Lorsque j’ai découvert les premiers trailers de Narita Boy, la première chose qui m’est venu à l’esprit c’est : « Oh, mais on dirait un peu le pitch de Tron ». Autant dire que quand la possibilité de tester ce jeu (qui arrive directement dans le Xbox Game Pass) s’est présentée, j’ai sauté sur l’occasion.
En route vers le monde numérique
Narita Boy vous met dans la peau d’un enfant passant trop de temps sur les jeux vidéo, selon sa mère. Un soir, vous êtes absorbé par votre Narita One, la console parfaite. Une fois le transfert terminé, vous êtes dans la peau du Narita Boy, le sauveur de ce monde numérique qui est menacé par les Étalons. Votre mission ? Restaurer les mémoires du Créateur.
Vous devez donc explorer le « Digital Kingdom » en long, en large et en travers pour retrouver les sauvegardes des mémoires du Créateur afin de remplir votre mission. Vous débutez sans arme avec comme seule possibilité le saut pour éviter certains ennemis, jusqu’à récupérer l’unique Techno-Sword.
Un environnement tout numérique
Les niveaux sont assez variés : vous passerez de décors totalement artificiels à des paysages escarpés. Les personnages présents vous le rappelleront sans cesse dans des lignes de dialogues intégralement traduites en français : tout se joue dans un programme informatique. La carte mère vous a fait venir dans Narita One, le code corrompu pourrait vous détruire…De quoi faire tourner la tête à n’importe quel développeur, il faut passer en mode débug !
Si le gros du jeu est de détruire des ennemis (on y reviendra plus tard), un premier adversaire fait son apparition : les plates-formes. J’ai trouvé parfois difficile de trouver la différence entre zone accessible et simple décor, ce qui a occasionné pas mal de chutes. Le contrôle du personnage en l’air est également sensible. Il y a une sensation de flottement qui rend difficile les sauts précis imposés par l’environnement.
Pour avancer, vous devrez combattre une multitude d’ennemis, mais également vous repérer dans le vaste monde de Narita Boy. Il sera nécessaire de faire des allers-retours entre certaines zones pour trouver la clé qui ouvrira la porte bloquant votre chemin. Aucune carte ne vous est fournie, à part les différentes cartes mémoires du jeu. Je me suis donc plusieurs fois perdu en voulant parcourir le Digital Kingdom.
Attention, ça flashe
Narita Boy vous l’annonce dès le premier lancement d’une partie : « Ce jeu vidéo contient des effets lumineux qui peuvent être déconseillés aux joueurs photosensibles. ». Que l’on soit clair, cet avertissement n’est pas à prendre à la légère. Chaque coup d’épée amène un flash à l’écran comme vous pouvez voir sur la capture d’écran ci-dessus. L’écran flashe donc très régulièrement, et vous croiserez de nombreux écrans clignotants dans le jeu. Assez pour rapidement fatiguer votre vue.
Ces effets lumineux ont un autre effet négatif : ils vous empêcheront parfois de voir correctement les mouvements ennemis et donc leurs attaques. Cela pourra vous causer la perte de quelques points de vies, largement évitable en temps normal. Pour combattre vos ennemis, vous aurez accès à la techno-sword, mais également d’autres armes tels qu’un canon à énergie, une charge à l’épaule et la possibilité d’esquiver les coups. Les adversaires sont assez variés en taille et en compétences et demanderont pour la plupart de connaître leurs attaques afin de les éliminer sans trop de dégâts. Chaque nouveau type d’ennemi que vous croiserez aura droit à sa petite introduction sous forme d’une disquette à son effigie. Les boss, quant à eux, auront quelques lignes de scripts à vous lire avant de se lancer à l’attaque.
Un arrière goût de déception
Il y avait de l’idée dans ce Narita Boy. L’univers est agréable à explorer, la bande son synthwave est un régal, mais ce qui prédomine chez moi après y avoir joué, c’est la déception. Si j’ai apprécié parcourir le Digital Kingdom, les nombreux flashs ont gâché mon expérience en causant de nombreuses morts parce que je ne voyais pas les ennemis. Le manque de précision des contrôles lors des sauts a également un rôle à jouer dans cette frustration autour d’un jeu que j’attendais avec impatience.
Critères d’accessibilité
Déficience Visuelle | Déficience Auditive | |
✘ Contraste élevé (réticule de visée) | ✘ Sous-titres avec indications d’ambiance | |
✘ Taille couleur de police | ✔ Identification de la personne qui parle | |
✘ Marquage des ennemis | ✘ Police personnalisable | |
✘ Interface personnalisable | ✘ Couleur de police personnalisable | |
✘ Couleur minicarte personnalisable | ✘ Options d’alerte alternatives (vibration, flash…) | |
✘ Option daltonisme | ✘ Sons ambiants signalés (informe sur présence) | |
✘ Option Text to speech | ||
✘ Ralentissement du jeu |
Conditions de test
Détails TV | 4K | Jeu fourni par l’éditeur | oui | |
Console | Xbox Series X | Temps passé sur le jeu | 4h | |
Niveau de difficulté | normal | Jeu terminé | non |
You must be logged in to post a comment Login