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Test – Surviving Mars, la planète rouge n’attend que vous

Le nouveau jeu de gestion des papas de Cities Skyline est désormais disponible pour tous sur le marché Xbox : Surviving Mars ! Haemimont Games revient avec une nouvelle proposition qui semble plutôt limpide étant donné le nom du jeu, survivre sur Mars. Voilà qui me rappelle un autre jeu qui prenait également place sur la planète rouge : PlanetBase. Loin d’être sans défaut, et surtout très hardcore, ce jeu de gestion restait sympathique. Particulièrement friand des jeux de gestion, j’attendais Surviving Mars au tournant pour voir si le jeu parviendrait à me faire frissonner à l’idée d’être seul sur Mars. Après plus de deux semaines entre mes mains, voici ce que j’en ai pensé.

La conquête de Mars vu par Haemimont Games

Première véritable surprise du jeu, les développeurs nous laisse libre de paramétrer comme on l’entend notre partie avec de nombreuses options pour se lancer dans l’aventure. On note la possibilité de choisir le sponsor de notre mission martienne. Celui-ci aura des conséquences sur le financement disponible au début de l’aventure, sur le nombre total de colons qui pourront rejoindre notre colonie et d’autres facteurs qui influencent directement sur la difficulté du jeu.

Comme toute aventure spatiale, celle de Surviving Mars commence par un lancement de fusée et vous pourrez décider d’emporter avec vous différents bâtiments, des ressources, des drones et / ou des véhicules pour vous aider à établir votre colonie. Tout cela est limité par la capacité totale en poids de votre fusée qui est prédéfinie par le sponsor que vous avez choisi précédemment. Une idée somme toute intéressante puisqu’encore une fois vous êtes libres de paramétrer votre partie comme bon vous semble en sachant que les bâtiments proposés nécessiteront de longues années de recherche avant de pouvoir être débloqués sur Mars.

Et étape essentielle et vraiment sympathique, vous devrez choisir l’endroit sur lequel vous souhaitez atterrir sur la planète rouge. L’ensemble de cette dernière est disponible ! Bien entendu, certains lieux sont plus propices à un développement serein que d’autres. A vous de voir si vous voulez corser votre aventure ou non en fonction de la fréquence des désastres, de la taille de la zone constructible et du nombre de ressources disponibles sur le lieu d’atterrissage. Une seule carte de jeu en somme mais les possibilités sont vraiment très nombreuses et l’idée de pouvoir choisir le lieu de notre future colonie m’a paru totalement cohérent et également très gratifiante pour le joueur.

Trop classique ?

Ayant joué à la plupart des jeux de gestion sortis sur la console, je n’ai pas trouvé que Surviving Mars était une révolution pour le genre. Les mécaniques sont relativement classiques : on récolte des ressources tout en veillant à garantir les besoins énergétiques de nos installations pour un fonctionnement optimal. Toutefois, quelques aspects m’ont permis de prendre beaucoup de plaisir en jouant. Premièrement, les constructions se font sur un plan constitué d’hexagones, le placement de nos différentes structures n’est pas libre et j’ai trouvé l’idée originale puisqu’elle ramène un peu d’ordre par rapport aux fameuses zones de Cities Skylines. Deuxièmement, en parallèle de cet aspect, il faudra prévoir des cases sur lesquelles nous placerons des câbles destinés à acheminer l’électricité et des tuyaux dédiés à l’eau et l’oxygène. Surviving Mars force ainsi le joueur à planifier de manière réfléchie ces bâtiments, on arrive finalement à mélanger les différents bâtiments (production d’énergie, usines, dômes d’habitats, réseaux électriques, etc.) dans un joyeux bordel colonial qui permet d’amener de la vie sur Mars.

Là où Surviving Mars déçoit c’est qu’il est bien trop facile d’établir une colonie sur Mars, même en présence de différents mystères qu’il vous conviendra de découvrir dans le jeu et en ayant tout paramétrer pour avoir le maximum de difficultés. Mais cela pourrait être qu’une impression… En effet, il est très facile d’abuser de vos fusées pour établir des allers-retours entre la Terre et Mars pour bénéficier de ravitaillement et faire venir des colons. Ainsi, on se développe vite jusqu’à ce qu’on se rende compte que nos usines n’extraient pas assez de ressources pour faire des bénéfices (réalisés en renvoyant une fusée sur Terre), que nous n’avons pas assez de carburant pour faire un dernier aller-retour salvateur sur notre bonne vieille planète et que nous ne pouvons plus subvenir aux besoins de nos colons. Surviving Mars est en fait l’exact opposé de PlanetBase mentionné en introduction. Les débuts sont faciles mais plus on avance dans le temps et plus les problèmes sont nombreux alors que PlanetBase proposait des Game Over rapides et frustrants mais une énorme satisfaction quand nous parvenions à établir une colonie.

