Avec le Game Pass, Xbox propose un véritable service de différenciation par rapport aux autres acteurs du marché. Le service à abonnement a en effet bouleversé en profondeur l’industrie et la manière de consommer les jeux vidéo pour bien des consommateurs. Cependant, au delà de son nombre d’abonnés, sa capacité à générer de l’argent pour Microsoft interroge. Beaucoup considèrent en effet l’offre comme un gouffre financier pour le géant américain. Une certitude balayée aujourd’hui par Phil Spencer lui-même qui affirme que le Game Pass est d’ores et déjà viable.
Un service viable et en croissance
C’est à l’occasion des 20 ans de Xbox que le boss du gaming chez Microsoft s’est exprimé. Au micro d’Axios, Phil Spencer a pris le temps de répondre aux question de Stephen Totilo et notamment celles concernant le Game Pass. Ainsi, lorsque le journaliste l’interroge sur la santé du service, l’homme fait taire les analyses de comptoirs. Le Xbox Game Pass n’est pas un puit sans fond. Mieux, il est même parfaitement viable pour reprendre les mots de l’intéressé.
Je sais qu’il y a beaucoup de gens qui aiment écrire que nous dépensons sans compter maintenant pour toucher le pactole à terme. Non. Le Game Pass est particulièrement viable en ce moment, tel qu’il est. Et il continue de croître.
Si le dernier chiffre officiel fait état de 18 millions d’abonnés, Phil Spencer confirme ici que ce dernier n’est plus à jour. Le Game Pass poursuit sa croissance et a donc, sans surprise, davantage d’utilisateurs actuellement qu’en janvier 2021. Mais ce n’est pas l’information principale de cet extrait.
Le Xbox Game Pass est-il rentable ?
Lorsque Phil Spencer qualifie le Game Pass de viable, il affirme simplement que le service permet de gagner suffisamment d’argent pour combler les investissements qu’il requiert. Autrement dit, d’une manière ou d’une autre, le service semble déjà être rentable aujourd’hui et satisfaire Microsoft. Une réalité qui n’est toutefois pas détaillé et qui soulève donc une question. Sont-ce les cotisations directes du Game Pass qui lui permet d’être viable ? Ou alors faut-il y intégrer les opportunités qu’il crée sur le marché ?
Car en effet, il faut bien entendre que le service a des effets positifs en dehors des cotisations mensuelles qu’il génère. Le Game Pass permet en effet de vendre davantage de DLC, de concrétiser davantage de microtransactions et donc, d’engendrer de l’argent au delà des simples abonnements. En d’autres termes, si un abonné paye 12,99€ par mois son Game Pass Ultimate, peut-être rapporte t-il bien plus à Xbox. Grâce à ses achats ingame ou sur le store, il peut en effet dépenser davantage et donc avoir une valeur bien supérieure à son abonnement. Et ainsi, permettre au service d’être viable.
Un raisonnement qui s’applique d’ailleurs à Forza Horizon 5. Avant sa sortie officielle, le 9 novembre dernier, le titre comptait déjà plus d’un million de pilotes virtuels. Des joueuses et joueurs qui avaient alors forcément mis la main à la poche pour obtenir la version Premium, vendue 99€, ou le pack Premium, vendu 45€, en complément du jeu sur le Xbox Game Pass. Autrement dit, un millions de consommateurs à avoir déboursé, à minima, 45€ en sus de leur abonnement Game Pass. Oui, ça fait déjà un joli pactole !
Dernièrement, Xbox a enregistre des résultats trimestriels records. Cela était notamment porté par le succès des Xbox Series X|S, mais également par le Xbox Game Pass. Le service se montre en effet incontournable dans la stratégie de la firme et devrait donc être au premier plan ces prochaines années. De quoi permettre aux joueuses et joueurs de découvrir toujours plus de jeux et d’expériences inattendues. Et rien que pour ça, on signe !
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