre à m’y essayer et je peux vous dire que j’ai pris un pied de fou.

Le titre est dynamique et a une allure de grand défouloir. On prend plaisir à courir à travers niveaux et à aligner tous les ennemis qui se présentent à nous. Et là, vous avez deux façons de procéder globalement, deux écoles on pourrait dire car soit vous foncez comme un fou en tirant dans le tas, soit comme moi, vous avancez prudemment et préférez la jouer en mode sniper. De plus, comme cela a été dit précédemment, les Kill Cams empruntées à l’autre titre de Rebellion sont assez agréables, presque jouissives même haha ! On ressent presque du plaisir à réussir à dégommer de cette façon les zombies !

Cependant, j’ai trouvé pour ma part qu’on pouvait facilement se perdre dans les niveaux tellement ceux-ci sont vastes et ont de multiples embranchements. Il n’est pas impossible d’ailleurs que vous vous y perdiez plus d’une fois, surtout si vous jouez en solo. Bien évidemment, si le cœur vous en dit (parce que oui vous vous en avez un contrairement à tous ces macchabées), vous pouvez prendre le temps d’explorer ces environnements en vue de débusquer tous les petits collectibles (mains de zombies, BD,…).

Pour résumer mon avis de néophyte, le jeu a beau présenter un cadre horrifique avec les zombies, ceux-ci ne sont qu’un prétexte pour justifier l’histoire de la campagne. Il n’est pas particulièrement stressant (voire pas du tout) et on a qu’une envie, dégommer toujours plus de zombies, surtout si vos potes les dégomment avant vous n’est-ce pas ?

Frnack1707

« Zombies ! Mangez bien car ce soir, vous dînerez en Enfer !  » Léonidas dans Pas de pitié pour les 300.

Jouer entre amis attise aussi la course au score. Celui-ci n’est pas neutre. Outre le fait de pouvoir vanner ses amis à la ramasse, un haut score permet de glaner plus d’Xp pour toute l’équipe en fin de level et grimper de niveau pour débloquer de nouveaux mods sur les armes et gadgets, cosmétiques et émoticônes pour les avatars. Bon, ok, ça permet surtout de vanner les potes.

« Oui mais Bibi, comment fait on pour faire des scores de malaaaaaaaaaades ? » Merci de me poser la question. Spoiler : faut des armes et performer de longs combos. Voilà, c’est tout. Super, hein ? Mais ce qui est pratique, c’est que pour le second point, ZA 4 est plus permissif que le Trilogy. Ici rater un tir n’est pas trop punitif, par contre le suivant doit toucher pour maintenir la jauge du combo en cours. Et pour faire des séries de Z abattus, il faut des armes, on est d’accord. Là ZA 4 se révèle avare comme pas permis, sage, classique et limité. Trois flingues, trois fusils à lunettes, trois armes pour le combat rapproché et basta. Trop léger et surtout décevant. Grosse consolation, les mitraillettes et fusils à pompes ont enfin du punch !

« Si ça saigne, ça peut mourir. Encore » Major Dutch « Claudia » Schaeffer

Ce manque de contenu se ressent également à travers les quatre avatars disponibles ! Je rappelle que dans ZA Trilogy, il y en avait huit. Si au moins on pouvait les personnaliser. Là encore, c’est chiche avec quatre couvre-chefs et quelques émoticônes qui se battent en duel. Bref, un contenu et un arsenal trop sages et limités dans son ensemble. A contrario, la campagne en elle-même tient la route en termes de diversité de durée de vie, de décors, d’alternance entre phases d’arène, de couloirs et d’exploration et d’ambiance. Celle-ci est particulièrement à souligner.

