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Les coups de cœur de la rédac’ #08 – Janvier 2022

Après un mois de pause où l’on était plus occupés à préparer les fêtes de fin d’année que de jouer, notre chronique mensuelle est de retour ! Au programme, six coups de projecteur sur des titres qui ont marqué l’équipe. Qu’ils soient récents ou non, AAA ou indé, dans le Game Pass ou perdus au fond d’une backlog, tous ont leur place ici. La seule règle : chacun des jeux dont on va parler ici nous aura marqué en ce mois de janvier.


Unpacking  (Niko1664)

J’adore me perdre durant une soirée ou un week-end sur de petits jeux indépendants. Pas de challenge, quelques heures pour en voir le bout et surtout apprécier des concepts souvent uniques en leurs genres. Unpacking fait partie de ceux-là.

Ayant personnellement plus de 13 déménagements au compteur, ce ne sont pas quelques cartons qui vont me faire peur. Déballer, OK, ranger, OK. Est-ce tout ? Non. Malgré l’absence totale de personnages ou de dialogues à l’écran, il y a bien une histoire derrière, enfouie sous des piles de vêtements et d’assiettes. L’histoire d’une vie qui se construit avec ses bons et mauvais moments, des plaisirs nouveaux à une certaine époque, cohabitants avec des objets empreints de nostalgie d’une autre. Témoin privilégié, on découvre au fil des déballages les inévitables services de table dépareillés d’un jeune adulte quand il quitte le nid familial, puis des ensembles complets et coordonnés des années plus tard. Quelques vêtements tenant dans une boite au début qui se transformeront en une garde-robe plus que respectable trois déménagements plus loin.

Certains objets disparaissent avec le temps c’est naturel, mais d’autres nous accompagnent toute notre vie durant et Unpacking le montre bien. Mes propres souvenirs ont refait surface à plusieurs reprises au fil de l’aventure et je n’ai quasiment pas lâché la manette jusqu’au bout. Le titre est disponible sur le Xbox Game Pass et délivre ses 1000G en une poignée d’heure (voire moins pour les plus filous) alors ne boudez pas votre plaisir !


Operation Tango  (Jess Bond)

S’il y a bien un genre au fil des ans que j’apprécie de plus en plus, c’est celui des jeux coopératifs. Je pourrais aussi parler des escape games, une véritable passion que j’ai développée en quelques années. Eh bien Operation Tango, c’est un mélange parfait de ce que j’énonce. Un jeu coopératif où la communication sera de mise, mettant les joueurs soit dans la peau d’un espion, soit d’un hacker réalisant des missions pour une organisation secrète. Et c’est tout bonnement réussi.

Les énigmes se renouvellent constamment, l’ambiance est vraiment au rendez-vous et le tout est très bien pensé. Bon, je pourrais parler de son gameplay assez rigide surtout pour le joueur qui incarne l’espion, mais au final ça s’oublie très vite. Certes, Operation Tango, c’est seulement six missions, mais libre à vous de prolonger l’expérience avec le mode challenge proposé en DLC qu’on a également dévoré avec JiTeuBey. Bref, si vous cherchez un excellent jeu coopératif, vous ne pouvez pas passer à côté d’Operation Tango.


Assassin’s Creed Odyssey – Le Sort de l’Atlantide  (Ashaika)

Après avoir fait le DLC crossover entre Valhalla et Odyssey, je n’ai pu m’empêcher de retourner faire un tour sur les côtes grecques avec Kassandra. Et ça tombait bien, puisqu’une partie de l’aventure restait à faire avec le deuxième DLC, Le Sort de l’Atlantide. Je me suis donc enfoncé dans trois lieux hautement symboliques de la mythologie.

Tout d’abord l’Élysée, représentation du Paradis avec ses grandes étendues. On y fait la rencontre d’un personnage uniquement aperçu dans le jeu principal avec son quota d’émotions. Puis un petit tour en enfer. Un changement radical d’ambiance, mais qui m’a permis de voir des héros que j’espérais rencontrer dans un jeu sur cette période. D’autant plus que, sans spoiler, une des quêtes secondaires offre une conclusion méritée à un arc d’Assassin’s Creed Odyssey. Et que dire de cette conclusion, qui nous place plus ou moins à la tête de l’Atlantide. On en découvre encore un peu plus sur les Isu et leurs relations avec les humains.

Mon seul regret avec ce DLC ? De l’avoir terminé. Si vous souhaitez en découvrir un peu plus sur la mythologie grecque dans l’univers d’Assassin’s Creed, Le Sort de l’Atlantide est tout bonnement indispensable.


