Comme chaque mois, une partie de la rédac’ vous partage ses coups de cœur des dernières semaines. Au programme pour novembre, un thème pratiquement commun à tous les titres sélectionnés : le voyage. Que ce soit dans l’espace, au Mexique ou dans de terribles donjons ! Vous l’aurez compris, on a de tout pour ce septième numéro, sorties récentes, backlog, Game Pass. Tous les moyens sont bons pour se réchauffer devant sa console !
Marvel’s Guardians of the Galaxy (Jess Bond)
Avant que le jeu ne sorte, je vous avoue ne pas du tout m’être renseignée à son sujet. J’ai alors lancé les Gardiens de la Galaxie quelques jours après sa sortie et quel régal !
Déjà parce que j’aime l’univers Marvel et qu’ici, Eidos-Montréal lui rend un bel hommage. Avec une jolie durée de vie (une vingtaine d’heures pour boucler le jeu), j’ai particulièrement aimé ce qui a été fait autour de l’OST du jeu. Reprenant des titres mythiques des années 80, j’ai adoré combattre avec du Europe ou du Rick Astley dans les oreilles. L’univers fonctionne à la perfection et j’avoue avoir pas mal rigolé quand je voyais les différents membres de l’équipe se vanner en permanence. Les développeurs ont également réussi à retranscrire l’ambiance qui émane des films du MCU pour mon plus grand plaisir.
Bref, une excellente surprise que je vous conseille de tester, surtout après le fiasco qu’a été Marvel’s Avengers.
Exo One (Niko1664)
Je suis un très grand fan de science-fiction depuis le plus jeune âge. Alors imaginez ce qui se passe dans ma tête quand on me présente un titre où le but est d’explorer des planètes inconnues aux commandes d’un vaisseau de conception alien ? Sans y jouer, je kiff déjà ! Et je n’ai pas été déçu.
De planétoïdes telluriques géants à un astéroïde à proximité d’une étoile, le voyage se veut dépaysant et particulièrement zen. La beauté des biomes proposés et la musique envoutante (presque hypnotique par moment) y sont pour beaucoup. Les mécaniques de gameplay sont vite maitrisées et on se plaît rapidement à dépasser la vitesse du son lors de piqués vertigineux, ou simplement planer en douceur aux limites de l’atmosphère.
Assez court (comptez trois heures pour en voir le bout) il exigera néanmoins d’y revenir pour boucler les quelques succès manquants à l’issue de votre premier run. Mais c’est avec plaisir que j’accepte le challenge ! Une fois encore, merci le Xbox Game Pass pour cette découverte.
Haven (JiTeuBey)
En cette fin de mois de novembre, j’ai été pris de court par la liste des jeux qui allaient quitter le Game Pass. J’ai donc dû enchaîner un marathon pour éviter tout regret. Après un Call of the Sea avec une très bonne ambiance, un VA-11 Hall-A qui m’a fortement rappelé Coffee Talk, et un Morkredd très court mais intense, j’ai terminé avec Haven.
Et quelle surprise ! Dès la magnifique introduction accompagnée d’une musique transcendante, je suis tombé sous le charme. J’ai pu suivre l’histoire de ce couple en fuite, qui a trouvé refuge sur une planète chargée d’histoire. J’ai pu aussi me balader de zones en zones en purifiant les terres alentours. Haven m’a fait réaliser quelque chose : j’adore les jeux d’exploration. Malheureusement, tout n’est pas parfait dans ce jeu : des combats peu intéressants et une répétitivité qui vient frapper à la porte un peu trop rapidement. Mais malgré ces défauts, j’ai quand même passé une vingtaine d’heures inoubliables avec ce titre.
J’ai aussi eu l’occasion de me détendre sur Unpacking, qui m’a très agréablement surpris. Quand un jeu chill à l’apparence rétro réussit à dissimuler une narration de la plus belle des manières, je ne peux que succomber. Et puis, c’est un titre parfait pour les maniaques du rangement comme moi !
Nier Replicant ver. 1.22474487139… (JSam)
En 2017, Yoko Taro et ses équipes sortaient NieR : Automata, un chef-d’œuvre indescriptible et définitivement à part dans le monde du jeu vidéo, qui fut l’un des plus grands titres auxquels j’ai pu jouer dans ma vie.
