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Test – Shape of the World, une exploration sous acide

Encore un jeu indépendant fait par un seul homme (ou presque), qui pendant 4 ans, chaque soir après le travail, s’attelait à la création de Shape of World. Cet homme, c’est Stu Maxell et son métier la journée : Senior VFX Artist chez The Coalition, rien que ça. Pendant ces 4 dernières années, Stu a donc travaillé à la fois sur la licence Gears of War, mais aussi sur son propre jeu, et aujourd’hui nous allons voir ce que cela donne !

Disclaimer : Ce test n’est pas sponsorisé par Drogues-info-service.fr

La drogue c’est mal !

Je fais partie de ces joueurs qui adorent tester de nouvelles expériences videoludiques. Plus elles sont courtes et différentes, plus je peux en goûter et découvrir de nouveaux plaisir. Shape of the World rentre complètement dans cette catégorie là.

Pour vous donner un peu plus de contexte, Shape of the World vous place en vue à la première personne dans un monde stylisé, créé avec quelques couleurs et polygones. Ce qu’on fait ici ? Dans quel but ? On ne le sait pas. Cependant dès les premières minutes on remarque un triangle à l’horizon, et on comprend vite que c’est vers lui qu’il faut se diriger.

Sur le chemin, on trouve quelques éléments à activer pour faciliter notre progression et des graines au sol que l’on pourra ensuite jeter à l’infini pour faire pousser des arbres, comme ça, juste pour la beauté du geste. Pour accompagner ce voyage en terre étrange, vos pas sont rythmés de musiques et couleurs qui changent en fonction de vos actions. Les créatures qui peuplent ce monde minimaliste ne viennent que renforcer le côté psychédélique de l’expérience.

La drogue c’est beau mais éphémère

Plus vous avancez dans l’aventure, plus les effets et les environnements proposés sont intéressants visuellement. Mais l’émerveillement laisse vite la place à toute une série d’autres questions : Pourquoi ce jeu ? Et a t-il été crée sous l’influence de substances illicites ? Comment Stu Maxell en est arrivé à se dire qu’il allait faire un jeu où le but serait de se balader dans un monde aussi dépouillé, pour y balancer des graines sans raison et avancer là sans but vers une succession de triangles ?

Il faudra faire cela un peu moins de 2 heures pour voir les crédits du jeu s’afficher à l’écran. De toute façon, si vous avez décidé de faire le jeu d’une traite, la fin arrivera comme une délivrance des effets indésirables qui commençaient à se faire sentir.

La drogue ça rend malade

Ma plus grande déception de joueur est d’être sujet au motion sickness, une tare qui est d’autant plus lourde à porter que je suis un grand adepte des expériences de réalité virtuelle.

En règle générale, les nausées n’apparaissent que dans les jeux en réalité virtuelle où il est question de déplacer son personnage ou son véhicule grâce au joystick. Quand il s’agit de jouer sur un écran classique à un FPS par contre, tout va très bien généralement (contrairement à mes collègue Fab et MechaSokoj, les pauvres). Cela dit, cette gêne je l’ai ressentie après une heure de jeu sur Shape of the World.

Le manque de réticule à l’écran et les grands aplats de couleur qui font que l’on distingue mal les formes ont finalement réussi à me donner la nausée, alors que je jouais tranquillement devant mon écran. En même temps, peut-être que Shape of the World est un jeu à déguster par petite sessions, pendant lesquelles il faudrait prendre le temps de contempler les environs. En ce qui me concerne, je n’ai pas eu la patience.

La drogue, c’est comme une partie de Shape of The World (le côté addictif en moins)

Finalement Shape of the World est une experience interactive de 2 heures qui se divise en trois temps : la découverte, pendant laquelle on apprend à apprivoiser l’environnement et les mécaniques du jeu, l’émerveillement, avec des effets visuels et des situations qui poussent à la contemplation, puis l’ennui de ne finalement pas comprendre ce que l’on fait et vers quoi on va.

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