Test – Animal Shelter Simulator, une oasis de bienveillance

S’il ne brille absolument pas techniquement, je retiens d’Animal Shelter Simulator son joli message bienveillant et résolument positif. En effet, recueillir, soigner, redonner confiance aux chiens et aux chats en errance rend cette innocente simulation tout à fait attachante. Attention néanmoins, on en fait vite le tour dès qu’on a compris le principe d’adoption et de gain de réputation. Idéal donc pour se détendre en charmante petite compagnie poilue et heureuse de vous voir, en dehors de toute pression et stress quotidiens.

Chien, chat ou les deux ?

S’occuper d’un foyer pour animaux, cela ne s’improvise pas. Il ne suffit pas de mettre une gamelle dans un coin et une balle qui fait pouic pouic de l’autre. Non, c’est un peu plus compliqué que ça. En tout cas, c’est ce que je comprends par le tuto hyper détaillé d’Animal Shelter Simulator. On commence doucement en choisissant pour un temps de se focus sur les chiens ou les chats. Mais véritablement, les premiers pas sont là pour surtout t’annoncer que tu vas passer ton temps à galérer avec l’ergonomie du PC qui sert absolument à tout. C’est infernal : un coup sur deux, je sors de ma session alors que je veux simplement passer sur un autre onglet. C’est très mal fichu, c’est pénible. Bon an mal an, je finis par cliquer sur le bon truc pour recueillir un pauvre chien en galère. Mais donnée importante : il faut le nourrir, soigner, divertir le petit bestiau ! Donc rebelote, je repasse sur le PC pour tant bien que mal commander tout un tas de bazar pour devenir LE foyer préféré de ton clébard abandonné préféré. Avec un tel système informatique, c’est là que je me rends compte que les gens de la SPA sont des héros.

Je me moque gentiment car au contact des chiens, ça reste une petite “simulation” correcte et bienveillante. Après tout, on recueille des animaux pour les remettre sur pieds, pardon, sur pattes, jouer un peu avec eux et leur redonner confiance en l’humanité (bon courage). Tout ça, ça respire le bon esprit et la positivité, ça fait plaisir. Pour l’adoption, il faut veiller à la compatibilité entre les futurs maîtres et l’animal remis en forme. En tout cas, théoriquement. Car in fine, j’ai fait exprès de foirer des critères pour voir et à part un gain moindre en réputation, aucun côté punitif. Avec l’ajout des chats, de nouveaux bâtiments comme la clinique et un local dédié au nettoyage, le foyer devient vite une petite usine de remise en forme de boule des poils à quatre pattes.

Adopteunclebs.com

J’ai eu de la chance les chiens que j’ai eu s’entendaient bien, je ne sais pas s’ils peuvent se mettre sur la gueule. Si c’est le cas, je ne pense pas qu’on puisse organiser des combats de chiens ni mettre en place un système de paris. Ce n’est pas trop l’ambiance générale d’Animal Shelter Simulator. Et comme c’est limité au chien ou au chat, pas d’animaux exotiques pour pimenter le foyer.

J’ai passé deux heures sur Animal Shelter Simulator, deux heures plutôt agréables… jusqu’à ce que la vue subjective me casse un peu la tête. Néanmoins, ce laps de temps a été suffisant pour capter la boucle du jeu. Gagner en réputation au fil des adoptions pour agrandir et améliorer le refuge puis on répète cette routine. Les musiques sont dignes de celles libres de droit : de la guimauve sans âme. Je l’ai vite coupé pour écouter mes propres playlists. L’interface et les menus sont correctement traduits en français.

Critères d’accessibilité

Conditions de test