The Devil In Me – Une inteview du Game Director relayée par Bandai Namco

Bandai Namco a publié une interview de Tom Heaton, Game Director de The Devil In Me, réalisée au cours de la Gamescom. Celui-ci a répondu à des questions de fans de la série de jeux d’horreur, The Dark Pictures Anthology.

The Devil In Me suivra les traces de H. H. Holmes, tueur en série prenant pour cible les clients de son hôtel, célèbre aux États-Unis dans les années 1890. Le méchant de l’histoire sera certes un monstre mais incarné par un être humain. Pour Tom Heaton, le fait que l’humain puisse être capable de telles atrocités instaure une nouvelle gradation dans l’horreur  :

Avoir un tueur humain change sans aucun doute les choses. (…) Pour moi – et c’est quelque chose de très personnel – les serial killers sont la chose la plus effrayante. Parce qu’il y a un être humain en jeu, avec une intelligence humaine qui vous comprend, qui peut avoir le même type de motivations que vous et les humains peuvent être cruels, ils peuvent être sadiques. (…) C’est plus psychologique, c’est plus intime, et au final – pour moi du moins – plus effrayant.

Outre le serial killer personnifiant la peur, les différents protagonistes incarnés tout au long du jeu auront également droit à un background fourni. Cela représente un aspect primordial du jeu pour l’équipe de développement :

Ils évoluent tous, ils ont des problèmes, des failles ou des choses qu’ils doivent régler dans leur vie et tout au long du jeu, ils se développent, ils ont leur [propre arc scénaristique] – tant que vous les gardez en vie.

Par ailleurs, comme c’était déjà le cas dans Man of Medan, le titre connaîtra un certain nombre d’embranchements et les actions auront une influence sur le déroulé global de l’histoire :

Ce que les joueurs font dans le jeu a des conséquences, cela a des répercussions (…) si un des personnages est mort, un autre prendra le relais dans ce chapitre et entrera en jeu (…) ou vous débloquerez des niveaux spéciaux ou des niveaux qui ne peuvent être joués que dans certaines circonstances.

Pour finir, Heaton affirme qu’un gros travail a été fait sur les différents embranchements. De plus, l’accent a été mis sur la performance des acteurs et actrices.