Il y a quelques semaines, nous avons eu la chance de participer à une preview sur l’un des jeux les plus attendus de cette fin d’année. The Callisto Protocol est le fils spirituel de Dead Space, conduit par le papa de la licence, Glen Schofield. Un premier aperçu où j’ai pu le prendre en main durant une grosse heure et demie. J’espérais un café bien corsé et ce fut une tasse d’eau chaude arôme cacao. The Callisto Protocol a de bonnes bases et idées mais leur intégration m’a donné plus de frustration que d’envie d’en découvrir davantage. Est-ce le fait de commencer directement par le troisième niveau sans avoir appréhendé les mécaniques auparavant ? Possible. En attendant sa sortie en décembre, libre à vous de voir s’il mérite de franchir le pas.
La menace est à chaque coin de mur
C’est donc le niveau Habitat que nous avons vu. Troisième niveau de l’histoire, il nécessitait bien l’intégralité de la durée accordée. The Callisto Protocol est construit autour du concept “d’ingénierie de l’horreur” comme l’appelle Striking Distance Studios. Ce que les équipes entendent par là, c’est le fait de disséminer avec minutie des éléments d’horreur à des endroits et des moments clés pour maintenir la tension dans laquelle on se trouve. Dès le début de l’exploration, c’est un point que j’ai pu remarquer.
On retrouve des environnements et ambiances qui rappelle naturellement un certain Ishimura. Sur le parcours, on ramassera les traditionnels journaux de bord qui apporteront un peu d’épaisseur à notre mission. Rapidement, j’ai pu faire connaissance avec le bestiaire. Autant le dire : il va falloir avancer très prudemment. Surgissant hors de l’eau, du toit, des canalisations ou de derrière la vapeur, tout l’environnement semble être contre vous.
C’est encore plus vrai avec certains qui sont tout simplement invisibles. The Callisto Protocol n’est pas facile. En quatre-cinq coups, les ennemis ne feront qu’une bouchée de vous. Aucun réglage de la difficulté disponible durant la session. Le sentiment est d’autant plus renforcé avec l’absence d’armure de notre côté et le design large et très musculeux des ennemis. Et si les premières rencontres sont en 1v1, il ne faudra pas attendre longtemps pour se retrouver dans des situations où on est submergé et où la rapidité d’action fait toute la différence.
Quand le combat devient un casse-tête
Pour se défaire d’eux, les options sont limitées. Un bâton électrique, des armes à feu et un dispositif gravitationnel qui vous permet de transformer en les ennemis en poupées de chiffon. C’est ce dernier qui sera votre meilleur ami. En effet, si le combat en mêlée procure de bonnes sensations, il est très risqué vous exposant aux attaques des ennemis. Il existe bien un système d’esquive et de parade. Toutefois, il n’est pas des plus permissifs et les fenêtres d’exécutions sont très minces.
Concernant les armes à feu, elles sont puissantes, mais les munitions sont comptées. Les phases de combat sont donc plus proches du puzzle game, nécessitant de déterminer comment survivre en consommant le moins de ressources possible. Et cela passe très souvent par le “gravity gun” qui vous permettra d’accrocher au mur, réduire en bouillie ou faire sauter les ennemis.
Comme dans Dead Space, on retrouve un système de craft avec les crédits que l’on récolte. Eux-mêmes assez rares, il faudra bien choisir quelles améliorations on privilégie pour ne pas rendre la suite de l’aventure plus complexe.
Grand écart technique
On arrive à un point qu’il est nécessaire d’adresser : les performances. La preview s’est déroulée sur la dernière console de Sony. Durant toute la session, le jeu avait du mal à tenir les 30 images par seconde. Depuis, le studio a annoncé l’arrivée d’un mode à 60 FPS pour la sortie du titre. Néanmoins, nous n’avons pas eu le plaisir de le voir et l’expérience était entachée par des chutes répétées de framerate même dans les zones peu fournies. On peut noter aussi que le son n’était ni calibré ni parfaitement implémenté, un élément confirmé par les développeurs présents sur place. Pour le reste, l’ensemble est plutôt joli avec des effets de lumières très convaincants. Les textures ont un bon niveau de détail et l’atmosphère réussit le pari de nous maintenir aux aguets. Les animations de mort sont particulièrement impressionnantes et peut-être même l’élément d’horreur le mieux réussi. Chaque type d’ennemi en dispose de plusieurs ce qui donnerait presque l’envie de mourir pour toutes les voir.
Date de sortie : 2 décembre 2023
Plateformes : Xbox Series X|S, PS5 et PC
3 Comments
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bchristophe2
26 October 2022 at 17h32
L’un des jeux que j’attends le plus
abelfaust
27 October 2022 at 6h17
Pour l’instant je reste tenté par ce jeu… mais je préfère quand même lever le pied sur ma hype pour ne pas être déçu, on ne sait jamais.
Yucky
27 October 2022 at 22h01
C’est la meilleure attitude à avoir en effet.