Ah ! Eastasiasoft… Avec Ratalaika et quelques autres, ils forment le clan des 1000G faciles. Vous savez, ces éditeurs qui ont tellement peu confiance en la qualité de leurs jeux qu’ils facturent plutôt une dose de Gamerscore qui ravira les (mauvais) chasseurs de succès. Est-ce que ce 0 Degrees confirme la tendance, ou est-ce l’exception qui confirme la règle ?
0 nuances degrés
Bon, pas besoin d’y aller par quatre chemins, de toute manière, vous avez probablement lu le titre du test. 0 Degrees est un jeu de plateforme très peu inspiré. On y incarne un esquimau qui a la faculté d’envoyer une boule de neige. Cette dernière se transforme en bloc au premier obstacle rencontré. Ce qui vous permettra d’atteindre des hauteurs inaccessibles auparavant, ou de vous en servir de poids pour activer des interrupteurs.
Plus loin dans le jeu, on vous apprendra à figer les blocs dans les airs avec LB pour éviter qu’ils ne tombent, et ainsi créer des chemins aériens. Si le principe est assez original, le gameplay gâche tout. Déjà, pour viser, il faut déplacer un curseur fixe avec le stick droit et non pas choisir une direction depuis son personnage. Ensuite, ce dernier souffre d’une inertie assez frustrante. Je sais bien qu’il y a de la glace de partout, mais quand la moindre action a une trop grande chance de se terminer avec une chute mortelle, c’est pas génial. Enfin, pour couronner le tout, le titre comporte quelques bugs de collision.
Un intérêt qui fond comme neige au soleil
Comme je vous le disais en introduction, il n’y a que la liste des succès qui fera vendre 0 Degrees. Pour tous les récolter, il vous suffira de terminer les quarante niveaux du jeu. Sachant qu’ils se terminent très rapidement, malgré les nombreux décès que vous allez subir, la durée de vie est vraiment faiblarde. Ce qui n’est pas forcément un défaut dans ce cas, surtout quand votre progression est accompagnée d’une seule musique atroce qui se répète toutes les 30 secondes.
J’ai personnellement mis un peu plus d’une heure à voir le bout de « l’aventure ». J’ai immédiatement désinstallé le jeu de mon disque dur, même s’il ne pesait que 200 Mo… Les plus masochistes d’entre vous pourront tenter de terminer chaque niveau le plus rapidement possible grâce à l’affichage du temps. Mais bon, personnellement, je vous conseille d’éviter de le perdre et de le consacrer à des choses plus importantes, comme jouer à un bon titre.
Moi, je ne vous remercie pas, par contre.
Conclusion
Ce test est à l’image de la durée de vie de 0 Degrees : court. Mais ce n’est pas plus mal, car l’expérience proposée est totalement dénuée d’intérêt. Une maniabilité frustrante, une absence d’originalité flagrante dans l’architecture des niveaux, des graphismes passables, une musique à vouloir se percer les tympans avec des cotons-tiges. Bref, ce n’est pas sa mécanique originale qui le sauvera du naufrage, et les 1000G faciles ne valent peut-être pas de passer un si mauvais moment.
Critères d’accessibilité
| Déficience Visuelle | Déficience Auditive | |
| ✘ Contraste élevé (réticule de visée) | ✘ Sous-titres avec indications d’ambiance | |
| ✘ Taille couleur de police | ✘ Identification de la personne qui parle | |
| ✘ Marquage des ennemis | ✘ Police personnalisable | |
| ✘ Interface personnalisable | ✘ Couleur de police personnalisable | |
| ✘ Couleur minicarte personnalisable | ✘ Options d’alerte alternatives (vibration, flash…) | |
| ✘ Option daltonisme | ✘ Sons ambiants signalés (informe sur présence) | |
| ✘ Option Text to speech | ||
| ✘ Ralentissement du jeu |
Conditions de test
| Détails TV | 4K | Jeu fourni par l’éditeur | Non | |
| Console | Xbox Series X | Temps passé sur le jeu | 1 heure | |
| Niveau de difficulté | N/A | Jeu terminé | Oui |