Ce mardi, lors de l’annonce de ses revenus trimestriels, Andrew Wilson (CEO d’Electronic Arts) a confié que l’éditeur n’était pas intéressé par les NFT. Il a néanmoins reconnu que de nombreux acteurs de l’industrie vidéoludique investissaient en masse dans ce secteur.
Pour rappel, les NFT (Non Fungible Tokens) sont des données numériques possédées à titre privé dans la blockchain. De nombreuses compagnies de jeux vidéo se sont déjà lancées dans l’aventure : Ubisof avec Quartz, Konami sur OpenSea et bientôt Square Enix, toutes veulent une part du gâteau. Malgré les vives critiques des joueurs (sur l’impact écologique ou sur l’opportunisme financier) aucune ne semble vouloir faire marche arrière, à l’exception de Team17.
Mais Andrew Wilson semble plus mesuré quant à ce potentiel avenir du jeu vidéo :
Je pense que les objets collectionnables continueront d’être une part importante de notre industrie, de nos jeux et de l’expérience que nous proposons aux joueurs. Est-ce que ces objets seront un jour des NFT, ça reste à voir. […] Seul le temps nous le dira, mais pour le moment ce n’est pas notre priorité. […]
Une réponse toute en retenue qui pourrait changer si Ubisoft ou Konami réalisaient des bénéfices records grâce au NFT. Mais pour le moment, le CEO indique qu’il “est encore beaucoup trop tôt pour parler de NFT ou de play-to-earn”.
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