Le monde se divise en deux catégories… non attends, c’est sûrement du déjà vu… faut que je trouve une intro western mais en évitant de citer les classiques du 7ème art. Aucune inspiration, je vais trouver une excuse et ne pas faire ce test… l’ennui c’est que moi je finis toujours le travail pour lequel on me paie… C’est parti pour le test de Bombslinger !
POUSSE AU MILIEU DES CACTUS, MA RANCOEUR
Ancien chef d’un gang de braqueurs de banques, McMean a trouvé l’amour et s’est retiré du grand banditisme, espérant vivre heureux dans son ranch fraîchement acquis.
Malheureusement pour lui, le bonheur ne fait pas forcément un bon début de scénario de jeu vidéo et McMean va l’apprendre à ses dépens.
Ses anciens collègues, sûrement jaloux de la nouvelle vie de notre ami, décide de tout lui enlever, brûlant son ranch et tuant sa femme. Loin d’être le genre de mec a se laisser aller à la déprime, le fermier tout juste reconverti se relève et part dans une vengeance qui se terminera une fois qu’il aura éliminé les plus grands dégueulasses que la Terre ai jamais porté.
IMPITOYABLE
Impossible de parler du gameplay de Bombslinger sans évoquer la série des Bomberman tellement le jeu de Mode4 rend hommage à la licence culte, que dis-je légendaire, d’Hudson.
On arrive donc limite en terrain connu, si ce n’est ces niveaux générés aléatoirement, Bombslinger s’applique a copier ce qui a fait la force de son modèle, que ce soit en solo ou en multi.
Ce mode solo d’ailleurs parlons en, c’est clairement la force du jeu, McMean doit éliminer les membres de son ancien gang un à un, pour cela il va faire parler la poudre, mais pas de Smith et Wesson, ni de Winchester ici, McMean est plus radical et c’est en faisant parler les bombes qu’il abattra sa vengeance sur les filous !
Avant de commencer, le jeu vous proposera de choisir un item, allant d’une vie supplémentaire à une zone d’explosion plus large ou la possibilité de poser une bombe supplémentaire.
Une fois en jeu il faudra traverser chacun des tableaux pour arriver au boss de fin de niveau, sur le chemin on croisera quelques ennemis qui, une fois éliminé, nous rapporterons or et XP.
L’or permet d’acheter des objets dans un magasin présent dans chaque niveau, les points XP quand à eux permettent de déverrouiller de nouvelles capacités facilitant la progression de McMean et vu la difficulté du titre lors des premiers pas, ces capacités ne sont pas de trop tant Bombslinger nous laisse souvent le cul à l’air dans nos bottes. Rogue-like oblige, pas de sauvegarde, quand on meurt on reprend tout a zéro avec néanmoins la possibilité de repartir avec quelques items déverrouillés lors du run précédent.
Côté multi, nous sommes dans le simple mais efficace, un mode bataille à 4 en local (malheureusement pas de online) dans lequel des bots peuvent substituer l’absence d’un pote. Pratique !
SENTENZA
Bombslinger réussi a rendre intéressant un clone de Bomberman, mieux encore, il dépasse certains épisodes de la série (coucou Bomberman Act Zero 0/).
Offrant un vrai challenge, la durée de vie est cependant limitée en solo pour quiconque se contentera de finir le jeu une seule fois.
Pour les autres, faire et refaire le jeu vous offrira toujours plus d’items renforçant le plaisir de jeu et facilitant la progression.
Loin d’être anecdotique, le mode multi rappellera de bons souvenirs en multi, malheureusement uniquement en local, Mode4 n’ayant pas prévu de online pour le moment. Quoi qu’il en soit, Bombslinger a la tête d’un jeu qui mérite vos 11.99€.