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Les coups de cœur de la rédac’ #10 – Mars 2022

Mars touche à sa fin, et c’est l’occasion pour nous de revenir sur nos expériences vidéoludiques de ce mois-ci. On vous rappelle que dans cette chronique, on vous parle des jeux Xbox qui nous ont marqués ces dernières semaines. Il peut s’agir de nouveautés, de AAA, d’indés, de titres Game Pass, et j’en passe. Tous ont leur place ici.


Dark Souls III  (Ashaika)

Cela fait de nombreuses années que j’entends parler de Dark Souls III. Après tout, la difficulté m’a un temps attiré quand je passais des heures et des heures à tenter de faire tomber le Roi Liche sur World of Warcraft. Cependant, malgré plusieurs tentatives, je n’avais jamais accroché aux jeux de From Software. Jusqu’à ce mois-ci. Suivant la hype Elden Ring, j’ai longuement discuté avec Bibi concernant les Souls-Like. Et en réinstallant DS3, je n’étais pas sûr de vouloir vraiment m’y replonger. Mais ça y est, le jeu a enfin cliqué pour moi.

En effet, je prends désormais plaisir à me battre pour chaque mètre de terrain, pour aller récupérer les âmes que j’ai perdues sur mon run précédent. Et je retrouve ces sensations que j’avais lors des soirs de progress sur WoW. La mort n’est plus un échec. Mais le synonyme de progrès car je me suis rendu compte que chaque combat m’apporte quelque chose. Et quelle satisfaction lorsque je parviens finalement à vaincre un boss, ou même à enfin passer un emplacement spécifique. Je suis très loin de l’avoir terminé, et je ne sais pas si je le ferais. Mais ce mois-ci, Dark Souls 3 est clairement le jeu qui m’a le plus marqué et sur lequel je tire le plus de satisfaction, minute après minute.


The Outer Worlds  (Koryah Siha)

Avant The Outer Worlds, je peux dire que je n’avais qu’entraperçu le talent d’Obsidian. Premier RPG du studio pour ma part, c’est avec l’OST de Justin E. Bell dans les oreilles que je me remémore mon épopée à travers Halcyon. Halcyon, ce système solaire si éloigné, coloré, me laissant enchantée devant ses panoramas si ensorcelants, et pourtant si dépravé et inhospitalier une fois la surface égratignée et le voile évanoui. Cette déplorable condition humaine dépeinte si franchement. Si aberrant que le rire est parfois la seule réaction/réplique possible.

J’aime le risque pris par Obsidian niveau narration. Dans le fond, ce monde est-il si différent du nôtre ? Ce monde où les grandes entreprises font leurs lois et où les employés se tuent déjà à la tâche… Avec plus de 100 heures au compteur, The Outer Worlds est devenu l’un de ces jeux auxquels je pense avec nostalgie car le temps passé dessus m’a marquée et une partie de moi s’est accrochée à cette histoire. J’ai adoré fouler le sol de ses planètes, me prendre d’affection pour mes compagnons (et ces petites créatures “sprats”), à échanger avec ses habitants si humains, si éprouvés, à me demander si je faisais le bon choix. C’est alors que le nom du vaisseau égaré prend tout son sens. L’Espoir. Je n’avais qu’une envie, leur apporter un peu de justice, un peu de bien-être, un peu de paix. Mission accomplie.


Tunic  (Danxter)

Un renard… C’est mignon un renard. C’est courageux aussi. Car ici, point d’Ysengrin, c’est seul qu’il va falloir aller au turbin ! Ange déchu ou démon en gestation, aussi technique que cryptique, Tunic parvient à intriguer autant qu’il surprend. Roublardise au service de l’exploration, à moins que ce ne soit l’inverse. Bouclier en patte, épée dans l’autre, martel en tête, aucun chemin ne sera pavé. Et encore moins de bonnes intentions.

