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Test – ONRUSH, la naissance d’un nouveau genre

En lançant ONRUSH, on se dit qu’on a déjà tout vu ou presque à propos du nouveau jeu de courses de Codemasters. Une communication intense quasi-hebdomadaire depuis son annonce, modes de jeu et classes présentés en vidéo et beta ouverte ont précédé la sortie du jeu. Il était donc logique de penser que nous avions fait le tour avant de recevoir l’exemplaire de test. Oui mais non, ONRUSH peut vous réserver quelques surprises car ce n’est pas un simple jeu de courses.

Avec ONRUSH, Codemasters pose les bases d’un nouveau genre

Pas de ligne de départ, ni de ligne d’arrivée. Pour un jeu de courses il fallait tout de même oser. Codemasters a pourtant bel et bien réussi son pari : proposer un jeu de courses dans lequel l’action est immédiate et sans temps mort. Tout est fait pour que vous ne vous arrêtiez jamais : temps de chargement courts, réapparitions après un cooldown de 5sec, matchmaking efficace et solo accrocheur. Le but n’est pas d’être le premier en termes de position, même si selon les modes de jeu cela peut être un avantage comme nous le verrons plus bas. Le but est de conduire avec style et en utilisant les capacités de votre classe de véhicule. Le but est de gagner du RUSH pour déclencher votre pouvoir ultime. En fait, le but est de s’amuser ! Empruntant à plein de genres différents, Codemasters a su créer un genre unique qui fait office de pionnier dans l’industrie. On a bien eu Split / Second, Pure ou encore Blur mais ces titres, bien qu’originaux, sont à des années lumière de la proposition faite par le studio anglais avec ONRUSH : vitesse, jeu d’équipes et skill seront les maîtres mots de votre expérience.

Et bon Dieu que c’est rafraîchissant ! Ce nouveau jeu made in Codemasters me rappelle furieusement plusieurs jeux dont le succès ne s’est pas démenti avec le temps. En premier lieu, la série Burnout bien évidemment puisqu’ONRUSH propose de démolir vos adversaires à l’aide de Takedowns. Ensuite, si je vous dis véhicules et utilisation de boost vous pensez à ? Rocket League bien sûr ! La maniabilité arcade des voitures se rapproche assez du titre de Psyonix. Et enfin Overwatch puisqu’avec ses parties à objectifs en 6v6, la comparaison me semble évidente. Du beau monde n’est-ce pas ?

La surprise : un mode solo coopératif

On ne s’y attendait pas forcément mais ONRUSH propose une campagne solo qui peut être jouée en coopération online ! Alors certes, la narration n’est qu’un prétexte pour un gigantesque tutoriel mais ce serait réducteur de réduire cette aventure solo à un simple préambule au multijoueur. Via des cinématiques courtes et efficaces, les différentes classes de véhicules et modes de jeu seront introduits. Pour avoir fait la beta, je me sentais un peu perdu en lançant le multijoueur de suite. L’action est tellement intense qu’il était difficile de prendre le temps de cette phase d’apprentissage qui se révèle nécessaire. Avec cette aventure remplie d’épreuves et de tournois, le jeu nous permet d’assimiler les bases et même davantage. Plus d’une centaine de défis sont intégrés, chaque épreuve en propose trois. La réalisation de ces dernières vous permettra de comprendre les subtilités de chaque véhicule et mode de jeu. Une idée qui plaira à la fois aux amateurs de challenge, car la difficulté de ces défis monte crescendo, et aux joueurs qui ne se sentent pas près à partir affronter le reste du monde en multijoueur.

Quatre modes de jeu, quatre façon de s’amuser

Codemasters vous propose pour l’heure de disputer des parties sur quatre modes de jeu différents : Overdrive, Switch, Lockdown et Countdown. Forcément vous aurez votre petite préférence naturelle qui vous fera privilegier l’un ou l’autre. Personnellement j’ai déjà mon mode de jeu addictif. Quoiqu’il en soit, la proposition de l’ensemble des modes est cohérente et chacun implique une utilisation précise des véhicules.

