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Test – Pathfinder : Wrath of the Righteous, le jeu de rôle dans toute sa splendeur

Pathfinder : Wrath of the Righteous est un régal de jeu de rôle. Il est en effet accessible à tous les publics grâce à sa difficulté ajustable à l’extrême et sa faculté à guider la création de personnage. D’une richesse invraisemblable, il distille son histoire a priori déjà rebattue avec efficacité. On se prend très vite au jeu et on éprouve de l’empathie pour toute la compagnie qui se joint à nous. De plus, il faut saluer l’effort déployé pour que tous les dialogues, encyclopédie et glossaire soient traduits en français. De son côté, la maniabilité manette n’est pas gênante, on se fait assez vite aux manipulations nécessaires pour afficher l’inventaire et cela n’entrave en rien le plaisir simple de se plonger dans un vrai jeu de rôle sur console. 

Du RPG pour tous et toutes ! 

Ce qui frappe, et très fort à s’en faire décoller la mâchoire, c’est la richesse offerte dans la création de personnage. Entre l’avatar en lui-même, les classes, les talents et pléthore d’autres options, dans les faits, il doit être très rare que deux joueurs aient le même protagoniste principal. C’est dingue, et comme tout bon jeu de rôle, on met facilement 30 minutes à façonner notre fiche de personnage. On passe une éternité à peser le pour et le contre de renforcer telle caractéristique au dépens d’une autre, à lire les bonus et/ou malus… Bref, du jeu de rôle heroic fantasy comme on en fait plus. Surtout sur console de salon. Mais que les moins férus se rassurent, des héros prédéterminés peuvent être choisis pour ne pas trop s’arracher les cheveux.

D’ailleurs, c’est l’accessibilité qui met un second coup sur la tête. Des indicateurs colorés montrent la difficulté à maîtriser chaque classe ou quelles sont les caractéristiques à privilégier pour chacune. Sans prendre les joueurs par la main, l’accompagnement est suffisant pour ne perdre personne et que chacun parte à l’aventure. Autre indice que tout un chacun, vétéran ou néophyte, peut se lancer : la difficulté est ajustable à l’extrême ! Du mode histoire où un souffle de vent tue les ennemis jusqu’aux modes les plus harcores, tout le monde peut s’y retrouver.

Coté maniabilité à la manette, je vous cacherai pas qu’une période d’adaptation est nécessaire pour intégrer comment afficher la carte, les inventaires, les sorts…. Mais comme les débuts sont plutôt lents, cela se fait sans douleur.

Des clichés pour commencer…

Par contre, le tutoriel m’a fait rire : c’est une accumulation de clichés. En effet, comme d’habitude, c’est la catastrophe pour notre personnage évidemment amnésique, qui se retrouve seul dans une contrée inconnue. En l’occurrence, ici, il perd connaissance à l’entrée de Kénabres, une ville qui va subir dans la foulée une attaque cataclysmique de démons. Les entrailles de la terre s’ouvrent et voici notre héros encore une fois seul, dans des galeries souterraines. Enfin, pas longtemps car, autre cliché en approche : il va rencontrer très vite d’autres personnes qui vont bien sûr se joindre à lui et former un groupe d’aventuriers intrépides ! Original, non ? Non, bien sûr, mais c’est aussi l’occasion de rencontrer des personnages hauts en couleur que l’on a envie de connaître et d’accompagner pendant des heures pour sauver la ville de ces démons.

Après un prologue souterrain de trois heures, l’action de ce RPG en vue du dessus se déroulera dans la ville de Kénabres. Avec comme QG une taverne, on va de destination en destination avec aléatoirement des rencontres entre deux points. Entre les missions de l’histoire principale, les quêtes secondaires et celles liées aux personnages qui vous accompagnent, le carnet de missions est vite rempli et Pathfinder est très vite chronophage. De toute manière, ce n’est pas le genre de jeu qu’on lance pour une petite session de 30 minutes. Impossible car le jeu est extrêmement bavard, dans un style soutenu. Avec tous les textes, l’encyclopédie et les dialogues traduits en français, les fans de JdR vont se régaler !
Côté combats, là encore le choix est laissé entre du tour par tour ou du temps réel. Le bestiaire n’a rien de bien original, entre insectes géants, bandits et morts vivants, en tout cas pour le moment. Je n’en suis qu’à huit heures de jeu. Assez pour se rendre compte de l’incroyable minutie apportée au titre mais trop peu pour en apercevoir l’ampleur. Dans tous les cas, il donne envie d’en explorer plus, de découvrir le passé de notre héros embarqué bien malgré lui dans une destinée qui lui échappe. Pour le moment… 


Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
✘ Contraste élevé (réticule de visée) ✘ Sous-titres avec indications d’ambiance
✘ Taille couleur de police ✔ Identification de la personne qui parle
✘ Marquage des ennemis ✘ Police personnalisable
✘ Interface personnalisable ✘ Couleur de police personnalisable
✘ Couleur minicarte personnalisable ✘ Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
✘ Option daltonisme ✘ Sons ambiants signalés (informe sur présence)
✘ Option Text to speech  
✘ Ralentissement du jeu  

Conditions de test

  Détails TV4K   Jeu fourni par l’éditeuroui
  ConsoleXbox Series X   Temps passé sur le jeu8 heures
  Niveau de difficulténormal   Jeu terminénon

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