Anthem : Des microtransactions superflues via un store dynamique

Après le fiasco cataclysmique engendré par Star Wars Battlefront 2 et ses loot box altérant le game design via des personnages payant bien plus véloces, EA a dû faire machine arrière et revenir sur des critères moins insidieux. L’histoire ayant conduit l’éditeur en justice pour avoir donné à son jeu des allures de jeux de hasard très mal perçues notamment en Belgique. Après tout ces coups de semonces le studio s’est finalement résigné à rendre les microtransactions facultatives puisqu’uniquement cosmétiques.

EA contient ses ardeurs et marche sur des œufs

Aujourd’hui dans le viseur de la justice mais également des joueurs, le studio ne semble plus marcher sur l’eau et ne lésine pas sur les mots doux en opérant sur une communication plus réfléchie et plus diplomate. Bioware étant d’ailleurs attendu au tournant suite à la déception du dernier épisode de Mass Effect, ce n’est pas le moment de salir l’image d’un des studios les plus respectés le la sphère vidéoludique. C’est donc en mettant les petits plats dans les grands que la communication autour des microtransactions s’effectue de manière presque transfigurée. 

If it’s in the game, it’s in the game!

L’objectif est clair, les microtransactions seront présentes dans la seule et unique optique d’offrir une variété d’éléments cosmétiques et c’est tout! Il ne tiendra donc qu’à vous d’investir quelques euros afin d’obtenir une texture atypique ou tout simplement des emotes afin de montrer à vos amis que…vous perdez mais avec style! Plus sérieusement il s’agit là d’une victoire pour les joueurs s’étant rebellés en masse afin de faire plier EA et leur faire entendre raison. De plus la personnalisation des javelins semble déjà très complète et permet de façonner ces derniers de manière très poussées. Mais si vous souhaitez malgré tout obtenir des éléments clinquants, sachez que EA a mis en place un store “dynamique” proposant des garde-robes se renouvelant toutes les 6 heures. Une façon d’apporter un peu de piment et de se distinguer des autres joueurs pour une durée limitée.

Toujours est-il que le mea culpa du studio semble le ramener sur les rails de l’abnégation en espérant dorénavant des jeux aspirant plus au créatif qu’au lucratif…