Overdrive est le mode le plus furieux, le plus rapide et le plus simple à comprendre. On ne se prend pas la tête, le but étant simplement d’utiliser votre jauge de boost pour scorer. Un gros bordel durant lequel il faut imaginer 12 tarés qui foncent à toute vitesse sur les circuits du jeu. Countdown devient un tantinet plus tactique car il faudra passer par des portes (pour faire simple, des checkpoints) dont la largeur varie afin d’ajouter de précieuses secondes au Timer de votre équipe. Si celui venait à atteindre zéro, c’est la défaite. L’espace utilisé par ce mode est très intéressant car tous les joueurs vont tenter de se suivre en file indienne afin de passer par les portes et cette configuration va permettre toutes les fourberies. Lockdown est un ersatz de roi de la colline avec sa zone qui zigzague sur la largeur des circuits et dans laquelle il faudra être plusieurs membres d’une équipe pour en prendre le contrôle. La particularité vient du fait qu’une fois dans cette fameuse zone votre jauge de boost se videra complètement, ce qui a pour conséquence de vous obliger à régler vos comptes à l’ancienne ! Enfin, le mode Switch est le plus orienté ‘’Burnout & Takedown’’ puisqu’il s’agit d’une variante de Team Deathmatch qui vous permet de prendre le contrôle de véhicules plus puissants si vous avez le malheur d’être détruit.

Les stars du jeu : les véhicules !

Au nombre de huit, les classes de véhicules peuvent se répartir en 4 paires : deux motos, deux voitures légères, deux voitures lambda et deux bons gros tanks. Toutefois chacun a ses caractéristiques uniques : la façon dont vous gagnerez du boost, une capacité spéciale et un Rush ultime. Ce sont ces trois aspects qui déterminent l’utilité du véhicule dans un mode de jeu et au sein d’une équipe. Si j’avais eu un doute sur l’équilibrage des classes durant la beta, il est intéressant de voir que les tendances que j’avais remarqué ce sont inversées durant mon test sur la version finale.

Le Titan (l’un des véhicules les plus costauds) me semblait vraiment trop utilisé sur les serveurs onlines, pourtant ce ne fut pas le cas sur la version de test. Et c’est certainement dû au fait que mes collègues journalistes ont finalement fait le même constat que moi : Codemasters a su créer une merveille d’équilibrage. Oui les motos se feront éclatées au moindre contact face au Titan ou n’importe quel véhicule d’ailleurs mais elles sont bien plus rapides et manœuvrables. Tout est une question d’atouts / faiblesses et force est de reconnaître que chaque véhicule trouve son utilité quelque soit le mode de jeu pratiqué.

Le Rush ultime de l’Outlaw permet de tracer un sillage de flammes, une capacité bien utile en mode Countdown quand tout le monde se suit pour passer à travers les portes…. Il faut toutefois remettre la chose en perspective, je parle là d’une compétence ULTIME qui peut se déclencher qu’une fois que le joueur a suffisamment utilisé son boost. Sur une partie entière, il est ainsi possible de déclencher son Rush ultime peut-être quatre fois maximum (cela dépend bien évidemment de la longueur de la partie).

ONRUSH, c’est un joyeux bordel permanent

Pour le néophyte qui n’a jamais rien vu du jeu et qui se lance dans la séquence de gameplay ci-dessus, ONRUSH peut sembler terriblement confus. Il est vrai que l’action est frénétique et ne s’arrête jamais comme dans un bon film de Jean-Marie Poiré. A celles et ceux qui ont peur de faire une crise d’épilepsie, je vous dis ceci : les moments où on ne comprend pas ce qui nous arrive ne sont pas rares mais cela fait partie du charme de l’expérience ONRUSH. C’est typiquement le genre de jeux où vous allez faire une action incroyable sans pour autant vraiment savoir comment vous avez fait. Selon moi, c’est le signe que Codemasters a réussi à penser en amont des mécaniques de jeu avec intelligence : la réapparition au milieu de la mêlée, la killcam pour comprendre pourquoi on est mort, la possibilité de changer de classe en cours de jeu (sauf en mode Switch), etc. Et une règle très simple concernant les destructions : c’est l’avant du véhicule qui est pris en compte pour effectuer un takedown (ou le dessous en cas de broyage aérien). Tout a été pensé pour que le jeu soit simple à comprendre mais difficile à maîtriser, à l’image de ses principales références, Rocket League et Overwatch.

