Test – AC Valhalla La Colère des Druides, la balade irlandaise

Spectacle monumental et permanent, vertigineux et grisant, Assassin’s Creed Valhalla m’avait happé pendant 180 heures. Autant vous dire que j’attendais de pied ferme cette première extension se déroulant en Irlande. Alors prenez place sur le drakkar mes amis et apprêtez-vous à embarquer pour une nouvelle aventure…

You’re FIRED ! 

Barid, le cousin d’Eivor n’est pas n’importe qui. Roi de Dublin le bougre, rien que ça. Mais il rencontre néanmoins toutes les peines du monde à assoir sa légitimité auprès de son N+1, le suzerain Flann. Alors pour l’aider, notre héros va s’embarquer pour la belle île verte non pas en tant que conquérant mais en tant que VRP. Non je plaisante… encore que. Entendons-nous bien, dans ce DLC, il n’est pas question de passer de royaume en royaume pour les “fédérer” sous la bannière du clan d’Eivor. Non, il faudra consolider l’influence de Barid en établissant des comptoirs commerciaux sur la carte de taille ma foi respectable pour une extension. 

Bon évidement, ces comptoirs sont occupés par des bandits qu’il faudra “congédier” pour que les affaires reprennent. Tout ça pour quoi ? Augmenter la réputation de Dublin et assurer sa pérennité. Celle-ci passera également par des missions principales mêlant intrigues politiques, carnages et mystique autour du druidisme. La routine en somme. Moins sur le côté religion des druides. Ça pour le coup, c’est une découverte pour moi et j’aurai aimé en savoir plus à travers des “mystères” qui pullulaient sur Valhalla mais qui là sont purement et simplement absents. Oh il y a encore quelques défis, dont ceux de pierres à empiler mais la carte pourtant grande, n’offre pas une densité d’activités à la hauteur. Dommage.

On prend les Celtes et on recommence 

Rayon déception, avec quatre nouvelles aptitudes/coups spéciaux ressemblant à ce qui se faisait précédemment, votre façon de combattre ne va pas être bousculée. Ah par contre, niveau armures, il y a de quoi faire ! Et pour tous les profils de guerriers et guerrières. 

La colère des Druides reprend également le gimmick du culte à éliminer. Cela passera par la recherche d’indices et de l’exploration pour buter une dizaine de cibles. Et comme dans le jeu de base, on peut très vitre deviner l’identité du “grand méchant”. En effet, l’ombrage de celui-ci dans le menu dédié à la traque est foireux à souhait. Malgré tout, en résulte de cette reprise de la formule originale une bonne durée de vie de 20 à 25 heures pour compléter le tout. Le tout dans des décors fabuleux, toujours aussi beaux et verdoyants. Une vraie carte postale pour ce pays baignant de magie. Quel plaisir à chaque fois renouvelé de remonter une rivière d’argent ou parcourir la lande à cheval ou crapahuter dans une forêt nimbée de cette brume comme surnaturelle. Une aventure sans pareille.

Conclusion 

Complots, trahisons, culte à éliminer, le tout avec des dialogues toujours de qualité et à la musicalité certaine, rien ne sera épargné à Eivor. La colère des Druides reprend la formule qui fonctionne, mais enlève malheureusement les “mystères”. Pourtant prompts à enrichir et distiller, sans en avoir l’air, de précieuses informations inutiles. Ceci m’a empêché de m’immerger complètement dans le folklore et la richesse de la culture druidique. Dommage. Reste la vaste encyclopédie in-game toujours aussi gargantuesque pour s’informer. Si vous avez adoré parcourir en long en large et en travers Assassin’s Creed Valhalla, cette magnifique escapade irlandaise d’une vingtaine d’heures est faite pour vous.

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