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Test – Potion Permit, la panacée du feel good

Avec son univers enchanteur et charmant, Potion Permit diffuse un discours faisant la part belle à la Médecine dans ce qu’elle a de plus noble. Se soucier des gens, les soigner après une phase de recherche, de diagnostic et de soin. Sur fond de gentille petite musique délicate, le tout se fait dans une ambiance chill, sans contrainte ni mort punitive. Le principal écueil reste tout de même le coté chronophage de cette aventure. Un tout petit effet indésirable dans une longue liste d’effets bénéfiques pour l’apprenti apothicaire qui y trouvera de quoi s’amuser sans voir les heures passer.

Note : au moment de lancer l’aventure, la création de l’avatar permet de choisir entre un ou une apothicaire. Ayant choisi un personnage masculin, les pronoms choisis dans ce test seront il/lui/son etc.

La star, c’est le produit ? Non, c’est le patient

Un mal profond et diffus ronge le petit village de Moonbury et accable ses habitants de maladies. Le guérisseur local, sans doute un naturopathe, donc inutile par essence, est impuissant. Au point que le maire fait appel à un apothicaire venant de la capitale pour soigner ses ouailles. Bien sûr, ce sera lui que nous incarnerons dans cette jolie et bucolique aventure aux faux airs de A link to the Past et d’Animal Crossing. Ces deux références ne mettent absolument pas la pression !

Perclus de superstitions et de traditionalisme, les habitants n’accueillent pas forcément l’apothicaire les bras grands ouverts. Mais comme la bonne humeur et la bienveillance sont de mise dans Potion Permit, cette défiance ne se matérialise pas du tout par de la violence verbale ou physique. Ils ne vont pas lui jeter des pierres, rassurez-vous. Non, dans le pire des cas, certains vont plutôt se méfier de vous, voire refuser de vous parler. C’est tout. Par contre, à mesure que vous les soignez dans la clinique, le climat va sensiblement s’améliorer, s’adoucir et aboutir même à des amitiés et des quêtes secondaires.

Si le volet “social” de Potion Permit est essentiel, il découle néanmoins des compétences médicales de l’Apothicaire. Pour affiner ces dernières, il va falloir crapahuter dans toute l’île pour trouver les ingrédients et les analyser. Et tout cela nécessitera du temps. Beaucoup de temps. Potion Permit est chronophage même si je n’ai pas vu le temps passer. Entre la récolte, la fabrication des potions, la visite aux habitants, rendre de menus services, interagir avec Cacahuète (c’est comme ça que j’ai appelé le chien qui accompagne le héros^^), il y a toujours quelque chose à faire. 

Soigner, c’est ne pas compter les heures

Si la mini-gestion des horaires des habitants et magasins peut faire peur au début, cela se dissipe très vite car elle n’est absolument pas contraignante. D’ailleurs, les délais pour soigner les patients sont assez larges pour garantir d’emporter l’adhésion de la population. Qu’il est agréable d’avoir un discours sous-jacent faisant la part belle à la Raison, la Science, la Recherche Médicale face au charlatanisme. Ici, se frotter à des cristaux aux vertus vibratoires ne sera d’aucun effet. Comme dans notre bas monde. Évidemment, tous les process de fabrication de potions sont hyper simplifiés, voir simplistes avec des mini jeux très faciles à réaliser. Donc accessibles à tous les publics.

De beaux décors 16 bits, une nature bucolique avec quelques monstres mignons, des quêtes faciles à suivre, des combats simples… Absolument tout participe à ce que Potion Permit soit accessible à toutes et tous. Même la mort est anecdotique puisque votre inventaire n’est pas impacté et les gardes forestiers locaux vont même rapatrier l’Apothicaire dans sa maison et lui donner de la nourriture ! Il n’y a donc aucune pression et ça fait du bien de passer des heures à courir après des ingrédients pour soigner des personnages attachants, qui ne demandent qu’à s’ouvrir à vous et papoter.

Je parlais plus tôt du côté chronophage qui se matérialise par des mécaniques empruntées à Animal Crossing avec l’amélioration de la clinique et de la maison de l’Apothicaire. En 5 heures de jeu, à récolter du bois et des pierres, je n’ai pas réussi à mettre suffisamment de côté pour m’occuper des ces installations qui sont par défaut dans un état lamentable. Que les habitants tombent malades avec un tel capharnaüm ne m’étonne pas du tout^^. Pour finir, l’interface et les dialogues sont intégralement en français pour le bonheur de tous les apprentis apothicaires.


Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
✘ Contraste élevé (réticule de visée) ✘ Sous-titres avec indications d’ambiance
✘ Taille couleur de police ✔ Identification de la personne qui parle
✘ Marquage des ennemis ✘ Police personnalisable
✘ Interface personnalisable ✘ Couleur de police personnalisable
✘ Couleur minicarte personnalisable ✘ Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
✘ Option daltonisme ✘ Sons ambiants signalés (informe sur présence)
✘ Option Text to speech  
✘ Ralentissement du jeu  

Conditions de test

  Détails TV4K   Jeu fourni par l’éditeuroui
  ConsoleXbox Series X   Temps passé sur le jeu5 heures
  Niveau de difficultéN.A.   Jeu terminénon

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