Ce joyeux bordel se manifeste surtout à l’écran par une débauche d’effets visuels assez impressionnante. Les débris volent dans tous les sens, les circuits défilent à toute vitesse, les véhicules s’encastrent dans des explosions de tôles et de métal, les couleurs sont vives, ONRUSH est magnifique ! La fréquence d’images capée à 60FPS ne bouge pas d’un iota, même dans les courses les plus déjantées. Et que dire du level-design des circuits qui offrent à la fois des perspectives de course sur la largeur avec une verticalité qui se renouvelle sans cesse par l’intermédiaire de tremplins et autres obstacles naturels (les cailloux n’auront jamais parus aussi pentus). Le tout est servi par une bande-sonore à laquelle j’adhère totalement et m’a fait penser à la grande époque de Burnout avec sa BO éclectique. Principalement axée rock mais avec la présence de titres électro, voire hip-hop, la soundtrack est au service du fun, des sensations de vitesse et de nos tympans. Cerise sur le gâteau pour les possesseurs de Xbox One X : ONRUSH supporte la 4K Ultra HD et le HDR.

Ce n’est pas chiant au bout d’un moment ?

Malgré la présence d’éléments présents dans de nombreux Game service, le principe même d’ONRUSH est redondant, sur le papier. Clairement, le joueur lambda ne va pas chercher à effectuer des sessions de 3h mais il se pourrait bien que même le moins fan du jeu passe beaucoup de temps dessus car ONRUSH souffre d’un grave défaut pour nos vies sociales : celui du ‘’Allez encore une dernière partie et j’arrête’’. Les parties ne se ressemblent pas et il est toujours tentant de faire mieux afin d’apparaître en tant que MVP sur le tableau des scores ou simplement parce que ce serait oublier l’un des grands aspects du titre : le jeu en équipe.

En mode solo, vous allez vous amuser sans plus. En tant que joueur solitaire sur les serveurs online, vous vous amuserez mais sans ressentir de joies intenses ou de frustrations désobligeantes. C’est exactement la même situation que pour Rocket League. Oui bien entendu que vous lancez une partie classée en solo mais ça n’a rien à voir avec le 3v3 n’est-ce pas ? ONRUSH c’est exactement pareil et une fois qu’on y goûte en équipe, on trouve ici le prochain jeu digne d’enflammer nos soirées entre potes sur le Xbox Live. Il est vraiment possible de développer un teamplay assez poussé et j’ai hâte de voir si Codemasters va lancer ONRUSH sur la scène eSport car le potentiel est assez dingue.

La présence d’éléments dérivés des jeux Game service vient compléter le tableau pour qu’une dose quotidienne d’ONRUSH soit prescrite par votre médecin traitant : récompenses quotidiennes, caisses de loot (uniquement cosmétiques et sans achat intégré), personnalisation visuelle de vos véhicules et des pilotes, etc. Codemasters signe un titre qui vous propose de jouer avec les codes actuels de consommation sans pour autant abuser du système.

(Ndlr : les parties classées n’étaient pas disponibles durant le test, elles débarqueront plus tard ainsi que d’autres nouveautés (modes de jeu, classes de véhicules, éléments de personnalisation, etc. Le suivi du jeu par Codemasters semble déjà sur les bons rails et nous continuerons bien évidemment de vous tenir informés de l’actualité d’ONRUSH)

Conclusion

Codemasters emprunte à Rocket League, Burnout et Overwatch pour signer avec ONRUSH une production totalement inédite. A la fois jeu de courses, jeu d’objectifs et jeu en équipe, Codemasters joue avec les codes de notre mode de consommation actuel en offrant aux joueurs un titre leur assurant de passer des soirées entières sur le Live avec des potes pour finalement dire à 23h50 : ‘’A minuit j’arrête, demain je bosse’’. Addictif, visuellement impressionnant et fun à jouer, le jeu n’en oublie pas de respecter un adage que beaucoup de titres semblent appliquer : facile à comprendre, difficile à maîtriser.

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