Octopath Traveller  (Mich_t)

Connu des amateurs de jeux de rôle japonais, Octopath Traveller est une aventure unique. Le titre m’a initialement fait de l’œil par sa direction artistique tout en pixel art. Mais une fois le voyage débuté, on se rend compte qu’il cache une profondeur impressionnante. On se plaît à découvrir un gameplay d’une richesse folle. Huit classes qui se dédoublent, aptitudes, faiblesses et forces et combats particulièrement bien équilibrés font du jeu une réussite. À cela s’ajoute la gestion de l’équipement, de points de vie et de mana ainsi que du timing de l’attaque.

Votre périple sera rythmé par une bande-son qui donne le ton. Chaque personnage a un thème qui lui est propre. Chaque ville est reconnaissable par la musique qui se déclenche à votre arrivée. Déjà 30 heures que je parcours le continent d’Orsterra et je n’ai pas vu le temps passer.


Dicey Dungeons  (Fab !)

Depuis l’émergence du cloud gaming, je dois confesser découvrir de nouveaux jeux depuis mon smartphone. Avec les contrôles tactiles, l’environnement qui est rarement celui de mon salon, j’évite les jeux de courses et autres BTA pour des gameplay plus posés et des jeux plus “anecdotiques”. Et c’est justement ce que je pensais que Dicey Dungeons serait. Un jeu pour occuper le temps, sans particulièrement m’investir. Quelle erreur !

Dicey Dungeons, c’est un RPG loufoque dans lequel le challenge ne manque pas. Vous y incarnez un dé qui doit battre différent adversaires pour tourner la grande roue de la malchance et espérer s’échapper des enfers. Il n’y a pas vraiment de scénario ici, mais une succession de combats relativement courts jusqu’à un boss qui méritera toute votre concentration. Et ce sont justement les affrontements qui donnent toute sa saveur au titre.

À chaque tour, vous jetez des dés. Ces derniers vous permettent alors de lancer des attaques plus ou moins puissantes, accompagnées d’effets indésirables, selon qu’ils affichent une face pair ou impair, un 4 plutôt qu’un 6 ou que leur somme est supérieure à 13. Bref, selon les chiffres que vous récupérez, vous devez définir la meilleure stratégie possible pour tuer votre adversaire. Le RPG devient donc tactique, presque stratégique d’autant que des super-pouvoirs s’en mêlent. Un vrai casse-tête par moment, selon les personnages que vous incarnez.

Car oui, chaque personnage bénéficie de son histoire, de ses attaques spéciales et particularités tandis que les règles du jeu sont parfois changées en cours de route. Et c’est ce qui fait qu’on revient sans cesse sur ce Dicey Dungeons. Pour le plaisir de découvrir de nouveaux défis, de voir enfin la sortie et de tenter sa chance à la roue de la malchance !


Spiritfarer  (JiTeuBey)

Rares sont les jeux qui m’auront autant marqués que Spiritfarer. Une aventure poétique, touchante, émouvante, grâce notamment à ses personnages hauts en couleurs et parfaitement écrits. On y incarne Stella, qui va avoir la lourde tâche de devenir une passeuse d’âmes. C’est-à-dire qu’elle va devoir assurer la transition entre mort et au-delà pour de nombreux esprits ayant la forme d’animaux. Elle aura à sa disposition un navire qu’elle devra améliorer avec le temps, et naviguera entre de nombreuses îles pour accomplir les quêtes données par ces derniers. Le tout, en s’assurant à tout moment du bien-être de ses passagers.

La direction artistique m’a fait tomber sous le charme, et c’est généralement l’une des forces du studio Thunder Lotus (les développeurs montréalais de Jotun ou encore Sundered). Si l’on ajoute à cela un gameplay aux petits oignons, mélangeant gestion, plateforme et exploration, on obtient un véritable chef-d’œuvre qui m’aura offert une trentaine d’heures inoubliables pendant ce mois de janvier. Disponible actuellement dans le Game Pass, n’hésitez vraiment pas à vous lancer dans l’aventure. Spiritfarer, au-delà de son aspect poétique, pourrait presque faire office de thérapie, en faisant apprendre au joueur à surmonter la douloureuse épreuve qu’est le deuil. Un chef-d’œuvre, tout simplement.


Ainsi s’achève notre sélection de janvier. N’hésitez pas à nous dire, vous aussi, quels ont été vos coups de cœur ce mois-ci. On se retrouve fin février pour le prochain numéro de notre chronique.

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