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Test – Nidhogg 2, ni chien ni maître

Quand un jeu sort avec un titre pareil, on commence naturellement son histoire par un petit travail d’investigation ! Il ne m’aura donc pas fallu plus d’une recherche Google pour comprendre que Nídhögg se trouve être le nom d’un serpent issu de la mythologie nordique. Vivant sous Yggdrasil, l’arbre monde, il en ronge les racines et avale les cadavres des parjures et des meurtriers ! Apprenez également que la traduction littérale de ce qui doit être un cousin éloigné de Sonic signifie « celui qui frappe férocement » tout un programme qui nous met directement dans l’ambiance !

Cours après moi shérif

Niddhog 2 se présente sous la forme d’un jeu de combat en versus. Deux joueurs s’affrontent dans une arène composée de 7 tableaux contigus. La bataille démarre sur un match à mort au centre du niveau et le premier joueur qui réussira à pourfendre son adversaire verra alors une flèche lui indiquer le chemin de la sortie. Il devra ensuite parcourir chacun des blocs le séparant de la victoire, pour enfin mériter le droit de se faire avaler par le Niddhog et ainsi remporter définitivement le match.

Là où l’affaire se complique, c’est que la mort n’est pas une fin en soi, ce n’est d’ailleurs qu’un léger contretemps fâcheux puisqu’aussi violente ou stupide que puisse être votre passage de vie à trépas, vous reviendrez inlassablement sur le champ de bataille, et donc sur le chemin de votre adversaire pour lui barrer la route, encore, encore et encore.

Les affrontements ne durent jamais bien longtemps dans Niddhog. Dépourvu de jauge de santé, il ne suffit que d’une frappe de glaive vengeur pour que votre ennemi n’explose dans une gerbe de tripes et boyaux du plus bel effet. À moins qu’il ne pare votre attaque, qu’il ne vous désarme et donc prenne l’ascendant, bien que là encore, une roulade suivie d’un piétinement meurtrier puisse suffire à transformer votre ennemi en frangipane, vous octroyant immédiatement la possibilité de repartir vers votre horizon victorieux ! Inutile en autre d’essayer de courir vers votre salut lorsque vous n’avez pas l’avantage, seul le joueur étant ressorti vivant du dernier affrontement pourra prétendre poursuivre sa route. Vous l’aurez compris, l’action est nerveuse, rapide, impitoyable.

Le vague à l’arme

Le système de combat se résume à quelques mouvements et boutons et ne vous demandera guère qu’une partie ou deux pour être maîtrisé. Une touche de saut et une touche d’action qui vous permettra de faire des glissades, des coups de pieds sautés ou un coup d’estoc en fonction de votre position. S’ajoute à cela la possibilité d’ajuster la hauteur de votre arme afin de parer ou de désarmer votre adversaire, et la capacité de courir ou d’avancer en posture de combat, mais également de lancer votre arme sur votre concurrent.

Un mode solo vous permettra de vous faire la main avec les quatre armes que propose le titre, une épée, un glaive — plus lourd et moins maniable, mais bien pratique pour désarmer l’adversaire, une dague et un arc doublement dangereux, car les flèches pourront être retournée à l’envoyeur par un contre bien placé. Vous aurez également l’occasion de constater que d’autres pièges attendent le joueur inattentif tout au long des dix niveaux qui vous sépareront de la fin de ce mode. Trous et hachoirs, environnements confinés, herbes hautes masquant la visibilité seront autant d’éléments qui viendront perturber votre manière de jouer et vous demanderont d’adapter constamment votre stratégie afin de ralentir votre progression.

Une fois que vous en aurez eu marre de vous battre contre l’IA, vous pourrez à loisir choisir de vous mesurer à la planète entière ou contre un ami via le mode online, mais également d’organiser un tournoi beer-nidhogg en local en rameutant jusqu’à huit participants. Ceux-ci sont d’ailleurs paramétrables et vous pourrez donc sélectionner les armes disponibles tout autant que définir la possibilité ou non d’effectuer certaines actions tout en modifiant la gravité du jeu. Les personnages pourront également être personnalisés de la tête au pied afin d’exprimer votre désir de différence !

Ouroburos

Surfant sur la vague rétro, Niddhog 2 se veut plein de couleurs chatoyantes, d’arcs-en-ciel flamboyant, mais également de tripes et autres monstres baveux. Les animations sont particulièrement fluides, mais confère à ce gloubi-boulga de pixels une esthétique étrange qui ne mettra sans doute pas tout le monde d’accord ! L’ensemble et néanmoins cohérent et le niveau de détail et sans communes mesures avec l’aspect dépouillé et simple de son prédécesseur.

Il en va de même pour les musiques, tout en chiptune et en sons synthétiques, pas désagréables et parfois enjoués, elles se laissent écoutés, mais ne resteront sans doute pas dans votre tête bien longtemps après avoir terminé votre session de jeu.

Live – Die – Repeat

Version sous hormone de Barbarian, Titre culte des possesseurs de Commodore ! Nidhogg 2 se veut être le jeu pop-corn par excellence quand vous avez du monde à la maison et que vous n’aurez pas suffisamment de mots pour signifier votre manque de tolérance vis-à-vis de leur orientation politique ! Rapide, nerveux, et drôlement fun, on se prend à enchaîner les « dernières parties » sous prétexte que vous n’étiez pas au top sur celle d’avant. Sachez également qu’on a tenté l’expérience du partage de manette sur Mixer, et que votre hôte s’en est pris plein la mouille ! Si ceci n’est pas un gage de qualité, je ne sais pas ce qui pourrait l’être.

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