Véritable incarnation du monomythe, le goupil sait s’amuser de ses codes sans tutoyer caricature ni banalité. Sa plus grande proximité notable sera avec ses influences, dissimulées avec moins de ruse que ce à quoi l’animal nous a habitués. C’est par la mise en place qu’il nous trompe, lorsque la fin survient, aussi rapide que violente. Tranchant radicalement avec ces images plaisant dès la plus tendre enfance, le caractère retors des ennemis qui attaque notre héros n’en est que plus frappant.

Sans avoir le feeling d’Elden Ring ni l’aura d’un Zelda, l’insouciance de cet adorable renard face à son destin fait que, finalement, à la fin de l’envoi, il touche.


Biped  (Jess Bond)

Toujours à la recherche de jeux à faire en coopération, je me suis lancée avec JiTeuBey sur Biped, un jeu où l’on incarne un petit robot qui doit résoudre des puzzles pour avancer. La particularité du titre, c’est que pour vous diriger, vous devez contrôler les deux joysticks, un par pied. Si cela peut s’avérer compliqué au début, on finit par prendre le coup relativement vite et pour notre plus grand plaisir !

En effet, le jeu est un vrai régal à faire à deux et les tranches de rigolade ont clairement été de la partie, entre maladresse et coups en traitre, les moyens ne manquent pas pour passer un bon moment. Et puis l’ambiance de titre est une petite bouffée d’air frais, avec ses paysages colorés et mignons. Petit bémol, Biped est uniquement jouable en coopération locale et non en ligne. En dehors de ça, c’est clairement un bon petit titre, jouable également en solo, mais le fun est un peu moins présent.


Dreamscaper  (Koryah Siha)

Après The Outer Worlds, je me suis retrouvée vidée, trop accaparée. Et je m’étais promise de partir sur une œuvre ne demandant pas trop d’investissement ou de temps pour me laisser le temps de digérer. Seulement voilà, découvrir un nouveau style de jeu apporte son lot de charme. Vraie première expérience roguelite, je trouve que Dreamscaper est un très bon exemple de gameplay et de level design qui fonctionnent à merveille dans un jeu.

Simple mais pas facile, je me régale à recommencer encore et encore, à tester et maîtriser chaque attaque, arme… ; à m’enfoncer plus loin dans les éprouvants souvenirs et les différentes étapes de la douleur qu’affronte Casssidy dans le subconscient de ses rêves. Étant étroitement liés, rêve et réalité ne font qu’un. Ainsi, les relations forgées lors des phases réveillées sont ce qui aide à se renforcer pour surmonter le monde des cauchemars.

Comme je le disais, tout fonctionne très bien dans ce jeu. Le système rêve/réalité a du sens et c’est ce qui m’a le plus séduite. C’est original et bien amené. Les niveaux et la musique sont très jolis, le tout saupoudré de défis, de bonus et malus, de combats addictifs, et de conversations qui poussent parfois à la réflexion.


Agent Intercept  (JiTeuBey)

J’ai tout récemment testé ce titre, et je suis vraiment tombé sous le charme. On y contrôle la voiture d’un agent secret, qui a la particularité d’être armée et de pouvoir se transformer en d’autres véhicules. Les courses-poursuites sont prenantes et fun, et le système de scoring incite à enchaîner les tentatives. J’ai beau avoir terminé le jeu, je continue à y jouer pour atteindre les 100%.

Et il ne faut pas oublier cette ambiance digne des plus grands films d’action et sa musique entraînante. Le jeu ne possède pas énormément de niveaux, mais propose de nombreuses variantes et objectifs pour prolonger le plaisir. Il est accessible au plus grand nombre et vous fera passer un excellent moment, si on oublie son tarif un poil élevé pour un portage mobile…


Ainsi s’achève notre sélection de mars. N’hésitez pas à nous dire, vous aussi, quels ont été vos coups de cœur ce mois-ci. On se retrouve fin avril pour le prochain numéro de notre chronique.

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