Vous ne vous êtes jamais demandé si une fois sorti de votre maison vos biens prenaient vie ? Moi oui, parfois. Malheureusement, je n’ai pas encore pu attester cette idée farfelue. Je me contente pour l’heure d’imaginer seulement comment ça pourrait être si mes appareils domotiques prenaient le contrôle. Loufoque vous dites ? Hum, pas autant que les devs de Samurai Punk ! Roombo : First Blood nous met dans la peau d’un mignon petit aspirateur qui, pour protéger les objets de valeur de ses propriétaires, devient un sanglant assassin une fois la nuit tombée. Infiltration, coups bas, hémoglobine à foison. Non, vous ne regarderez plus jamais votre aspirateur de la même manière…
Roombo, ou le T-800 des aspirateurs
Tout commence par une petite introduction, vraiment très courte, à peine quelques secondes. C’est la période de Noël, il fait nuit dehors, Roombo dort paisiblement – oui oui c’est un être doté visiblement d’une conscience – jusqu’à ce que les maîtres des lieux s’absentent et que les ennuis commencent. Des bruits retentissent à l’extérieur près des fenêtres, des cambrioleurs sont sur le point de faire un casse. En temps normal, ce genre de situation voudrait que l’on appréhende, que l’on angoisse face au danger imminent. Mais ici non je n’ai pas peur, j’ai même très hâte de commencer à défendre ce foyer. Ouais, je les plains ces voleurs qui n’ont aucune idée de ce qui est sur le point de leur arriver. S’ils avaient su, ils seraient allés chez les voisins…
Vous avez donc cette maison à défendre. Mais avant de se lancer, on a le choix entre deux modes de contrôle. J’ai d’abord opté pour le classique/tank qui donne l’impression de se déplacer comme un vrai aspirateur. Je voulais vraiment avoir cette sensation de me mouvoir comme un robot, avec LT et RT pour avancer ou reculer et stick gauche pour tourner sur soi-même. Au final, je ne l’ai utilisé que sur le premier niveau pour de suite changer vers le contrôle dit libre (seul le stick gauche est nécessaire pour tous les déplacements) car vraiment pas pratique et un poil trop difficile à gérer pour une première partie.
Les cambrioleurs entreront quoi qu’il arrive, inutile donc de chercher un moyen de les éliminer ou ralentir tant qu’ils n’ont pas mis un pied dans la maison. En revanche, on dispose de quelques secondes pour préparer les lieux et les accueillir comme il se doit. Par accueillir, j’entends bien sûr les faire glisser sur une grosse flaque d’eau pour qu’ils se tordent le cou, faire éclater une fenêtre pour que des milliers de petits bouts de verre s’incrustent dans leur peau, les attirer près d’une cheminée pour les enflammer, klaxonner pour dire “hé je suis là !” et hop l’air de rien leur faire tomber un ventilateur de plafond sur la tête. Ahhhh je l’aime bien ce Roombo, il est doué ! Car oui, étant connecté à toute la maison, Roombo peut pirater tout appareil branché électriquement (le hacking permet également de ralentir le temps, histoire de préparer le piège), ouvrir/fermer les portes pour tromper l’adversaire ou se donner du temps, aspirer un objet pour le déplacer et blesser mortellement. Bazar assuré !
Protocole ZigBee activé
Le jeu se divise en six niveaux qui une fois terminés, en débloqueront trois de plus dits “expérimentaux”. Dans ces derniers, les règles changent quelque peu, avec des ennemis plus nombreux ou plus petits et plus rapides, ou même carrément invisibles. Là il faudra se fier aux traces de pas laissées sur leur passage. C’est certainement ce qui manque le plus au jeu. De la diversité dans les défis et le décor, car errer continuellement dans la même maison devient un poil répétitif. Un poil, car je n’ai pas non plus ressenti de grande lassitude, étant plus focalisée sur la stratégie que les environnemens.
Un niveau prend fin une fois le dernier cambrioleur neutralisé. Vient ensuite le rang. Ce dernier s’appuie sur quatre objectifs : la précision des pièges, la propreté des lieux, le nombre d’intrus neutralisés et d’objets récupérés. Une fois débarrassé de l’ultime voleur, on dispose d’une minute pour nettoyer les lieux. C’est peu, trop peu pour clean cette immense maison. Le mieux reste donc d’effacer toute trace AVANT de l’éliminer. Voilà donc comment je procède : tueuse en série impitoyable et psychopathe, j’aspire les corps, lave le sang et la boue des traces de pas, puis me transforme en docile assassin tout en jouant avec ma proie pour pas qu’elle se faufile avec l’objet de valeur. Satisfaction assurée !
Chaque niveau possède un nombre variable d’ennemis. On peut donc parfois se sentir rapidement dépassé, quand on doit veiller à piéger, exécuter, nettoyer et empêcher les bandits de se faire la malle. Surtout que Roombo n’est pas invincible. S’il reçoit plus de trois coups, la partie prend fin. Mais heureusement, une jauge se remplit au fur et à mesure (plus rapidement si on se retrouve dans l’œil de l’ennemi), qui une fois complète donne droit à un boost permettant de propulser Roombo dans une direction souhaitée. Celui-ci peut être pratique pour s’éloigner du danger ou se rendre plus rapidement d’une salle à l’autre. Mais en réalité, je ne l’ai que très peu utilisé. Les pièces disposent suffisamment d’endroits pour se cacher et si l’on vise mal, on se retrouve dans le mur. Le mieux reste de désactiver le mode furtif pour se déplacer plus rapidement et fuir en cas de détection.
En conclusion
En deux-trois heures vous aurez fait le tour de ce que Roombo : First Blood a à proposer, surtout que le jeu offre trop peu de diversité. Mais malgré cela, on prend un malin plaisir à tenter de nouvelles combinaisons à mettre en œuvre. Il y a ce côté très satisfaisant de foutre le bazar et de nettoyer juste après. Il faut donc voir Roombo : First Blood comme un jeu expérimental mais prometteur. Et j’ai personnellement très hâte de voir ce que Samurai Punk aura à nous proposer à l’avenir avec ce titre.
Critères d’accessibilité
Déficience Visuelle | Déficience Auditive | |
✘ Contraste élevé (réticule de visée) | ✘ Sous-titres avec indications d’ambiance | |
✘ Taille couleur de police | ✘ Identification de la personne qui parle | |
✘ Marquage des ennemis | ✘ Police personnalisable | |
✘ Interface personnalisable | ✘ Couleur de police personnalisable | |
✘ Couleur minicarte personnalisable | ✘ Options d’alerte alternatives (vibration, flash…) | |
✘ Option daltonisme | ✘ Sons ambiants signalés (informe sur présence) | |
✘ Option Text to speech | ||
✘ Ralentissement du jeu |
Conditions de test
Détails TV | Oled 4K | Jeu fourni par l’éditeur | oui | |
Console | Xbox Series X | Temps passé sur le jeu | 4 heures | |
Niveau de difficulté | x | Jeu terminé | x |