En 2021, après avoir cassé ma tirelire et m’être acheté le remaster de NieR Replicant, j’étais donc très excité à l’idée de découvrir le premier opus de cette licence si particulière. Et malgré le travail notable de Toylogic sur cette version améliorée (graphismes et combats retravaillés, nouvelle fin à découvrir), le titre garde tout de même ses défauts d’antan. Et vouloir aller jusqu’au bout vous demandera vraiment d’être tenace.
Mais croyez-moi, le jeu en vaut la chandelle. Car encore une fois, Yoko Taro nous livre-là une narration maîtrisée, hors-norme, qui se sert des codes du jeu vidéo afin de nous délivrer une histoire à l’intensité émotionnelle folle (ajouté au travail musical de Keiichi Okabe, qui sublime le tout).
Malgré ses racines de jeu malade vieux de onze ans, se coltinant tous les défauts d’époque, les problèmes de NieR Replicant ne sont rien en comparaison à ce que vous offrira le titre. Je ne peux que vous conseiller de vous lancer dans cette aventure qui profite de la remasterisation pour se donner une nouvelle fraîcheur.
Forza Horizon 5 (Fab !)
Après des centaines d’heures passées sur les Terres de Sa Majesté, je me demandais une nouvelle fois comment Playground Games réussirait à me surprendre. Pas de nouveaux systèmes de jeu, pas d’épreuves étranges ou d’inédites motos à piloter : a priori, ce FH5 a tout du simple changement de skin. Mais passée la première heure de conduite, j’ai bien vite compris que le travail, que dis-je, le génie du studio britannique était à chercher du côté du level-design.
Car le Mexique imaginé par PG n’est pas que beau, il est brillant. Brillant par ses tracés qui vous font arpenter chaque recoin de la carte sans lassitude. Brillant dans la progression qu’il suit, généreuse mais à la fois suffisamment maligne pour ne pas écœurer. Brillant dans cette manière de nous faire voyager d’une région à une autre grâce à ses visuels fantastiques, mais aussi grâce au pilotage qui diffère d’un biome à un autre. Et enfin, brillant par l’accessibilité dont il fait preuve, offrant plus ou moins d’arcade selon les goûts de chacun mais avec toujours le plaisir de conduire au cœur de sa philosophie.
Je reste véritablement subjugué par le travail d’orfèvrerie offert par le studio. Le monde ouvert est riche, pertinent, cohérent, plaisant et surtout, tout à fait fonctionnel. Bien sûr il y a quelques bugs çà et là. Mais le tout roule sans accroc majeur, toujours pied au plancher. Les courses s’enchaînent, les astuces d’interfaces sont légion pour ne jamais perdre de temps. La conception des courses est intelligente au point de ne jamais avoir à se promener sans trouver d’épreuves à réaliser… Tout est pensé au millimètre dans un monde dont l’échelle est le kilomètre. Bluffant.
Curse of the Dead Gods (Mich_t)
Tombé dans la folie de Hades, je cherchais activement un roguelite pouvant se rapprocher du titre de Supergiant Games. Quelle chance alors que Curse of the Dead Gods ait rejoint le Xbox Game Pass quasi simultanément. Je me suis donc décidé à me lancer dans l’aventure en ce mois de novembre. Et j’ai été agréablement surpris.
Visuellement, j’ai trouvé le jeu plaisant à regarder, avec des graphismes tout en cel-shading. Clairement, le titre du studio français Passtech Games a une identité qui lui est propre. Toutefois, il est à noter qu’au-delà d’une ambiance et d’un univers développé à l’aide d’un codex, les développeurs ont laissé de côté toute dimension scénaristique.
En terme de gameplay, le jeu propose de varier les plaisirs avec une grande variété d’armes et de bienfaits passifs. Les donjons regorgent de pièges et vous pourrez les utiliser pour venir à bout des différents ennemis. Au niveau de la difficulté, le jeu est construit de telle sorte que nous gagnons en puissance assez rapidement et la frustration est très peu présente. On progresse naturellement, et même les boss sont plutôt accessibles avec un peu de pratique.
Au final, j’y ai trouvé une très bonne alternative à Hades. Exactement ce pour quoi je l’avais lancé.
Ainsi s’achève la sélection de ce mois de novembre. N’hésitez pas à nous dire, vous aussi, quels ont été vos coups de cœur ce mois-ci. On se retrouve le mois prochain pour le dernier numéro de notre chronique de l’année 2021. Et oui, déjà !
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