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Test – Owlboy

Apparu en novembre 2016 sur Steam après plus de neuf années d’élaboration, c’est finalement ce mois qu’Owlboy se pose sur nos consoles pour notre plus grand plaisir.

M’Otus et bouche cousue

Votre aventure démarre à Vellie, ville dont la particularité est de flotter dans les airs comme toute la planète d’ailleurs ! Pas étonnant du coup que l’on y incarne un jeune hibou, Otus, étudiant muet comme une carpe et un peu empoté vu la façon dont votre mentor vous rabroue constamment. Vos débuts seront d’ailleurs assez pénibles à suivre tant vous subirez l’ire d’Asio quant à vos capacités à vous rendre utile pour la communauté.

Vous aurez tôt fait de croiser le chemin des autres habitants de la ville, nettement plus bienveillants à votre égard que ne peut l’être votre professeur. C’est alors que vous êtes assigné à une mission de surveillance au sein de la ville que vous serez pris à maille par Fib et Bonnaci, deux élèves concurrents et vantards. C’est l’apparition de Geddy, votre meilleur ami, qui fera fuir les deux malandrins et vous permettra surtout de prendre connaissance avec la principale mécanique de jeu.

Dénué de mouvement offensif, Otus pourra en effet transporter son camarade de manière à pouvoir profiter de ses capacités. En l’occurrence, l’utilisation d’un pistolet vous permettra de débarrasser votre route des ennemis que vous ne tarderez pas à rencontrer.

Après cette introduction, vous serez rapidement amené à poursuivre un voleur énigmatique jusqu’à la profondeur d’une grotte au cœur de la montagne. L’occasion pour vous d’apprendre à utiliser Geddy pour détruire quelques caisses vous barrant le chemin et résoudre quelques énigmes. La fin de cette grotte vous verra être confronté à un boss de fin de niveau gardant un mystérieux téléporteur.

C’est en revenant à Vellie que vous prendrez connaissance de l’étendue de la menace qui s’abat sur la population. Vous retrouverez en effet la ville attaquée par des pirates dont le chef désire ardemment s’emparer de trois reliques sacrées afin de conquérir le monde !

Jusqu’au bout du monde

À mi-chemin entre Zelda et Metroid tout en étant relativement contenu et linéaire dans son monde comme dans son level-design, Owlboy est constitué de neuf zones distinctes reliées entre elles par un tronc commun ascensionnel. Entendez par là que vous serez constamment invité à évoluer vers le haut pour découvrir de nouvelles contrées.

Votre périple vous mettra sur le chemin d’Alphonse et de Brindille, qui se joindront à vous de manière à renforcer votre panel de compétences. Alphonse et son ventre replet vous permettront d’activer des mécanismes basés sur le poids quand Brindille vous aidera à traverser certains passages grâce à son grappin. Vous pourrez d’ailleurs passer de l’un à l’autre à la simple pression d’une touche grâce au mystérieux téléporteur trouvé plus tôt.

Mis à part quelques passages un peu retords — vous penserez à moi quand arrivera l’horloge avec deux yeux — le jeu est relativement simple à prendre en main et n’est pas vraiment difficile, seul le canon de Boguin fera rager les joueurs accrocs au GamerScore. Il en est de même pour les énigmes qui ne nécessiteront guère plus de quelques secondes pour être comprise. Pensez juste à Alphonse à l’entrée du temple de la forêt et vous serez quitte pour traverser le jeu en environ 8 heures.

Ceux qui souhaiteraient rallonger l’aventure pourront également tenter de récupérer la totalité des pièces d’or et les trois médaillons parfois cachés derrière des murs invisibles au sein des niveaux.

Pix’Ailes

Tout en pixel art du plus bel effet, Owlboy brille par ses animations soignées et par des personnages très détaillés. Le jeu est vraiment magnifique si tant est qu’on adhère au parti pris des graphismes old school, on est en tout cas loin des fumisteries graphiques habituelles que l’on a tendance à voir chez les développeurs indépendants, on sent que beaucoup de temps a été passé sur la conception du jeu et c’est avec un immense plaisir qu’on découvre certains paysages comme le monde de glace et le dernier palace ! Les décors sont variés et très différents les uns des autres aussi bien dans leurs représentations que dans leurs mécaniques propres.

Whoo hoo hoo

Comme pour souligner la beauté du jeu, les musiques habillent l’ensemble de bien belle manière. Tantôt quelques sonorités 8bits viendront réveiller le côté nostalgique des plus vieux d’entre nous, tantôt certaines mélodies viendront s’infiltrer dans nos méninges comme un vers d’oreille dans la tête d’Arthur. Du tout bon de bout en bout et un sans-faute aussi bien musicalement que sur les différents sons d’ambiances qui illustrent les différents mondes.

Une histoire sans fin

Difficile de ne pas tisser de lien entre Ori and The Blind Forest et Owlboy, narrativement puissant, graphiquement et musicalement somptueux, les deux jeux partages bien plus qu’un petit héros anthropomorphe et un passage de fuite quasi copié-collé. On pourra également y déceler quelques hommages à des jeux plus anciens comme à un certain Castlevania sur la dernière partie de l’aventure.

Owlboy est une petite perle comme on aimerait en voir plus souvent et qui aura tendance à nous faire garder le pad en main jusqu’à l’apparition du générique de fin. L’absence totale de difficulté pourrait rebuter ceux d’entre vous qui cherchent un peu de défi, mais pour les autres, c’est une jolie histoire dotée de quelques rebondissements et de beaucoup de plaisir qui vous attend, et ça c’est plutôt chouette !

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