Si vous préférez aller à l’essentiel et dégommer du zombie en masse, alors le mode Horde est fait pour vous. Lâchés sur une map de type arène, votre but est de réussir à survivre à de multiples vagues de morts vivants. Pour cela, vous commencez généralement avec un pistolet et pouvez acquérir d’autres armes au gré de vos exécutions et des apparitions  de matériel et de munitions sous forme de largage. Bien évidemment, on ne peut que trop vous conseiller de rester constamment en mouvement en surveillant vos arrières car ces en***rés peuvent arriver de tous les côtés et on peut vite se faire surprendre. Ainsi, si les zombies n’arrivent pas à avoir votre peau, vous pourrez alors vous échappez de cet enfer sur Terre.

Digne d’un film d’horreur de jadis, tant au niveau musical qu’au niveau visuel, tout concourt à parodier les vieux films de notre enfance… jusqu’aux neuf niveaux de la campagne présentés dans le menu principal sous forme d’affiche de cinéma. Ultra crédibles. Sans jamais aller plus loin dans la parodie. Là encore, trop sage… Dommage car on retrouve de surcroît de nombreuses références à la pop culture, comme à Stranger Things par exemple ou de savoureuses vraies-fausses affiches de propagandes. Bon, je dis en substance que le tout manque de folie mais il arrive de croiser des chars zombies… donc bon, il y a tout de même des moments bien barrés.

Sur Xbox One X, Zombie Army 4 peut tourner en 60 fps pour un confort de jeu agréable et un rendu visuel satisfaisant en 1080p. Avec mon escouade, nous n’avons subi aucune déconnexion sauvage en 20h de jeu. Par contre, nous avons rencontré quelques scripts bogués bloquant notre progression, nous obligeant à recommencer la section. Autant dire que ce genre de déconvenue mineure sera corrigée très vite par Rebellion.  Les zombies de base sont assez variés pour ne pas avoir la vilaine sensation de tout le temps buter le même et les Z élites occasionnent toujours une petites montée d’adrénaline. Dans un premier temps, car on sait qu’on va en ch*er pour les abattre et dans un second temps, car on pourra récupérer leur mitrailleuse ou lance flamme pour un peu plus semer la destruction et faire un COMBO DE BÂTARD et surtout dépasser Spirco et Franck…

Conclusion

Malgré son manque de folie et de variété (surtout au niveau de l’arsenal) à sa sortie, Zombie Army 4 est une franche réussite en coopération et enterre sans coup férir son prédécesseur. Sa campagne, pensée pour être parcourue jusqu’à 4 joueurs, est plus longue, plus variée et offre des moments de bravoure jouissifs. Son mode Horde n’est pas en reste avec une efficacité, une intensité et une simplicité redoutables. Comment ne pas être aux anges quand une horde surgit d’outre tombe pour vous démembrer ? Comment ne pas avoir le sourire en coin car vous savez qu’à vos cotés se trouve un ami prêt à tout pour « aider » les Z à retourner en enfer ? Comment ne pas être admiratif devant un tir dans les testicules par un collègue avec, enfin, la kill cam dispo en coop ? Comment ne pas éprouver une satisfaction ultime en surpassant ses comparses dans le tableau final ? Réponse, on ne peut pas. Par contre, on peut regretter que la parodie horrifique ne reste que superficielle au regard des ambiances visuelles et sonores d’une rare cohérence et justesse avec l’univers dépeint ici. Un must have pour les accrocs aux zombies. Et qui sait, peut être verra-t-on dans le futur un Nazombirates des Caraïbes ?

Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
Contraste élevé (réticule de visée) Sous-titres avec indications d’ambiance
Taille couleur de police  Identification de la personne qui parle
Marquage des ennemis  Police personnalisable
Interface personnalisable  Couleur de police personnalisable
Couleur minicarte personnalisable  Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
Option daltonisme Sons ambiants signalés (informe sur présence)
Option Text to speech  
Ralentissement du jeu  

Conditions de test

  Détails TV4K   Jeu fourni par l’éditeuroui
  ConsoleXbox One X   Temps passé sur le jeu 40 heures (!!!)
  Niveau de difficultéNormal   Jeu terminéoui
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