Le salut passe par la micro-gestion !

Face à tant de jeux de gestion, les fans attendent surtout de savoir si une production peut se démarquer de la concurrence sur un point essentiel : la micro-gestion. Le jeu d’Haemimont Games propose énormément de micro-gestion pour assurer à notre colonie un futur (rouge) radieux. Affectation des drones, gestion des traits de caractère de nos colons, placement des bâtiments, veiller à l’approvisionnement du restaurant, assurer un renouvellement des générations, réparer les micro-fissures dans le réseau électrique, gestion de l’énergie solaire sans laquelle nos drones et véhicules ne fonctionnent plus, etc.

Les tâches sont nombreuses et il est agréable de voir que le studio a compris l’erreur faite avec la sortie de Cities Skylines sur Xbox One, il est possible de mettre sur pause ou d’augmenter / réduire la vitesse de jeu à tout moment pour pouvoir gérer tous les aspects du titre.

Surviving Mars n’en oublie pas pour autant la macro-gestion avec son imposant arbre de recherches, la collecte de ressources et la présence de jalons, clones d’objectifs à accomplir avant une certaine date pour prouver que vous êtes l’homme (ou la femme) de la situation.

Une réalisation martienne

Bénéficiant d’une optimisation pour la Xbox One X, Surviving Mars fait le job concernant les parties technique et graphique. Aucun aliasing, un framerate constant et le même moteur que pour Cities Skylines donnant une touche sympathique aux différents éléments 3D. Le titre gère un cycle jour / nuit qui n’a que peu d’influence sur le gameplay (sauf si vous avez pris le parti des panneaux solaires), les effets météorologiques ne font pas étalage d’un déballage visuel impressionnant mais ont le mérite d’exister. Un bémol est toutefois à souligner concernant l’accessibilité du titre à tous : les textes sont écrits bien trop petits, le confort de lecture est quasi inexistant et il faut plisser les yeux pour arriver à lire les nombreuses informations affichées sous forme de textes. On repassera en ce qui concerne le #TousGamers…

De nombreuses questions m’ont été posées concernant la jouabilité à la manette durant le Let’s Play de découverte, et je confirme : aucun souci de ce point de vue là. Cela fait maintenant un bon moment que les jeux de gestion sont adaptés au pad d’une console. Surviving Mars jouit du même zoom impressionnant que Cities Skyline et il n’y aura qu’une petite manipulation à ne pas oublier pour rentrer dans le menu spécifique à chaque unité / bâtiment : il suffit d’appuyer sur la gâchette droite puis d’utiliser la croix multidirectionnelle pour naviguer entre les différentes options. Les raccourcis de contrôle sont bien pensés et on note même la possibilité d’épingler les bâtiments / véhicules que vous utilisez fréquemment pour un accès rapide et intuitif via les boutons de tranche. Haemimont Games montre ici que le studio a appris de ses erreurs depuis Cities et tant mieux !

Enfin, pour un jeu de gestion, il y a assez peu de subtilités que l’on apprend au fur et à mesure de notre progression. Contrairement à un Railway Empire où le tutoriel oublie certains aspects, Surviving Mars vous prend aisément par la main en affichant les différentes étapes essentielles à votre survie. La suite n’est qu’une question d’optimisation et de choix dans le placement de vos différents bâtiments pour intégrer au mieux le rayon d’action des drones. Au final, il n’y a que l’expansion de votre colonie qui nécessite de prendre en compte ce dernier aspect. Il faudra veiller à placer des dépôts de ressource dans ce fameux hexagone délimitant le champ d’action de vos unités de maintenance et de construction pour garantir le bon déroulé des opérations sur fond de musique martienne ou de titres plus rock’n’roll. Haemimont Games a eu la bonne idée de proposer plusieurs stations de radio pour garantir à tous une ambiance musicale qui leur convient sur les nombreuses heures de jeu qui se dessinent devant eux. Pour finir, ceux qui se posent la question de la redondance, voilà un sujet épineux puisque le principe même du titre est redondant… Toutefois, si vous avez aimer développer votre ville dans Cities Skylines, sachez que Surviving Mars offre les mêmes garanties avec de nombreux bâtiments à débloquer via l’arbre de recherches !

Conclusion

Surviving Mars est un jeu de gestion extrêmement sympathique avec son contenu généreux et son savoureux mélange de macro / micro gestion. Complet, accessible et addictif, je ne trouve rien à lui reprocher si ce n’est de légers détails : la taille des textes et son classicisme pour un jeu du genre. Le concept d’établir une colonie sur Mars est un thème trop rare dans le catalogue de notre Xbox pour faire l’impasse sur la dernière production d’Haemimont Games si vous êtes friands de gestion et de mystères sur la planète rouge.

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