Le prometteur Tunic va débarquer en exclusivité console sur Xbox dans quelques jours. Plus précisément ce sera le 16 mars que vous pourrez incarner un magnifique renard dans un monde isométrique. Pour cette occasion, nous avons eu la chance d’avoir pu poser quelques questions au créateur. A quelques jours de sa sortie, Andrew Shouldice partage plusieurs émotions naviguant entre l’excitation et la nervosité. Cependant, il consacre la majorité de son temps à peaufiner son œuvre dans les moindres détails.
Andrew Shouldice, le papa de Tunic
Il y a sept ans, Andrew quitta son emploi pour créer son propre studio. C’est un choix qu’il serait capable de refaire mais qu’il ne conseille pas à tout le monde. Une fois sa propre entreprise créée, il s’initie à la vue isométrique. C’est en faisant des expériences d’éclairage avec une cette vue qu’il commence à créer Tunic. Vous en avez certainement déjà entendu parler tellement il est mignon. Malgré tout, ne vous fiez pas à ces graphismes, car ils cachent une difficulté réelle. Pour ce jeu, il souhaite créer un univers mélangeant exploration et secret. Il veut “un jeu qui donne l’impression que l’on découvre vraiment des choses.”.
C’est en 2017 qu’est dévoilé Secret Legend à la presse lors de l’E3. En 2018, l’équipe revient à Los Angeles avec Tunic cette fois et un accord ID@Xbox. Le soutien de Xbox a été incroyable selon Andrew. Ce partenariat avec Xbox a permis au monde entier de connaître son jeu, et il en est profondément reconnaissant. Le jeu est développé par une équipe assez réduite. Dans celle-ci vous pouvez retrouver Andrew Shouldice mais aussi Kevin Regamey qui s’occupe de la direction audio (Power Up Audio). Il y a également Terence Lee et Janice Kwan (Lifeformed) qui sont en charge de la musique et Eric Billingsley qui travaille sur le Level Art.
Outre l’appui de Xbox, l’équipe a bénéficié d’un grand nombre d’autres soutiens. Premièrement, le studio Finji, qui a joué un rôle essentiel dans l’évolution du jeu. En effet, d’après Andrew, il s’est occupé de beaucoup de choses qui ne sont pas en lien avec “la création d’actifs ou l’écriture de code”. Ainsi, Finji a pris en charge la gestion de la communauté, de la communication avec la presse et d’autres aspects de la gestion d’équipe.
Les jeux mignons mais difficiles reviennent à la mode. On pense forcément à Cuphead quand on évoque ce sujet. Cependant, Andrew espère que Tunic mettra les joueurs au défi. Le petit renard qui évolue dans un monde hostile et effrayant proposera donc des combats ardus. Néanmoins Andrew précise que son équipe a inclus quelques options pour rendre les combats plus faciles. La difficulté dans les jeux vidéo est un débat qui revient de manière régulière (surtout lorsqu’un From Software débarque sur les stores). C’est donc agréable de savoir qu’un système pour faciliter un peu les combats existe dans cette expérience.
Cet opus proposera une grande variété de zones à visiter ainsi que quelques boss à vaincre. En soi, vous pourrez parcourir le jeu entre 6 à 8 heures, néanmoins certains joueurs passeront beaucoup plus de temps à chercher tous les secrets. “En cours de route, vous découvrirez certaines choses qui pourront donner envie à certains de recommencer de nouvelles sauvegardes pour voir s’ils auraient pu aborder les défis d’une manière très différente.” D’ailleurs, Andrew précise que la rejouabilité sera importante. Il existe en effet plusieurs chemins pour progresser dans l’aventure.
Si vous avez vu certaines images, GIF ou vidéos, on est tous d’accord pour dire que ce jeu est magnifique. Le créateur est d’ailleurs heureux de ces effets visuels. Il a aimé travailler et peaufiner chaque détail !
Ce que je préfère réaliser, ce sont les effets visuels – les explosions de lumière, ou les minuscules flammes de bougies, ou les volutes de vent éthéré. Je peux facilement passer des heures à peaufiner quelque chose pour le rendre parfait. Je suis assez fier de ceux-là.
Une expérience poussant à l’exploration, mais après ?
Tunic est prometteur. Il incite les joueurs à explorer. D’ailleurs Andrew espère que nous nous perdrons dans son jeu. Qu’on parte à l’aventure sans réel but. Plein de petites choses sont cachées ici et là dans le monde, il faudra donc fouiller un peu partout. Cependant, concevoir un jeu de cette envergure prend du temps. C’est pour cette raison qu’après sa sortie, Monsieur Shouldice qui adore faire des jeux, en fera certainement un plus petit.
Retrouvez donc ce petit renard tout mignon aux allures de Link (The Legend of Zelda) dès ce 16 mars en exclusivité sur Xbox.
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